Métiers de l’IT chez IMA : « C’est valorisant de se dire qu’on travaille pour le bien commun »
Au sein du Groupe IMA, quel que soit le métier, y compris l’informatique (IT), le sens est au cœur de son activité d’assistance.

Olivier Datt, responsable du service Factory au sein du département Solutions numériques et Rémi Jézéquel, responsable Ingénierie et projets techniques chez IMA, dévoilent à Hellowork les missions de leurs équipes et ce qui les unit.
En France, la DSI (direction des systèmes d’information) IMA regroupe actuellement 120 collaborateurs, répartis en trois départements : Solutions numériques, Ingénierie et projets techniques et, Opérations et services. La Factory, sous la direction d’Olivier, se trouve au cœur du développement de logiciels répondant aux besoins internes et externes d’IMA. « Les métiers concernés sont ceux de l’assistance et des fonctions support, telles que la finance ou la data, indique-t-il. On travaille également sur des applications web pour les bénéficiaires de nos clients ou actionnaires, le tout à partir de technologies comme Java, ReactJS ou encore Node.js. »
L'équipe d'ingénierie, pilotée par Rémi, est quant à elle, responsable de la mise en place, la mise à jour et la maintenance de l’ensemble des socles composant les infrastructures informatiques. « Notre activité consiste aussi bien à gérer l’obsolescence des composants existants qu’à accompagner les transformations nécessaires du système d’information IMA, qui permettent de suivre l’évolution constantes des technologies, par exemple vers les solutions basées sur le cloud », explique-t-il.
Des équipes expertes, du développeur au pilote de projet
Les équipes IT d'IMA se composent de profils variés : des experts techniques, des développeurs full-stack, des analystes, des référents applicatifs et des pilotes de projet. L’équipe de Rémi est principalement composée d’experts techniques chevronnés et de pilotes de projet : « Nous travaillons autant sur les fondations des infrastructures informatiques, c’est-à-dire les systèmes et les réseaux, que sur les socles plus proches des applications, comme les middlewares*. » D’autres pôles se spécialisent dans l’administration des systèmes SAP ** ou AS/400 ***, « afin de couvrir les différentes générations de SI durant les transitions ». Une dernière équipe a la charge de la téléphonie/ du centre de contact « gérant la collecte et l’aiguillage de la majorité de nos flux ».

Pour sa part, Olivier supervise principalement des développeurs full-stack, en plus de profils plus expérimentés sur les systèmes AS/400 et SAP. « L’équipe de développement est acculturée aux pratiques employées chez IMA autour du code », précise-t-il.
Dans la Factory, on retrouve également des développeurs spécialisés dans l’intégration. « Leur mission est de travailler sur le “build to run”, c’est-à-dire de faire en sorte que les applications soient supervisables et exploitables 24h/24 et 7 jours/7 », poursuit-il. En d’autres mots, ils automatisent, industrialisent et monitorent les applications afin qu’elles soient résilientes et exploitables.
« L’assistance constitue le véritable ADN d’IMA, dans tous les services »
Même si les compétences techniques des collaborateurs varient d’un service à l’autre, les qualités personnelles recherchées chez les candidats sont les mêmes. « L’assistance constitue l’ADN de l’entreprise, quel que soit le service. On est tous conscients des enjeux autour de cette question. Nous faisons en sorte que nos infrastructures et nos applications soient résilientes et en haute disponibilité, afin de répondre à ces exigences », illustre Olivier.

En conséquence, la plupart des équipes IT d’IMA partagent un trait commun : la curiosité. « Nous cherchons des candidats qui ont envie de découvrir de nouvelles technologies, de développer leurs compétences, mais qui sont aussi capables de s’adapter à un certain nombre de contraintes », continue Rémi. Pour cette raison, les collaborateurs de la DSI sont tenus d'effectuer un travail de veille autour de leur métier : « Ils doivent se nourrir des technologies émergentes pouvant répondre aux besoins de l’entreprise », soutient Olivier.
« Les collaborateurs IT doivent faire preuve de pédagogie et d’autonomie »
Chez IMA, il n’est pas non plus question d’entretenir le cliché de l’informaticien isolé du reste de l'entreprise. « Nous sommes en contact avec les métiers, leurs contraintes et leurs besoins : il est primordial que nous puissions expliquer aux utilisateurs les raisons de telle intervention, mise à jour, ou pourquoi nous devons ajouter telle fonctionnalité. Les collaborateurs IT doivent avoir la capacité de synthétiser, faire preuve de pédagogie, et autant que possible, se mettre à la place du chargé d’assistance, au cœur des missions d’IMA », souligne Rémi.
Les professionnels de l’IT chez IMA sont très autonomes, selon Olivier : « Il y a une véritable confiance accordée aux collaborateurs. On leur laisse une grande latitude, afin que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice. »
Des savoirs partagés aux jeunes talents comme aux profils expérimentés
Les profils juniors sont les bienvenus, notamment par le biais de l’alternance : « En particulier des profils ayant une formation en IA, car les développeurs plus expérimentés n’ont pas été formés à l’école. Apporter du sang neuf est une bonne chose surtout en ce qui concerne les nouvelles technologies », affirme Olivier.
Sur le marché du travail en général, les profils en cybersécurité et en infrastructures sont très demandés. Il en est de même chez IMA. C’est également vrai pour les compétences SAP, qui restent rares et convoitées, selon Rémi. « On cherche aussi de bons pilotes de projet. On s’entoure de partenaires qui ont l’expertise et les certifications nécessaires à la formation des salariés. De cette façon, nous pouvons acquérir plus d’expérience. En complément de la veille technique, nos collaborateurs participent à des séminaires, des salons, ainsi qu’à des formations sur des sujets assez pointus. »
Des projets transverses pour un impact durable
Les équipes IT d’IMA travaillent sur de nombreux projets transverses, dont certains stratégiques. « Elles sont responsables de la transformation du front office, de l’infrastructure des centres de données, de la sécurisation, de la mise à jour et de la protection du système informatique. Nous avons également plusieurs chantiers en cours autour de la performance de distribution des flux du contact center », explique Rémi.
Olivier précise que, parmi les projets majeurs, on retrouve la mise en place d'un "data hub" pour regrouper les données à l’échelle du Groupe et du "customer engagement hub", visant à améliorer la visibilité sur les interactions avec les bénéficiaires et à automatiser certaines tâches pour soulager les équipes d’assistance.
« Chez IMA, nos équipes utilisent les services sur lesquelles elles travaillent »
L’IT intervient dans tous les sites français de l’entreprise, et également à l’international. Ainsi, une émulation s’est créée au sein du Groupe autour de ces métiers, et notamment celui des développeurs, explique Olivier : « On travaille beaucoup à la mise en place de guildes auxquelles on associe l’ensemble des filiales, au moins françaises, puisqu’il y a très peu de développeurs à l’international. Les développeurs partagent leurs succès, leurs échecs et leurs méthodes de travail. Cette dimension « Groupe » apporte de la valeur à nos métiers. On le constate par l’intermédiaire de nos applications destinées à nos bénéficiaires et celles utilisées par nos chargés d’assistance. »
Les membres des équipes d’IMA ont également accès à ces services. « Les collaborateurs sont également utilisateurs des services d’assistance s’appuyant sur ces briques SI. Ils ont donc conscience de leur importance, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leur entourage. C’est valorisant de se dire qu’on travaille pour le bien commun, et que nos métiers techniques contribuent également d’une certaine façon à venir en aide aux personnes en difficulté », conclut Rémi.
* Dans le domaine de l’informatique, un middleware ou intergiciel, est un programme tiers qui établit un réseau de communication pour échanger des données entre diverses applications logicielles.
** SAP est un éditeur de progiciel de gestion intégré (ERP), c’est-à-dire un système informatique intégrant les différentes fonctions d’une entreprise (comptabilité, ressources humaines, production, maintenance, etc.). Ces fonctions sont reliées entre elles par l’intermédiaire d’une base de données centralisée fonctionnant sur un système client-serveur.
*** L’AS/400 est un système permettant le développement d’applications commerciales sur des systèmes de type IBM. Il fonctionne grâce aux langages de programmation COBOL. Ce système est qualifié de « legacy », ce qui signifie qu’il est ancien, mais qu’il continue d’être utilisé en raison de son coût élevé ou de sa complexité.


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