Sébastien, mécanicien agricole itinérant : « Le plus intéressant dans notre métier c’est d’apporter de l’aide au client »
Depuis plusieurs années, Sébastien et François écument les routes de Loire-Atlantique au service de leurs clients agriculteurs.

Entre mécanique et technologie, le métier des mécaniciens agricoles évolue au gré des innovations et des saisons. Des profils polyvalents, particulièrement recherchés par les entreprises. Retour avec Sébastien et François sur leur quotidien d’itinérant chez Modema Agri.
Tous deux se sont tournés très jeunes vers ce domaine. Après le collège, Sébastien n’est pas inspiré quant à son avenir professionnel. Sur les conseils familiaux, il décide de s’orienter vers la mécanique. « J’ai un père entrepreneur dans les travaux publics. Il m’a dit qu’avant de savoir conduire, il fallait que j’apprenne la mécanique ! Comme je savais que la mécanique agricole était plus poussée, plus vaste, c’est ce vers quoi je me suis orienté », explique-t-il. En même temps que son bac pro, il passe un CAP puis intègre Modema Agri à Puceul (Loire-Atlantique), en 2015, dans le cadre de son BTS en alternance.
Après l’obtention de son diplôme, il est embauché dans la même agence et commence à l’atelier. « J’y suis resté environ deux ans. On m’a ensuite prêté le camion une demi-journée, une journée puis petit à petit, je suis parti tous les jours en dépannage. Depuis Puceul, j’allais assez loin et parfois jusqu’à la côte, à Guérande ou La Baule. C’était un peu de route mais c’est sympa, faut aimer ! »sourit-il. Il y a trois ans, il rejoint l’agence de Pouillé-les-Côteaux.
« Il faut aimer le contact du client… »
De son côté, François commence par un brevet professionnel conducteur d’engin agricole, en 2011, avant de poursuivre avec un bac pro maintenance de matériel agricole, en 2015, le tout en alternance. A la fin de ses études, il est embauché par un premier concessionnaire, en service après-vente. Il rejoint ensuite un concessionnaire de matériel de manutention puis un constructeur de chariots élévateurs pour lequel il écume toute la France, en SAV. Il y a un an et demi, il revient vers le monde agricole en intégrant Modema Agri, à l’agence de Puceul également.
Son parcours a toujours été jalonné par l’itinérance. « Lors de mon apprentissage, j’étais mécanicien en atelier. J’y suis resté seulement six mois après mon embauche, avant de devenir itinérant. C’est d’ailleurs ce que je cherchais quand j’ai rejoint Modema Agri », souligne-t-il. La raison de ce choix ? « La liberté, la variété des missions ainsi que l’autonomie », répond-t-il. Contrairement à son collègue, l’itinérance n’a pas été le premier choix de Sébastien. Or, il y voit désormais de nombreux avantages : « On peut garder notre camion toute la semaine, on ne le rend jamais, sauf les vacances. On est aussi défrayés de nos repas lors de nos déplacements et puis, au fur et à mesure, on apprend à connaître les clients. On voit aussi du pays ! »

Des journées sur la route qui ne siéent pas forcément à tout le monde : « Il faut aimer le contact avec le client ! prévient Sébastien. Certains jours, il reste derrière nous pendant deux ou trois heures, à nous parler et à regarder ce que l’on fait. C’est stressant au départ, et puis on s’y fait ! »
Depuis son retour aux sources, François apprécie particulièrement le contact des clients. « Ce que j’aime dans l’agricole, c’est que la personne en face de nous est l’utilisateur final, le propriétaire de la machine. C’est lui qui paie, donc l’aboutissement est plus concret. Dans le monde industriel ou des travaux publics, du bâtiment, je parlais essentiellement à des personnes qui devaient rendre compte à leur supérieur. Quand vous discutez avec l’utilisateur et propriétaire, vous avez tous les tenants et les aboutissants ! » insiste-t-il.
« …et s’adapter en permanence »
Leur mission principale : le dépannage. « Pour les itinérants, cela consiste aussi à entretenir des tracteurs et du matériel agricole. Mais le but principal reste de dépanner. Certaines journées sont planifiées mais ce n’est pas toujours le cas. En pleine saison, on doit traiter l’urgence. Il faut s’adapter en permanence ! On fait aussi de la réparation et du suivi client », détaille François. En moyenne, les deux mécaniciens vont à la rencontre de deux à trois clients par jour. « Certaines semaines, on peut être deux jours d’affilée chez le même client pour un entretien ou des réparations planifiées et puis, les jours d’après, faire trois ou quatre dépannages dans la même journée », indique ce dernier.

Chaque mécanicien possède une spécialité. Pour Sébastien, ce sont les tracteurs et les télescopiques : « Je ne fais pas d’outils arrière comme les charrues ou les semoirs. Cela m’arrive pour les dépannages, mais ce n’est pas mon truc ! A mon sens, le plus intéressant dans notre métier c’est d’apporter de l’aide au client en panne dans son champ au plus vite et qu’il soit content ! » François lui, est aussi spécialisé tracteurs. « Je fais beaucoup de diagnostics, en électricité et électronique particulièrement. Certains collègues sont plutôt dans le guidage ou d’autres en machines de récolte comme les moissonneuses-batteuses, par exemple. Cela dépend de l’agence pour laquelle on travaille et de son parc matériel », illustre-t-il.
Des technologies très avancées
Car le mécanicien agricole n’a pas toujours les mains dans le cambouis. Les tracteurs modernes possèdent des technologies bien plus avancées que l’automobile. « Un agriculteur qui veut travailler son champ a aujourd’hui un guidage avec un GPS précis à 1cm près, voire moins ! Certaines personnes se spécialisent donc dans ce domaine. C’est très varié ! On doit être polyvalent mais on ne peut pas être au point sur tous les sujets » continue François. Au quotidien, les tâches des mécaniciens, sont tout aussi variées. « On peut être amené à faire de la soudure, de l’électricité, de l’électronique, de l’hydraulique, de la mécanique pure et dure, tout comme brancher l’ordinateur au tracteur ! » appuie Sébastien.

Les mécaniciens sont d’ailleurs régulièrement formés aux nouveautés. « On a, en moyenne, une formation par an, ajoute Sébastien. Au départ, il s’agit d’apprendre à connaître la marque sur laquelle on travaille puis on va développer nos compétences en mécanique hydraulique et en électricité. On a aussi des formations spécifiques sur les tracteurs comme les télescopiques, la climatisation, les GPS, la télémétrie etc. »
« On suit les saisons »
De leur métier, les deux collègues apprécient tout particulièrement la diversité. « La mécanique et la technicité aussi, complète François. Ce qui me plaît le plus, c’est le diagnostic et la polyvalence qu’il implique. On est touche à tout et on n’est jamais sur le même sujet. On peut travailler plusieurs fois dans la journée sur le même modèle de tracteur, on aura un problème de moteur ou un problème hydraulique, électrique. On suit les saisons aussi, on n’évolue jamais dans les mêmes conditions ! »
François et Sébastien louent également l’ambiance de leur entreprise. « Dans mon agence, la moyenne d’âge est d’environ 30 ans. On est tous assez jeunes et on s’entraide. Cela se passe super bien ! » indique Sébastien. Et François de conclure : « Au départ, j’ai choisi Modema Agri pour sa proximité vis-à-vis de mon domicile mais ce qui me plaît le plus aujourd’hui, c’est le côté familial de l’entreprise. Elle a grandi rapidement dernièrement et pourtant, elle conserve un vrai esprit convivial. »
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