« Chez PwC, on construit une expérience qui donne à chacun une bonne raison de rester, ou de revenir ! »

Il faut parfois quitter son entreprise pour se rendre compte de ce que l’on perd. Certains ex-collaborateurs de PwC en ont fait l’expérience lorsqu’ils sont partis, au point de faire machine arrière à la première occasion. D’autres, comme Charles Astruc, n’ont en revanche jamais coupé les ponts avec leur ancien employeur après leur départ.

Après des études de droit puis de commerce, Charles rejoint PwC France et Maghreb en 2015. « J’ai commencé dans le secteur financier avec une grande banque française comme cliente. Trois ans plus tard, j’ai eu l’opportunité de m’impliquer dans un secteur à l’époque assez nouveau pour PwC, celui de la blockchain* et des cryptomonnaies. Le cabinet attache une grande importance à l’innovation et se montre pionnier sur les secteurs émergents. En tant que collaborateur, c’est intéressant et très stimulant », souligne-t-il. Avec ses collègues, Charles prend part à la création du département crypto de l’entreprise. « Nous avons notamment pu participer au premier audit européen d’une ‘Initial Coin Offering’ (ICO)** et accompagner, à la fois, des pure-players du secteur crypto et des grandes entreprises traditionnelles souhaitant développer cette activité », explique-t-il.

Charles Astruc

Head of Internal Control and Crypto Projects chez Ledger et ex-PwC

Une situation gagnant-gagnant pour Charles et son ancien employeur, selon lui : « En tant que collaborateur, j’avais un intérêt pour ce domaine et PwC voulait le développer pour répondre à des besoins clients. J’étais vraiment très heureux de cette expérience ! »

« La construction d’une relation à long terme »

En 2022, Charles rejoint la licorne française Ledger en tant que Head of Internal Control & Crypto Projects. Cette dernière fabrique notamment des “hardware wallets” qui permettent de détenir des cryptomonnaies de façon sécurisée. « Ledger est un client de PwC. Je n’ai pas vécu mon départ comme une aventure qui se termine mais plutôt comme une nouvelle forme de relation. Après avoir été un collaborateur du cabinet, j’en suis devenu l’ambassadeur dans une autre entreprise », pointe-t-il. Le lien avec son ancien employeur est une relation de confiance qui perdure. « Nous n’hésitons pas à faire appel à PwC lorsque nous sommes confrontés à certaines problématiques. »

Amandine Aury

DRH de PwC France et Maghreb

La situation de cet « ex » est plutôt commune au sein du cabinet. « Les ex de PwC sont des personnes qui parlent la même langue que nous, souligne Amandine Aury, DRH de PwC France et Maghreb. Ils et elles connaissent notre manière de travailler, la façon dont on exerce notre métier. » Chez PwC, il y a aussi les « ex-ex », autrement dit, ceux qui ont choisi de revenir. « Ils constituent une vraie richesse pour nous, car on bénéficie de leur expérience dans d’autres entreprises et, en même temps, on se connaît déjà ! » assure-t-elle.

« Faire de ses collaborateurs des ambassadeurs »

Des profils valorisés auprès des candidats et collaborateurs en interne. « C’est important que les collaborateurs se rendent compte qu’ils peuvent trouver un équilibre chez nous. Nous sommes très heureux quand nos collaborateurs restent avec nous, mais nous sommes aussi OK avec le fait que certains puissent aspirer à de nouvelles expériences. On encourage la curiosité et l’innovation, et nous sommes ouverts à l’échange avec ceux qui souhaitent revenir », affirme Amandine.

Cette vision des relations humaines est inhérente à PwC, selon Charles : « Cultiver un réseau d’anciens et faire de ses collaborateurs des ambassadeurs fait partie de son ADN. La relation ne s’arrête pas, elle se transforme. C’est quelque chose que je vis au quotidien, car j’ai encore beaucoup d’interactions avec le cabinet. Et je sais que demain, quelle que soit l’entreprise que je rejoins, ou le poste que j’occupe, ce sera toujours le cas. Tout au long de notre carrière, on sait qu’on pourra activer le réseau de PwC. Il n’y a pas de rancœur car la relation avec les collaborateurs se construit en bonne intelligence et dans une logique positive. »

« Un environnement de travail favorable, flexible et de confiance »

Chez PwC, comme Charles, les ex et (ex)ex représentent la diversité des métiers et d’expérience du cabinet. « Il peut s’agir de personnes en stage ou alternance, qui ont eu envie de découvrir d’autres types d’entreprise, ou de collaborateurs qui partent un ou deux ans. L’un d’entre eux est même revenu... après 20 ans ! » illustre Amandine. Leur point commun ? L’envie de valoriser cette nouvelle expérience auprès d’autres acteurs, de retrouver la variété des missions portées par PwC ou encore son environnement de travail.

Concernant les missions, Amandine donne l’exemple du partenariat tissé avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024. « Environ 500 collaborateurs ont travaillé sur plus de 450 missions, extrêmement diverses, pendant trois ans. Nous avons un environnement pluridisciplinaire et derrière des choses incroyables comme celle-là, il y a nos métiers ! » appuie-t-elle.

Les près de 7 000 collaborateurs de PwC France et Maghreb évoluent dans un environnement de travail « unique » selon Amandine. « Nous sommes convaincus qu’il faut prendre soin de soi et des autres. C’est nécessaire pour être performant individuellement et collectivement. On a beaucoup de valeurs communes avec le sport et on porte attention à la santé physique et mentale de tous. Notre souhait est de construire une expérience qui donne à chacun une bonne raison de nous rejoindre, de rester ou de revenir. » Plusieurs milliers de collaborateurs ne rime pas pour autant avec anonymat, explique Amandine. « Nous voulons répondre à des problématiques différentes pour chacun des moments de vie de nos collaborateurs. On a une population jeune, d’une trentaine d’années en moyenne, mais aussi des personnes plus expérimentées. Chacun a des besoins distincts. On accompagne la parentalité aussi bien que la question des aidants. On souhaite créer de la préférence auprès de nos collaborateurs. »

Charles loue particulièrement l’accompagnement dont il a bénéficié ainsi que son ancien environnement de travail. « Une place très importante est donnée à la formation, au management et au travail en autonomie. PwC a, par exemple, utilisé son réseau international pour que certains bureaux puissent nous former en crypto. Nous avons notamment pu bénéficier de l’expertise des équipes crypto de PwC Suisse. C’est un environnement de travail extrêmement stimulant, flexible, qui permet de s’épanouir pleinement au quotidien », conclut-il.

* Selon la définition du ministère de l’Economie, la chaîne de blocs (blockchain) est « une technologie qui permet de garder la trace d'un ensemble de transactions, de manière décentralisée, sécurisée et transparente, sous forme d'une chaîne de blocs. »

** L’initial coin offering (offre initiale de jetons, en français) est une méthode de levée de fonds. Elle fonctionne via l’émission d’actifs numériques échangeables contre des cryptomonnaies durant la phase de démarrage d’un projet.

*** Une licorne est une startup, non cotée en bourse, valorisée à plus d'un milliard de dollars.