Ces 20 métiers ne recruteront pas cette année (ni l'année d'après) !
On parle d’un temps que les moins de 80 ans ne peuvent pas connaître.

Si des dizaines de nouveaux métiers sont apparus depuis deux décennies, des centaines d’autres ont disparu au fil des siècles. Des métiers anciens, dont la fonction est devenue inutile, qui nous apparaissent souvent insolites avec notre regard actuel alors qu’ils étaient autrefois essentiels.
Une chose est sûre, les vingt métiers qui suivent ne recruteront personne cette année. A moins que…
Charlatan
Avant de devenir synonyme de roi de l’arnaque, le charlatan était bel et bien un professionnel à part entière. Anciennement, le charlatan était un vendeur ambulant qui vendait des remèdes et arrachait les dents de ses clients sur les places publiques et les marchés. On les appelait aussi marchand d’orviétan et ils étaient souvent assimilés à des apothicaires itinérants. Mais charlatan est (très vite) devenu un terme désignant une personne qui profite de la crédulité des gens pour leur vendre des remèdes frauduleux. On se demande bien pourquoi…
Rémouleur
Rien à voir avec la célèbre sauce qui accompagne les salades de céleri ! Le rémouleur est celui qui affûte les couteaux, les outils, les ciseaux, etc. Affûteur professionnel, il se déplaçait autrefois de village en village avec sa petite charrette sur laquelle était montée une meule. Encore très commun jusqu’à l’entre-deux guerres, ce métier a largement disparu aujourd’hui même si l’activité perdure encore dans certaines zones rurales. Mais les rémouleurs actuels ont désormais des meules électriques embarquées dans des fourgons !
D’autres métiers de réparation continuent d’exister bon gré mal gré comme tapissier, matelassier, canneur, rempailleur, etc.
Poinçonneur
Porte des Lilas ou ailleurs, le poinçonneur était chargé de composter les tickets des voyageurs du métropolitain à Paris. Le métier a disparu dans les années 70, remplacé par les composteurs automatisés.
Placeur de quilles
De nos jours, les bowlings sont entièrement automatisés et une machine se charge de remettre les quilles en place après un lancer. Mais comment faisait-on avant, sachant que ce jeu est apparu sous sa forme actuelle à la fin du 19e siècle ? Le placeur de quilles, ou requilleur, était là pour ça ! Un petit boulot très mal payé qui était généralement confié à des adolescents.
Marchand de mouron
Le mouron désigne une petite herbe sauvage et comestible qui pousse en toute saison. Des marchands ambulants en vendaient autrefois dans les villes, en particulier à Paris, pour faire de la soupe mais aussi pour nourrir les oiseaux. Par extension, mouron est devenu synonyme de pilosité et l’expression « se faire du mouron » (se faire des cheveux blancs) est restée.
Le réveilleur
Bien avant l’invention des téléphones portables et des réveils, les gens avaient déjà besoin de se lever à l’heure pour ne pas être en retard au travail (eh oui !). Au Royaume-Uni, au 19e siècle, un métier a ainsi fait son apparition pendant l’essor de la révolution industrielle : le knocker-upper, alias le réveilleur. Muni d’une grande perche, d’un sifflet ou même de petits cailloux, le réveilleur faisait le tour des logements où vivaient ceux qui avaient besoin de ses services afin de les réveiller par tous les moyens possibles. Moins répandu en France, le métier de réveilleur était tout à fait banal à Londres à cette époque. Mais une question demeure : Et lui, qui le réveillait ?
L’étuveur
Les légumes ne sont pas les seuls à pouvoir être cuits à l’étuvée... Il y a fort longtemps, l’étuveur était tout simplement le gérant d’établissement de bains où l’on pouvait se rendre pour se laver. Au début du siècle dernier, on comptait encore une vingtaine de bains dans la capitale.
Falotier
Plus communément appelé allumeur de réverbères, le falotier était l’une des professions les plus emblématiques de Paris, ville de naissance du réverbère. Chaque soir, il allumait les lampes à huile de la ville avant de repasser les éteindre chaque matin. Si l’arrivée du gaz puis de l’électricité font définitivement disparaître le métier de falotier à la fin du 19e siècle, vous pouvez encore observer sur certains réverbères les barres d’appui dont se servaient ces professionnels pour appuyer leurs échelles.
Etameur
Aussi appelé rétameur, il était un peu le réparateur officiel des ustensiles métalliques comme les casseroles ou les chaudrons. Il enlevait l’étain abimé, rebouchait les trous puis posait une nouvelle couche d’étain - ou d’argent pour les plus fortunés – sur l’ustensile à réparer. A l’image du rémouleur, il était souvent itinérant et se déplaçait de ville en ville.
Panacher
Véritable fleuriste de la plume, le panacher était chargé d’orner chapeau, casque et coiffure d’un panache, c’est-à-dire d’un assemblage de plumes décoratives. Une mode très répandue chez les militaires au 19e siècle dont les casques sont souvent parés de plumes en tout genre. Mais suivant que vous soyez général, amiral ou jeune lieutenant, vous ne pouvez pas porter n’importe quelle plume de n’importe quelle couleur. Un savoir-faire jalousement gardé par le panacher !
Décrotteur
L’inconvénient d’utiliser le cheval comme principal moyen de transport, c’est la quantité astronomique de crottin qui se déverse sur la chaussée. Comment ne pas se crotter les souliers dans ces conditions (les trottoirs n’existaient quasiment pas) ? Heureusement, vous pouviez alors trouver des décrotteurs à chaque coin de rue pour rendre tout leur lustre à vos chaussures.
Chauffe cire
A une époque pas si lointaine, les gens s’envoyaient des lettres. Et à une époque encore plus lointaine, la plupart des courriers étaient scellés avec un cachet de cire. Le chauffe cire s’occupait tout simplement de chauffer la cire pour sceller acte et courrier officiels. On espère pour eux qu’ils avaient quand même d’autres occupations dans leur journée…
Crieur public
Apparu dès l’Antiquité, ce métier a disparu dans les années 60. Le crieur public était tout simplement chargé d’annoncer les informations importantes au public dans les rues à l’aide d’un porte-voix, telles que les offres d’emploi, les grands événements du pays ou les annonces de décès. Un métier qui perdure encore ponctuellement dans quelques endroits à travers le monde comme à Londres ou en Alsace.
Porteur d’eau
Avant d’être une expression prisée des commentateurs de foot, le porteur d’eau faisait partie des nombreux petits métiers parisiens apparus dès le moyen-âge. A mesure que la ville s’agrandit et que les étages des bâtiments montent vers le ciel, acheminer de l’eau chez soi depuis les puits et les fontaines devient une tache de plus en plus rude. Heureusement, les porteurs d’eau sont là avec leurs seaux en bandoulière ! Confrontés à la concurrence des porteurs à tonneaux disposant d’une charrette, les porteurs d’eau finissent par disparaître avec l’arrivée de l’eau courante dans la plupart des quartiers de Paris.
Dans la même famille ou presque, il existait aussi des porteurs de pains, des laitiers, des marchands de marron, des vendeurs de charbon, etc.
Fort des Halles
On l’appellerait aujourd’hui manutentionnaire. Les forts des Halles de Paris étaient chargés d’acheminer les marchandises jusqu’aux étals du marché de Paris à la force de leurs bras. Une profession réglementée pour laquelle il fallait être robuste et endurant mais qui possédait un certain prestige, notamment en raison de la tenue caractéristique composée d’une blouse, d’une plaque de cuivre aux armes de Paris et d’un grand chapeau en cuir jaune appelé coltin.
Rhabilleur de meules
Avec le temps, les meules d’un moulin s’usent et ont besoin d’être taillées, ou « rhabillées », pour garder toute leur efficacité. Un métier capital à une époque où des milliers de moulins tournaient à plein régime partout en France.
Standardiste
Les standardistes mettaient en relation deux usagers du téléphone qui cherchaient à se joindre. Vous décrochiez votre téléphone et vous tombiez sur la standardiste – car les femmes occupaient souvent ce poste – qui vous demandez à qui et dans quelle ville vous vouliez téléphoner. Toute une époque !
Télégraphiste
Un métier qui a perduré jusqu’à très récemment ! Le dernier télégraphiste français n’a définitivement cessé ses activités qu’en 2018, après l’envoi du dernier télégramme. Ancêtre du téléphone ou d’internet, le télégramme permettait d’envoyer des messages via des codes qui passaient par des câbles avant d’être transmis directement à domicile par un facteur télégraphiste. Ce métier – Stop – n’existe plus – Stop.
Caillouteur
L’ouvrier qui taillait la pierre à fusil, tout simplement… C’est en effet la petite pierre insérée dans le chien du fusil, un silex, qui produisait l’étincelle après percussion et déclenchait ainsi la mise à feu de l’arme. Un métier qui n’a pas survécu aux progrès techniques de l’industrie d’armement.
Marchand de plaisir
Le plus vieux métier du monde ? Rien à voir, ces marchands ambulants vendaient gâteaux et douceurs pour petits et grands dans les rues. On les appelait aussi les oublieurs, du nom de ces petites pâtisseries qui se nommaient autrefois des oublies. Une profession emblématique du carnaval et des foires, bien connue des enfants jusqu’au 19e siècle, époque où la profession commence à décliner.
Crédits photo : Stocksnapper/stock.adobe.com
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