« Dans le bâtiment, on est bien rémunéré surtout dans la plomberie »

Dans les salles de bain ou sur les chantiers de rénovation, Arthur s’occupe de toutes les tuyauteries. Les réseaux d’eau, de gaz et d’électricité n’ont pas de secret pour lui. Il est plombier-chauffagiste, un des métiers du bâtiment qui recrute le plus actuellement et qui présente de nombreux avantages pour tous ceux qui ont l’âme manuelle et bricoleuse.

« L’un des avantages du métier c’est qu’on n’est jamais dans un bureau »

On appelle souvent les plombiers pour des urgences quand on a des fuites d’eau mais c’est loin d’être le cœur de leur métier, surtout quand on a une double casquette de plombier-chauffagiste comme Arthur. « Nos missions concernent principalement l’installation et la réparation des appareils sanitaires : douche, lavabo, WC mais aussi les réseaux de chauffage (radiateurs, planchers chauffants) », confie l’artisan.

Une vocation survenue assez tôt lors de sa rencontre avec un professionnel à domicile : « À l’âge de 11 ans, un plombier est venu faire une intervention à la maison et il a utilisé le chalumeau sur un tuyau en cuivre. J’étais fasciné par le feu donc ça m’a tout de suite plu ! » Aujourd’hui, Arthur manie cet outil au quotidien pour faire des raccords sur les tuyaux en laiton.

Pour lui, ce métier présente de nombreux avantages : « Déjà, on n’est jamais dans un bureau sauf exceptionnellement pour réaliser des devis et quand on est sur un chantier, on est assez libre ! » Il faut donc aimer travailler en autonomie.

Le seul inconvénient qu’il perçoit n’en est même pas forcément un : « Il faut tout le temps s’adapter, se renouveler et se mettre à la page en se tenant au courant des nouvelles techniques ». Un moyen aussi d’avoir des nouveaux défis au quotidien.

La possibilité d’être à son compte à 24 ans

Le métier de plombier-chauffagiste peut s’exercer en tant que salarié ou en tant qu’indépendant. Arthur a pu se mettre à son compte dès l’âge de 24 ans après un brillant parcours de formation. « J’ai fait deux ans de CAP à l’Institut des Compagnons, ensuite je suis parti en Bac Pro et j’ai été lauréat national des meilleurs apprentis de France ! »

Pour faire face aux difficultés de recrutement, le métier connaît aussi actuellement des revalorisations salariales. Arthur se dit d’ailleurs plutôt satisfait des conditions de rémunération : « Dans le bâtiment, on est bien rémunéré surtout dans la plomberie, donc on peut commencer après un CAP ou un Bac pro au-dessus du SMIC. Puis, après, on peut tout de suite arriver à 1500, 1800 euros net et ensuite aux alentours de 2500 ou 3000 euros net en fin de carrière selon les responsabilités, mais il est possible d’évoluer rapidement dans le métier ! ».

Seul prérequis pour exercer le métier, mieux vaut être dans de bonnes conditions physiques car il faut souvent porter des charges lourdes ou travailler dans des postures pénibles.

Il faut aussi avoir conscience de certains risques, surtout quand on travaille sur des réseaux de chauffage au gaz. Arthur se souvient d’une frayeur sur un chantier : « Il y avait un défaut sur une bouteille de gaz, ça a fait une étincelle. Des flammes se sont formées au-dessus donc je l’ai vite refermé et je suis parti vite me mettre à l’abris en courant ! » Des réflexes auxquels sont formés les plombiers chauffagistes durant leur formation.

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