Olivier, Value Engineer passé par l’alternance chez Liebherr Mining : « Ils ont vu en moi un potentiel à valoriser ! »

Appartenant au groupe allemand du même nom, la société Liebherr Mining conçoit et assemble des pelles minières de 100 à 800 tonnes destinées aux mines à ciel ouvert.

Comme de nombreuses entreprises, Liebherr Mining mise sur l’alternance pour recruter ses futurs talents. « La volonté du groupe, c’est d’embaucher les apprentis à l’issue de leur formation », assure Jean-François, chargé d'optimisation des coûts et tuteur d’Olivier Ritter. Ce dernier est l’illustration parfaite de cette intention. Arrivé en tant qu’alternant Value Engineer (ingénieur Coûts et Valeur) dans l’entreprise, il occupe aujourd’hui le même poste en CDD, à Colmar. Retour sur son évolution.

« Il possédait déjà la maturité qu’on recherche chez nos alternants »

Olivier débute ses études par un BTS en développement informatique au CCI Campus de Strasbourg. Il effectue ensuite une passerelle en rejoignant l’école d’ingénieur IMT Atlantique à Nantes, afin de suivre une formation en transformation digitale des systèmes industriels. Il réalise sa première année d’alternance dans un groupe spécialisé dans l’aluminium, avant de rejoindre les effectifs de Liebherr Mining en décembre 2022.

Dès le premier entretien, d’un côté comme de l’autre, le feeling passe très bien. « Les recruteurs ont cherché à comprendre pourquoi je voulais changer d’alternance, mais il n’y a eu aucun jugement. Ils ont vu en moi un potentiel à valoriser », se souvient-il. Son tuteur est du même avis : « Ce qui m'a plu chez Olivier, c'est qu'il possédait la maturité et les compétences que l’on recherche chez nos alternants », explique-t-il. Celles-ci se composent, entre autres, d’une faculté à être autonome rapidement sur le poste, mais aussi « d’un savoir-être » en conformité avec les valeurs du groupe.

Un onboarding sur-mesure

« Lors de mon onboarding, tout était prêt. J'avais tout à disposition pour bien commencer mon travail notamment mon matériel informatique ainsi qu’un kit de bienvenue ; je me suis vraiment senti attendu. » se souvient-il.

Jean-François avait méticuleusement préparé l’arrivée de son alternant en lui proposant un planning pour découvrir les différentes équipes avec qui il allait échanger. « Chez nous, tous les tuteurs reçoivent une formation permettant de comprendre le fonctionnement et les aspirations des nouvelles générations. »

Deux projets phares : un rapport Power BI et une application interne

Grâce à cet onboarding sur-mesure, Olivier a très vite pris ses marques, sous le regard bienveillant de Jean-François qui était vraiment impliqué dans l’évolution de son apprenti. « Les premières semaines, j’ai découvert les données disponibles et comment les organiser ». Puis, il est rentré dans le vif du sujet avec le développement d’un projet principal : « La production d’un Power BI, un outil de visualisation des données de Microsoft. L’objectif de ce rapport était de réduire au maximum les temps nécessaires à l'analyse du coût des machines pour mes collègues. »

Olivier est rapidement monté en compétences sur ce projet : « J’ai beaucoup progressé sur ce logiciel via des formations internes et des formations en e-learning qui m’ont permises de mieux appréhender l’analyse de données de manière générale ». Il a aussi acquis des compétences transversales, comme la compréhension des besoins clients, la gestion de projet et la communication. Car, in fine dans ce rapport, ses collègues et son tuteur étaient ses clients. « Ils avaient une idée très claire de ce qu’ils voulaient. J’ai dû travailler pour répondre à leurs attentes, car le pont entre la technique et le métier n’est pas toujours facile à franchir, j’ai dû adapter ma communication aux différents interlocuteurs », reconnaît-il.

Accompagnement et confiance : les maîtres-mots d’une alternance réussie

Tout au long de cet apprentissage, Olivier assure « avoir été très bien accompagné » par son tuteur. Notamment sur la dimension organisationnelle et sur le secteur d’activité, car « je viens du développement informatique et que je connaissais mal l’univers des pelles », argumente-t-il.

L’ingénieur se sent aussi reconnaissant de la confiance que l’équipe lui a accordée. « Dès mon arrivée, on m’a fourni des projets à forts enjeux et on m’a fait confiance dans la manière de les réaliser. » Si le choix de l’alternance était à refaire, il se lancerait sans hésiter.

D’après lui, l’apprentissage permet « d’appliquer les concepts vus en cours », tout en ayant un ancrage dans la culture d’entreprise. « On rentre plus en profondeur dans les enseignements et les missions, là où les stages ne font que survoler certains sujets. » Par ailleurs, il juge aussi ce dispositif intéressant, dans la mesure où il facilite l’accessibilité à un emploi par la suite.

L’alternance : un gage d’employabilité

Si Olivier tire un bilan aussi « positif » de son alternance, c’est aussi car le groupe lui a offert l’opportunité d’évoluer en rejoignant ses effectifs. En effet, chez Liebherr l’alternance est une source de recrutement de futurs talents.

Olivier a donc été embauché en CDD en septembre 2024, sur le même poste. « Aujourd’hui, mes missions se découpent en deux grandes parties, une opérationnelle, l’autre théorique. La première consiste à rechercher des composants pour nos pelles à des prix que l’on juge raisonnables, et la deuxième à optimiser la sélection des fournisseurs pour nos composants ».

Autrement dit, le travail d’Olivier vise à réduire les coûts des pièces sans compromettre leurs fonctionnalités, de façon à accroître leur valeur. Pour cela, il travaille en étroite collaboration avec le service des achats : il élabore des calculs mathématiques permettant d’appliquer la stratégie des acheteurs, car le volume de composants est tel que cette opération ne peut pas être réalisée manuellement.

« J’apporte des techniques innovantes vues à l’école »

Ce qu’il aime dans son métier ? « Le fait de voir le résultat de mon travail », répond-il sans la moindre hésitation. Lorsqu’il identifie des prix anormaux, il sait qu’un mois plus tard, les gains de son action seront visibles : « C’est satisfaisant », estime-t-il. La partie théorique est quant à elle « plus stimulante » : « J’apporte des techniques innovantes que j'ai vues à l’école, je suis ravi de de pouvoir amener des nouveautés dans un environnement qui est très technique. »

Outre le poste en lui-même, Olivier se plaît dans l’entreprise. L’ambiance y est « familiale » malgré la taille de la filiale. « Tout le monde travaille en bonne intelligence et en collaboration ! », conclut-il.