« Plage, verdure et tranquillité » : ils racontent leur nouvelle vie en Normandie

Ils habitaient Paris, Montreuil ou Compiègne. Les voilà maintenant installés dans la Manche ou dans le Calvados. Qualité de vie, nouveaux challenges professionnels, région d’origine… Les raisons qui ont motivé leur départ sont différentes mais tous se retrouvent sur un point : il fait bon vivre en Normandie ! Récits de vies.

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« On apprécie le côté jovial et chaleureux des locaux »

Directrice de la communication pour la Communauté de Communes Coeur Côte fleurie, autour de Deauville, Pauline Devailly occupait un poste similaire à Crépy-en-Valois, dans l’Oise : « Au bout de huit ans, j’avais fait le tour de mon poste, je cherchais à évoluer, à être confrontée à de nouveaux challenges, à rencontrer de nouvelles personnes. Les métiers de la communication sont rares du côté de Compiègne, je me suis donc intéressée à de nouveaux territoires. L’opportunité professionnelle a fait que j’ai posé mes valises en Normandie, où les offres d’emploi dans mon secteur sont bien plus nombreuses ! J’ai aujourd’hui le même poste mais ce n’est pas du tout le même métier : les compétences de la Communauté de Communes, le type de territoire et la typologie d’habitants différent du tout au tout. »

« Nous habitions au beau milieu de la forêt de Compiègne dans un cadre apaisant. On voulait retrouver un lieu qui nous offrait le même calme, le même bol d’air et la possibilité de faire des balades dans la nature. On a eu la chance de pouvoir acheter directement une maison, sans avoir besoin de louer, avec un peu plus de terrain et une chambre supplémentaire par rapport à notre ancien logement. On a quitté les bois pour venir à la mer et on s’y retrouve tout à fait, avec le côté animé de l’été : feux d’artifice sur la plage, concerts, et le calme des promenades en bord de mer hors saison », précise la jeune femme, qui s’est installée, il y a un an, avec son conjoint et ses deux enfants, de 2 et 4 ans, à Auberville, un village du Calvados d’environ 600 habitants.

Passionnée d’équitation, Pauline a profité de son arrivée sur « la terre du cheval » pour s’y remettre et y inscrire son fils : « C’est un territoire parfait pour les familles avec beaucoup d’activités pour les enfants. Quand on est arrivés ici, on a apprécié le côté jovial et chaleureux des locaux. On s’est senti très bien accueillis, que ce soit au travail ou dans la vie de tous les jours. Si c’était à refaire, on ferait tout pareil, sans hésiter ! »

« Depuis notre arrivée, nous sommes allés tous les jours à la plage, même en hiver ! »

Après une carrière parisienne, Antoine Leclerc, a pris ses quartiers à Bénerville-sur-Mer, un petit village de moins de 500 habitants, situé dans le Calvados. « J’ai déménagé il y a plus d’un an avec ma femme et mes enfants. J’ai suivi ma compagne, mutée à Deauville, tout en conservant mon poste de responsable commercial pour une marque de sport. Nous avons choisi la Normandie car nous sommes tous les deux originaires de cette région, que nous y sommes attachés et que nous voulions nous rapprocher de notre famille et de nos amis. »

Au quotidien, Antoine télétravaille depuis un espace de coworking à Trouville et se rend à Paris une fois par mois pour le travail. « Nous ne regrettons absolument pas ce choix ! Nous avons gagné en espace d’habitation et tous les environs sont bordés par la mer. Depuis notre arrivée, nous sommes allés à la plage tous les soirs, même en plein hiver ! »

Loin de la frénésie parisienne, Antoine et sa famille apprécient désormais de pouvoir prendre le temps : « Le temps économisé sur les trajets domicile-travail nous permet de découvrir de nouvelles activités, de faire des rencontres. Nous essayons également de nous investir dans la vie locale de la côté normande. Nous sommes très contents de ce nouveau rythme de vie ! »

« La Manche est un écrin de douceur en bord de mer… »

Originaire de Dijon, Claire Goichot a vécu quinze ans en Ile-de-France, dont les six dernières années à Montreuil : « J’étais à mon compte dans le secteur de l’économie sociale et solidaire. J’aspirais à quitter la région francilienne depuis 2015 et les confinements ont été de véritables déclencheurs pour refaire ma vie. Mes racines m’ont toujours attiré vers les grands espaces. J’ai pris des contacts dès le mois de novembre 2020, j’ai eu un premier retour du Parc Régional Naturel des Marais, qui m’a orientée vers Latitude Manche et son service d’hospitalité. Une amie installée du côté de Bréhal, à qui je rends visite depuis trois ans chaque été, m’a ensuite aidée à cibler les communes les plus dynamiques sur le plan du développement local. J’ai décroché un entretien fin avril et j’ai eu la proposition de poste deux heures plus tard. J’ai foncé ! »

Depuis mai 2021, Claire est chef de projet d’un programme d’attractivité pour plusieurs collectivités locales : « Ce qui est génial, c’est que je suis passée d’une activité où j’étais relativement seule à un travail avec quatre équipes différentes ! J’ai retrouvé une grande liberté de mouvement à travers l’achat de ma première voiture. Je vais bientôt m’équiper d’un vélo pour profiter des très nombreuses pistes cyclables qui jalonnent les merveilleuses petites communes du Centre Manche. D’autant que je peux m’échapper à la mer quand je veux. »

« Du côté du logement, j’ai eu la chance de trouver trois offres de location en meublé qui correspondaient à mes critères ». Au bout de deux visites, elle a trouvé un meublé à Lessay, une commune de 2 300 habitants, avec l’aide du service hospitalité de Latitude Manche : « J’aime la douceur de la Normandie depuis que j’ai découvert cette région entre terre et mer. La Manche dispose de paysages exceptionnels d’une grande diversité. Le sens de l’accueil et la simplicité des habitants me font me sentir chez moi au bout d’à peine trois mois de vie ici. »

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