Les salariés feraient des concessions pour éviter un plan social
Temps de travail, gel des salaires, chômage partiel... Face aux risques de suppressions de poste, les employés accepteraient de revoir leurs conditions de travail à la baisse, selon l'Observatoire de l'entreprise.

La crise peut-elle mettre fin aux acquis sociaux ? Pour l'heure la question ne se pose pas. Mais interrogés sur les concessions qu'ils seraient prêts à faire pour éviter un plan social, les salariés renonceraient tout de même aux 35 heures (64%), accepteraient un gel des salaires (59%) ainsi que des périodes de chômage partiel (54%), selon un sondage réalisé par l'Ispos. Mais plus rares sont ceux qui accepteraient une diminution de leur salaire en revanche (32%), détaille le 5ème baromètre de l'Observatoire social de l'entreprise.
Autant de concessions possibles liées à l'amplification des effets de la crise sur l'emploi, rapporte Le Figaro, partenaire du baromètre. Au quotidien, les salariés assistent en effet à des non-remplacements de postes (44%), l'arrêt de CDD ou de missions d'intérim (43%) ainsi qu'au gel des embauches (43%). Et un salarié sur cinq observe une recrudescence des licenciements économiques dans son entreprise.
Crainte d'être un jour au chômageSans surprise, 61% des salariés craignent alors de connaître eux-aussi un jour une période de chômage au cours de leur carrière. Les plus pessimistes sont également les plus fréquemment par des conditions d'emploi dégradées : les femmes (29%) et les seniors (30%) ainsi que les personnes travaillant dans des petites structures (34%). Une peur d'autant plus forte que 7 salariés sur 10 craignent de ne pas retrouver un emploi.
Se former pour rebondir
L'Observatoire social de l'entreprise a également interrogé les salariés sur leur "employabilité", définie comme la "capacité à conserver ou retrouver un emploi (...) grâce à une acquisition continue des compétences", et la façon dont ils la développaient. Malgré leur crainte du chômage, 69% jugent leur "employabilité" plutôt bonne. Pourtant, ils sont peu nombreux à développer leurs compétences, souligne l'Observatoire. Et seulement 39% estiment que leur entreprise leur offre des formations nécessaires.
Quant à leur réseau professionnel, rares sont ceux qui le cultivent : 26% le font au sein de l'entreprise et seulement 17% en dehors de leur lieu de travail. Egalement conscient de leurs possibilités de changer de métier, 40% pensent qu'il sera plus facile de trouver un emploi dans une entreprise proche de leur secteur d'activités actuel.
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