Alexandre, paysagiste minéral : « Je ne savais pas aligner quatre pavés, mais aujourd’hui je forme les nouveaux ! »

Paysagiste de formation, Alexandre Bazille a débuté sa vie professionnelle… dans la grande distribution. « Je me suis un peu égaré après mon bac pro et mon BTS », explique-il. Par volonté de gagner rapidement sa vie, il devient préparateur-livreur de commandes pour le service Drive d’un supermarché. Un emploi alimentaire qui finit par devenir pérenne. « J’y suis resté trois ans avant de changer de voie. »

Décidé à renouer avec sa formation initiale, Alexandre repère une offre d’emploi de Daniel Moquet. « Une agence du réseau ouvrait à côté de chez moi, près de Lyon. Je l’ai contactée et l’entretien a eu lieu dans la foulée. »

« Je ne connaissais pas la maçonnerie paysagère »

Durant l’entrevue, le directeur lui présente les spécificités du poste de paysagiste minéral. « Je ne connaissais pas cette spécialité et je ne m’en suis pas caché. Le végétal, ça me parlait car j’étais issu de cette filière. Je savais planter et entretenir des massifs, mais ça n’a rien à voir avec la maçonnerie paysagère. » La franchise d’Alexandre est loin de refroidir son futur responsable. Plus que ses compétences techniques, c’est sa motivation et sa soif d’apprendre qui le convainquent de l’embaucher.

« Je partais vraiment de zéro ! »

Sa prise de fonction n’a pas été un long fleuve tranquille pour autant. « La montée en compétences s’est faite petit à petit. Que ce soit au niveau de la connaissance du terrain ou de l’implantation des chantiers, je partais vraiment de zéro ! »

Alexandre a pu bénéficier d’un accompagnement très complet dès son arrivée. « Lors de l’ouverture d’une nouvelle agence, les nouvelles recrues intègrent un parcours de formation de quatre semaines. Il se déroule une semaine au siège en Mayenne, puis sur le terrain dans son entreprise. » Une période d’apprentissage « très complète », dixit Alexandre. Mais indispensable pour se mettre à niveau !

« Il faut faire preuve de finesse pour avoir un joli rendu »

C’est Pascal Moussay, « le formateur des formateurs », qui a inculqué les bases du métier à Alexandre et ses collègues. « Il nous a appris tout ce qu’il fallait savoir pour réaliser un chantier de A à Z et dans les règles de l’art. »

La réussite d’un projet requiert une grande rigueur de la part des équipes. « Il y a trois grandes étapes : la préparation, la maçonnerie et la finition », schématise Alexandre. On se doit d’être polyvalents, même s’il est normal d’avoir des points forts. Avant d’être formé, je n’avais pas conscience du travail à fournir en amont pour réaliser une belle ligne de pavé ! »

Le paysagiste a aussi été surpris de la technicité des missions. « Il faut faire preuve de finesse pour avoir un joli rendu. Les tâches sont physiques et peuvent paraître simples au premier abord, alors que ce n’est pas si évident que ça ! »

« On reste une entreprise familiale, c’est ce qui fait notre force ! »

Conscient de la diversité du métier, Pascal s’adapte au niveau de chaque collaborateur. « Ça demande plus de temps lorsqu’il s’agit d’une personne en reconversion, explique-t-il. Je dois m’assurer que le collaborateur assimile bien les techniques au fur et à mesure. »

La sécurité constitue le fil rouge de la formation. En plus de leur présenter les divers EPI (équipements de protection individuelle), Pascal sensibilise les équipes aux bons gestes et postures sur les chantiers. « On met tout en œuvre pour préserver leur santé ! »

Au-delà des savoirs métier, le formateur cherche aussi « à savoir ce qui a conduit la personne à se reconvertir et quel a été son parcours avant de rejoindre le réseau. » Cet échange lui permet de comprendre sa motivation, mais aussi d’identifier les compétences transférables d’un métier à l’autre.

Pascal a aussi à cœur de transmettre les valeurs du réseau aux nouveaux arrivants. « On reste une entreprise familiale, c’est ce qui fait notre force. » Un avis partagé par Alexandre : « On ressent de l’entraide et la volonté de bien faire dans toutes les agences du réseau. C’est ce qui me plaît le plus chez Daniel Moquet ! »

« Je ne suis plus du tout le même qu’à mes débuts »

Six ans après la signature de son CDI, Alexandre mesure le chemin parcouru. « Je ne suis plus du tout le même qu’à mes débuts. J’ai énormément gagné en maturité et en expérience sur le terrain. » Une expertise reconnue à sa juste valeur par son responsable d’agence. « Il m’a proposé de devenir formateur en janvier dernier », révèle le paysagiste. « J'ai été recruté en même temps que deux autres collègues et on a tous évolué depuis. »

Des cas loin d’être isolés, selon Pascal. « La direction est à l’écoute et on peut toujours évoluer au sein des trois entités du réseau. J’ai moi-même commencé comme paysagiste, avant de devenir formateur puis référent formateur. Beaucoup des personnes que j’ai formées ont suivi mon parcours, ou ont évolué comme commercial, voire directeur d’agence. »

« Rien n’est jamais acquis, on a toujours quelque chose à apprendre »

Si ses équipiers ont préféré la voie commerciale, Alexandre est plus que satisfait de sa nouvelle casquette. « J’ai adoré former les apprentis de l’agence, j’avais vraiment envie d’explorer cette voie. Le monde du travail est très différent de l’école, c’est important de bien former les nouveaux ! »

Endosser cette nouvelle casquette n’empêche pas Alexandre de continuer à suivre régulièrement des formations pour enrichir ses connaissances. « Je pars du principe que rien n’est jamais acquis, on a toujours quelque chose à apprendre. Le réseau lui-même est toujours en quête d’amélioration et de nouveautés pour perfectionner ses techniques ! »

Envie de découvrir si le métier de paysagiste est fait pour vous ? « N’hésitez pas à faire un test dans l’une de nos agences », invite Pascal. Même si vous n’avez aucun bagage technique ! « Il y a six ans, je ne savais pas aligner quatre pavés, rappelle Alexandre. Aujourd’hui je suis fier de mes réalisations et je forme les nouveaux. C’est l’une des mes plus grandes réussites et une énorme source de satisfaction ! »