En faire le moins possible, une tendance héritée de nos ancêtres
En s'économisant, l'homme à réussi à augmenter ses chances de survie et de reproduction. Mais cette propension au moindre effort est désormais contre-productive.

Pourquoi prend-on l'escalator plutôt que l'escalier ? La réponse est a priori simple - pour ne pas faire d'efforts inutiles - mais les raisons derrière sont un peu plus complexes. Comme le rapporte le Huffington Post, la paresse de l'homme s'explique par son évolution. La sédentarité lui a permis d'économiser ses ressources et de sauvegarder son énergie. Une réduction des efforts qui ne doit pas être confondue avec l'inactivité contemporaine. L'évolution, liée au mode de vie de chasseurs-cueilleurs, a en effet favorisé des individus capables de parcourir des dizaines de kilomètres par jour pour trouver leur nourriture tout en minimisant les efforts inutiles. Pour eux, l'activité physique s'accompagnait d'une sécrétion d'hormones antidouleurs, anxiolytiques et euphorisantes. Des processus hormonaux toujours présents chez l'homme mais qu'il peine aujourd'hui à activer. N'ayant plus besoin de marcher pour manger, il n'a conservé de ses ancêtres que la paresse.
Ce qui lui manque pour se forcer à bouger, c'est bien souvent l'absence de plaisir. Dans un article publié dans le magazine Cerveau & Psycho, un jeune père raconte comment son fils lui demande de le porter jusqu'au parc, se plaignant d'avoir à trop marché avant, une fois arrivé, courir dans tous les sens. Un débordement d'activité associé au plaisir : jouer, expérimenter, apprendre ou entrer en contact avec d'autres enfants. Plus tard, en grandissant, l'homme continue de choisir l'option la plus facile : l'ascenseur, la voiture, les volets roulants électriques et tout autres gadgets réduisant son activité. Et ce malgré les campagnes de sensibilisation qui lui rappellent la dangerosité d'un tel comportement. Environ 30 % des adultes ont une activité physique insuffisante et ce taux est en constante augmentation, partout sur la planète. Face à fléau, une seule chose à faire : enfiler ses baskets et redécouvrir le plaisir que prenaient nos ancêtres à se bouger. Au travail, vous pouvez aussi demander à votre patron d'installer des bureaux en hauteur et organiser des réunions en marchant !
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