Quels sont les métiers qui emploient le plus de jeunes à la sortie de leurs études ?

Une récente étude de la Dares recense les métiers qui recrutent le plus de jeunes à la sortie de leurs études, en fonction de leur niveau de diplôme.

Les métiers de la manutention, de la mécanique et de l’hôtellerie-restauration pour les non diplômés

Les services de manutention et de la mécanique comptent parmi les activités qui embauchent le plus de jeunes ayant terminé leurs études sans diplôme. Les métiers de caisse, ceux du secteur culturel et de l’hôtellerie-restauration se placent également dans le top 5 des métiers où la part des jeunes sortants d’étude non diplômée est la plus élevée.

Pour rappel, et d’après le ministère de l’Education nationale, un jeune est considéré comme non diplômé quand il a interrompu ses études en fin troisième ou en première année de CAP ou BEP, en quittant donc le système éducatif sans obtenir de diplôme supérieur au brevet.

• Commis de Cuisine H/F

  Pibrac - 31

  CDD

  1 650 - 1 800 € / mois

  ⏱️ 2 mois

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  il y a 19 heures
• Second de Cuisine H/F

  Portet-sur-Garonne - 31

  CDI

  2 186 € / mois

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  il y a 19 heures
• Boulanger - Réf B135cs H/F

  Cesson-Sévigné - 35

  CDI

  1 801,80 - 2 400 € / mois

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  il y a 18 heures
• Plongeur Vacances Scolaires Été Gaulois H/F

  Plailly - 60

  CDD

  1 820 € / mois

  ⏱️ 2 mois

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  il y a 18 heures
• Responsable de Boutique en Boulangerie - Réf Rb68kbs H/F

  Kembs - 68

  CDI

  2 132 - 2 400 € / mois

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  il y a 18 heures

Les métiers de « bouche », les aides-soignants et les manutentionnaires pour les niveaux CAP/BEP

Les jeunes qui sortent de leurs études avec un niveau CAP/BEP s’orientent vers les métiers de bouchers, charcutiers, boulangers... Les aides-soignants et manutentionnaires complètent ce palmarès, qui a vu disparaître les métiers de l’esthétique au cours de la dernière décennie.

Les métiers de l’action culturelle, la vente et l’hôtellerie-restauration pour les jeunes bacheliers

Les titulaires d’un baccalauréat sont généralement présents dans les métiers de l’action culturelle (surveillants d’établissements scolaires, animateurs culturels ou sportifs). On les retrouve également dans les métiers de l’hôtellerie-restauration, mais aussi en tant que vendeurs, caissiers, et ouvriers non qualifiés de la manutention.

Un palmarès qui a peu évolué depuis 10 ans, mais qui laisse derrière lui les métiers de l’armée, de policier et de pompier.

Les métiers du paramédicale, de l’action sociale et de la comptabilité pour les titulaires d’un bac+2

Aucun changement du côté des jeunes diplômés d’un bac+2, ils exercent les mêmes métiers qu’il y a dix ans.

Les titulaires d’un bac+2 se tournent donc vers le domaine du paramédical, vers les métiers de l’action sociale et de l’orientation, ceux de technicien de l’informatique, d’employé de comptabilité et d’employé dans les banques et assurances.

Les métiers d'infirmiers, de sages-femmes et le secteur de la banque pour les titulaires d’un bac+3

Si les métiers des sortants d’un bac+2 n’ont pas évolué, c'est bien différent chez les bac+3.

En effet, les diplômés d’un bac+3 sont aujourd’hui infirmiers, sages-femmes, techniciens de l’informatique, employés de banque, d’assurance et d’administration. Aucun de ces métiers n'apparaissaient dans le précédent palmarès, exception faite des employés de la banque et des assurances.

Les métiers d’ingénieurs, de cadres du bâtiment et de professionnels du droit pour les titulaires d’un bac+5 ou plus

Sans grand changement par rapport à 2007, les jeunes diplômés d’un bac+5 ou plus sont présents dans les métiers les plus qualifiés : ils deviennent ingénieurs informatique, cadres du bâtiment et des travaux publics, professionnels du droit, ingénieurs dans les techniques de l’industrie. Des métiers et des secteurs qui se sont montrés plus protecteurs face à la crise sanitaire que ceux qui embauchent les jeunes les moins diplômés.

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