Les cadres hyper-connectés, pour le meilleur et pour le pire
Les cadres sont hyper-connectés à leur travail. Les outils de communication leur permettent de travailler en mobilité mais empiètent aussi sur leur vie privée selon une enquête de l'Apec.

Les cadres sont hyper-connectés c'est un fait. Notre enquête sur la frontière de plus en plus ténue entre vie personnelle et professionnelle (le phénomène du blurring) l'avait déjà montré. Les cadres français sont nombreux à travailler pendant leurs vacances, le soir ou le week-end. Face à cette hyper-connexion liée au développement de l'utilisation des smartphones et la consultation des mails 7 jours sur 7, certains syndicats et même le Syntec revendique un droit à la déconnexion pour les cadres.
Une enquête de l'Apec sur la nouvelle organisation du travail des cadres vient de montrer à nouveau en quoi l'hyper-connexion a des bons et des mauvais côtés pour les cadres.
Un rapport ambivalent à l'hyper-connexion
89% des cadres interrogés par l'Apec reconnaissent que les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont pour conséquence de les faire "travailler hors les murs de l'entreprise". 10% des cadres avouent même ne plus pouvoir se déconnecter totalement, c'est-à-dire de ne plus répondre aux mails ou aux appels téléphonique. Une véritable addiction qui porte un nom : FOMO, acronyme de "Fear of missing out", la peur de rater quelque chose. C'est valable sur les réseaux sociaux, mais aussi pour les échanges professionnels.
Plus de souplesse et plus de travail
Reste que l'hyper-connexion a quand même du bon pour les cadres qui sont souvent en déplacement. Plus de deux tiers des cadres interrogés par l'Apec affirment que cela les rend plus réactifs et qu'ils accèdent plus facilement aux informations. Mais la même proportion (72%) reconnaît que l'hyper-connexion en dehors des horaires conventionnels alourdit aussi leur charge de travail. Et pour plus d'un cadre sur deux, les outils de communication ne facilitent ni le travail collectif, ni les relations avec les collègues.
Un impact sur la vie familiale et personnelle
63% des cadres disent aussi que la connexion en dehors des horaires habituels perturbe leur vie familiale et personnelle, sans que cela améliore leur reconnaissance au travail ou leur motivation. Le bénéfice semble donc plutôt être du côté de l'entreprise qui y gagne en souplesse et en productivité. Les cadres redoutent également, dans leur grande majorité (pour 76% des personnes interrogées), que le travail hors les murs augmentent dans les années à venir.
Une crainte assez légitime pour les cadres qui ont déjà des horaires à rallonge. Ils sont prêts à donner le change, à condition de fixer des limites, ce que certaines entreprises expérimentent déjà. Pour un cadre, la part du travail hors les murs considérée comme acceptable ne devrait pas dépasser 20%. Mais pour le moment, peu d'employeurs mesurent vraiment les conséquences de l'hyper-connexion sur leurs collaborateurs.
- L'enquête de l'Apec a été réalisée en novembre 2014 auprès de 450 cadres du privé
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