Le management par le post-it !
Dans sa chronique « Carnet de bureau », la journaliste du Monde, Anne Rodier, revient sur cet objet de bureau, sorti des tiroirs de la Cogip pour devenir le symbole du « management agile ».

Jusqu’à peu, le post-it servait essentiellement de pense-bête. Le carnet aux feuilles fluo avait tout pour être obsolète à l’ère du numérique, et pourtant il est aujourd’hui utilisé comme un outil de management par des start-up comme des grands groupes.
La journaliste Anne Rodier rapporte la définition du Petit dictionnaire illustré de l’entreprise selon qui, le « post-il est devenu le format standard pour exprimer sa pensée dans les entreprises du XXIe siècle ». Il recouvre les vitres des open-space et donne une idée exacte des projets en cours, leur avancement, les choses à terminer ou à commencer, etc.
L’agilité a été pensée pour limiter les délais de développement de logiciels qui, à peine sortis, étaient caduques. Les salariés sont donc invités à travailler en cycle court, chacun progressant de son côté, sans ou très peu de hiérarchie, gardant toujours en tête l’utilisateur final. Sauf que parfois les choses ne se déroulent pas comme prévu. Ron Jeffries, l’un des signataires du manifeste agile, critiquait le fait que les idées agiles soient mal appliquées conduisant « souvent à plus d’interférences (…), moins de temps pour faire le travail, et des injonctions à aller plus vite ». Les managers peuvent aussi ressentir l’agilité comme une perte de leur pouvoir et si les délais ne sont pas recherchés, il est tentant de chercher le coupable.
Mais la méthode agile plaît. Bien pensée et si les managers jouent le jeu, l’agilité permet d’accélérer les process sans dégrader la qualité de travail des salariés. Sauf à conduire à travailler toujours plus vite. D’ailleurs les méthodes agiles sont souvent synonyme d’adaptabilité et de réactivité.
Comment définir l’agilité ?
En début d’année, le site L’ADN s’intéressait également aux méthodes agiles. L’auteur de l’article cite une étude menée l’an dernier par Michel Gotlib, spécialiste de l’agilité en entreprise. Son objectif était de définir précisément ce qu’est l’agilité et comment la mesurer. Selon lui, l’agilité tient en trois critères principaux : la curiosité, la confiance en soi et la confiance en l’autre. Pour la revue, c’est donner l’autonomie suffisante aux salariés pour bien faire son travail. C’est le modèle de « cellules autogérées, autonomes et responsables, capables d’avancer à leur rythme sur le grand projet commun de l’entreprise ».
En ce sens, l’agilité répond aux attentes des salariés lassés d’être infantilisés, soucieux de cultiver leur créativité et d’être responsabilisé.
(GettyImages/Scyther5)
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