Entrez dans les coulisses des Jeux Olympiques et Paralympiques avec Atos !

Vous vous êtes déjà demandé comment vous pouviez suivre les résultats des Jeux Olympiques et Paralympiques sans accroc ? Derrière le rideau, Atos, leader international du numérique sécurisé et décarboné, est aux manettes des solutions technologiques pour le CIO (Comité International Olympique) et le Comité d’Organisation des Jeux, depuis plus de 20 ans. Prochaine étape ? Paris 2024 !

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Une vie au fil des Jeux

Cécile Autran, Core Operations Manager Paris 2024 chez Atos, évolue en coulisses des JO. Après de nombreuses années à l’étranger, elle a de nouveau posé ses valises en France pour préparer les prochains Jeux… à Paris !

Pour Cécile, du Béarn à Rio, il n’y a qu’un pas. Après ses études de physique dans le Sud-Ouest, elle s’envole à Birmingham, en Angleterre. Cécile « prend goût au voyage » et décide de rester outre-Manche. Elle débute sa carrière en 2001 chez KPMG Consulting, racheté l’année suivante par Atos, et travaille sur des projets de technologies de l’information. Elle vit à Londres, puis aux Pays-Bas. « J’étais à Amsterdam quand j’ai rejoint un programme talent organisé par Atos. C’est par ce biais qu’une proposition de partir à Vancouver est arrivée sur mon bureau. Il s’est avéré qu’il s’agissait des JO de Vancouver 2010 ! », raconte Cécile.

Pour ses premiers Jeux, Cécile rejoint la partie évènementielle d’Atos, en 2008. A la fin de Vancouver 2010, elle rentre à Londres, pour préparer les prochains Jeux d’été. Rebelote après l’Angleterre, Cécile part, cette fois pour quatre ans, vers Rio de Janeiro jusqu’en 2016. Elle revient dans l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, en 2018, pour laquelle elle s’installe en Espagne. « A Madrid, j’étais cheffe de projet Advanced Access Control. Nous implémentons les protocoles de sécurité associés aux accréditations d’accès aux sites de Tokyo », explique Cécile. Et c’est finalement pour son pays natal qu’elle prépare les nouveaux Jeux, depuis 2019.

Délivrer les résultats en temps réel

A quoi travaillent Cécile et son équipe ? « Notre challenge est de nous assurer que la machine est bien huilée ! », affirme Cécile. En résumé, si vous ne remarquez rien d’inhabituel en suivant les Jeux, c’est que leur mission est réussie. Atos répond aux enjeux de cybersécurité des Jeux, mais aussi à ce qui intéresse le grand public : la livraison des résultats !

Pour suivre les compétitions et réaliser leurs émissions depuis les bords des stades, les médias, qui représentent une part conséquente des clients d’Atos, utilisent les applications de l’Olympic Diffusion Systems (ODS). « Quand vous entendez un commentateur parler d’une compétition et présenter les résultats, ils lui sont en fait fournis, en temps réel, par nos applications », résume Cécile.

Voilà pour la partie invisible du travail de Cécile. Un exemple visible aux yeux du public ? Le portail des volontaires. Le comité a lancé une campagne de recrutement en mars dernier, pour soutenir les salariés des Jeux. « La campagne a été vraiment bien menée. Il y a eu six à sept fois plus de candidats que de places de volontaires ! », explique Cécile.

Assurer la continuité des outils

Autre mission importante de Cécile : développer et mettre à jour des applications réutilisables d’une édition à l’autre. « En France, par exemple, le criblage (enquêtes administratives de sécurité) n’est pas effectué avec les mêmes organisations qu’en Angleterre ou au Brésil. Il y a toujours des modifications de ce type à faire. Il faut avant tout garder une continuité dans les processus du Comité d’Organisation », indique Cécile.

S’adapter aux évolutions technologiques

En 20 ans de partenariat, les technologies ont elles aussi grandement évolué. Et pour Cécile, il a fallu s’adapter. « La façon dont on livre les Jeux a vraiment beaucoup changé. On fournit plus d’applications. Le contexte technologique a tellement évolué ! Il y a 20 ans, on ne s’attendait pas à voir des choses sur notre téléphone, notre tablette ou notre montre ! ».

Pour ravir les spectateurs, la synchronisation des résultats doit être effectuée à grande vitesse, illustre Cécile. « Il y une demande de diffusion de données et des résultats de plus en plus conséquente. Ils arrivent par plusieurs canaux possibles et ce, en 0,35 secondes sur site et 2 secondes en dehors, dans tous les appareils possibles. »

Limiter l’impact écologique des Jeux

Une augmentation des volumes de données implique un changement des habitudes. L’enjeu ? Réduire l’impact environnemental des technologies. Les équipes de test et de support d’experts seront désormais regroupées à Madrid pour l’Integration Test Lab et Barcelone pour le centre de commande. « Jusqu’à Rio, nous nous reposions beaucoup plus sur la mobilité des équipes de test. Regrouper les équipes permet de ne plus déménager les ordinateurs et leur mobilier, par exemple », détaille Cécile.

Une équipe internationale

Pour implémenter toutes les fonctionnalités et veiller au bon fonctionnement des applications, l’équipe de Cécile travaille, elle, directement au sein du COJO (Comité d’organisation des Jeux Olympiques), à Paris. Comme la compétition multisports, l’ambiance dans les locaux du Comité est internationale ! « Les équipes du COJO sont formées de gens qui viennent de nombreux endroits du monde et c’est super ! C’est vraiment un melting-pot culturel très riche », dixit Cécile.

Et au-delà de la richesse culturelle, cet aspect international offre aussi des expertises essentielles au bon fonctionnement des applications, selon Cécile : « A chaque nouveaux Jeux, les équipes restent tout simplement parce qu’elles sont talentueuses. Je travaille actuellement avec des personnes avec qui j’ai collaboré à Vancouver, Londres, Tokyo ou Rio ! »

Les Jeux, une aventure émotionnelle

L’équipe dans laquelle évolue Cécile, composée d’une quarantaine de personnes, est très liée. « Nous ne sommes plus seulement des collègues de travail, poursuit-t-elle. On a vécu un bout d’aventure ensemble autour du monde. Pour ceux dont ce sont les premiers Jeux, c’est certainement différent mais, au bout des cinquièmes, pour moi, c’est très fort émotionnellement de faire partie de tout cela ! C’est un environnement intéressant et riche car il cultive une grande ouverture d’esprit. » D’ailleurs, dans les bureaux, tout le monde parle anglais !

Premier rendez-vous pour son équipe ? Une phase de test, au début du mois de juillet, afin de préparer les épreuves de voile qui auront lieu, en 2024, à la Marina du Roucas-Blanc de Marseille. « Nous testons les sites, les personnes, les process et les opérations pour améliorer les Jeux. Nous serons tous prêts le jour J ! », conclut Cécile.

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Crédit photos : HelloWork/Atos