De pâtissier à soudeur nucléaire : « Je vis ma meilleure vie chez John Cockerill Services ! »

Le quotidien d’un pâtissier n’a pas grand-chose à voir avec celui d’un soudeur nucléaire. Et pourtant, Loïck Lazzarotto ne regrette pas un seul instant d’avoir choisi cette reconversion pro !

• Chef de Chantier Hydraulique - Grand Déplacement H/F

  Clermont-Ferrand - 63

  CDI

  Voir l’offre

  il y a 5 jours
• Technicien Itinérant de Traitement de l'Eau H/F

  Nancy - 54

  CDI

  2 100 - 2 600 € / mois

  Voir l’offre

  il y a 7 jours
• Assistant Technique - Planification et Contrôle Qualité H/F

  Corbelin - 38

  CDI

  2 400 - 2 600 € / mois

  Voir l’offre

  il y a 10 jours
• Responsable d'Affaires en Électricité Industrielle H/F

  Clermont-Ferrand - 63

  CDI

  Voir l’offre

  il y a 10 jours
• Tuyauteur Nucléaire Chargé de Travaux H/F

  Cruas - Pierrelatte

  CDI

  Voir l’offre

  il y a 15 jours

HelloWork l’a interrogé sur son parcours pour vous aider à vous projeter chez John Cockerill Services. Un groupe international qui recrute (et forme) des profils novices ou expérimentés partout en France !

Une envie de renouveau professionnel

« Après un CAP pâtisserie et un bac pro boulanger-pâtissier, j’ai beaucoup changé d’entreprises pour apprendre le métier de pâtissier, retrace Loïck. Au bout de six ans, j’avais perdu la passion. J’ai donc décidé de changer de voie. »

Désireux de continuer à travailler de ses mains, Loïck s’est réorienté vers la métallurgie et la sidérurgie. « Au bout d’un an, l’entreprise qui m’employait a fermé ses portes. J’ai, par la suite, enchaîné les job datings. » Jusqu’à une rencontre déterminante avec les recruteurs de John Cockerill lors d’une journée alternance.

John Cockerill Services, des hommes & des femmes au service de l’industrie

La spécialité de John Cockerill Services ? Accompagner les industriels dans le montage, la gestion opérationnelle, la maintenance et la modernisation de leurs installations. Présente sur les cinq continents, l’entreprise s’appuie sur un réseau interconnecté d’unités locales d’intervention, d’ateliers et de bureaux d’études spécialisés.

Le groupe propose un large panel de services et équipements afin de répondre aux besoins de son temps : nucléaire, éolien, thermique, traitement des eaux, dépollution de l’air, hydrogène, solaire, solutions intégrées de stockage …

« Leur activité liée au nucléaire m’a tout de suite intéressé, explique Loïck. Mes interlocuteurs m’ont proposé une formation complète de soudeur, suivie d’une intégration directe dans l’entreprise. Ça correspondait totalement à mes attentes, avec, en plus, de belles perspectives d’évolution au sein du groupe et la possibilité de me déplacer partout en France. »

Une POEI pour se former au préalable

Durant l’entretien d’embauche, les recruteurs du groupe ont proposé à Loïck d’effectuer une préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI) pour acquérir les compétences professionnelles requises. Grâce à ce dispositif financé par Pôle emploi, l’ancien pâtissier a pu se former en amont de sa prise de poste.

« La POEI a débuté très vite après cet entretien. J’ai reçu un mail avec le programme détaillé de la formation, qui s’est déroulée sur un mois entier dans différents lieux. Les habilitations sont indispensables, ne serait-ce que pour entrer dans une centrale nucléaire ! »

SCN (savoir commun du nucléaire), RP (radioprotection), CSQ (complément de sûreté et de qualité) … Loïck a passé au total 11 qualifications professionnelles durant cette période. « Les formations comprennent un volet théorique ainsi que des exercices pratiques, précise Loïck.  J’ai été suivi par John Cockerill et Pôle emploi tout du long. Nous faisions le point à chaque étape. »

Un accompagnement sur le terrain les 6 premiers mois

Suite à sa POEI, Loïck a été embauché en CDD le 4 juillet 2022. « On a fait le point puis j’ai signé mon contrat. Je suis ensuite rapidement parti en mission sur le terrain. »

Loin d’être lâché seul dans la nature, le soudeur a été accompagné à ses débuts par le chargé de travaux de chaque site d’intervention. « Pendant la période d’intégration, qui dure environ six mois, on travaille toujours en binôme avec un chargé de travaux. J’ai été très bien accompagné, ce qui m’a permis de gagner en confiance et de progresser rapidement. »

« Il n’y a pas de routine dans le nucléaire ! »

Les tâches de Loïck varient beaucoup selon les missions qu’il effectue. « Il n’y a pas de routine dans le nucléaire ! Je découvre le site d’intervention sur lequel je vais me rendre quand je reçois l’ordre de mission. Je me rends sur place le matin et le chargé de travaux m’explique ce que je dois faire. Je m'occupe, par exemple, du rechargement de soudure sur les rotors à diaphragme, dont les pièces sont abimées par la corrosion à cause de la vapeur d’eau. »

Six mois après sa prise de fonction, Loïck est plus que satisfait de sa reconversion. « C’est un véritable changement de vie, car j’ai choisi de faire des déplacements partout en France. Je suis désormais un vrai nomade ! Dans le nucléaire, il y a énormément de corps de métiers. Ça m’a beaucoup surpris à mon arrivée ! J’apprécie d’échanger avec d’autres personnes et de profiter de leur expérience pour enrichir mes savoir-faire. J’apprends tous les jours quelque chose de nouveau. Je recommencerais demain sans hésiter, c’est vraiment la voie qui me correspond. »

« Ne craignez pas de vous jeter à l’eau »

Si Loïck a choisi de travailler en itinérance, John Cockerill Services offre aussi des opportunités d’emploi pour des profils plus sédentaires, dans le nucléaire, mais pas que. Le groupe intervient dans de nombreux secteurs de l’industrie qui se développe sans cesse, comme, par exemple, l’hydrogène, un secteur porteur pour nos métiers de demain en maintenance. Le tout est « d’aimer le travail bien fait, d’être assidu et rigoureux » pour s’épanouir dans ce milieu.

Vous hésitez encore à postuler ? Loïck a un dernier message pour vous : « L’inconnu fait peur, mais si on ne se lance pas, on regrette plus tard ! Ne craignez pas de vous jeter à l’eau. Au pire, si ça ne vous convient pas, vous pourrez toujours faire machine arrière et retrouver votre ancienne profession. Pour ma part, j’ai bien fait de me lancer, car je vis ma meilleure vie chez John Cockerill ! »

Je découvre les offres d’emploi

Crédit photo : John Cockerill Services