Jeunes dip', lancez votre carrière avec un volontariat territorial en entreprises !

Mettre un pied dans le monde de l'industrie. Avec le nouveau dispositif du volontariat territorial en entreprises (VTE), le gouvernement souhaite encourager les étudiants en écoles de commerce, d'ingénieurs ou d'universités de s'orienter vers des PME ou des entreprises de taille intermédiaire du secteur dans 12 territoires pilotes. Une expérience d'au moins un an qui permettra aux jeunes de découvrir les entreprises des territoires. Et un bon moyen pour les jeunes diplômés d'enrichir leur CV.

Pour Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, ce nouveau dispositif doit en effet leur permettre de "se faire le cuir" en assistant les dirigeants d'entreprise. Ce programme, ni stage, ni alternance, a été pensé comme une formule "win-win". "Nous voulons soutenir (les entreprises) en leur apportant des compétences, explique M. Attal, mais aussi répondre au besoin de sens qu’expriment de plus en plus de jeunes". Une façon aussi, selon le secrétaire d'Etat de répondre pour ces derniers à leur besoin "d'action et de responsabilité" dans des structures à taille humaine. Une manière aussi de soutenir les PME, des entreprises en général boudées par les jeunes diplômés. Comme le souligne un article des Echos, 57 % des petites et moyennes sociétés déclarent manquer de talents pour croître, encore plus lorsqu'elles sont éloignées des grandes métropoles.

Des aides à l'installation pour les futurs cadres

En charge du dispositif, Bpifrance a identifié environ 400 entreprises "à fort potentiel". Des partenariats ont vu le jour avec des écoles comme emlyon,  Schools à Troyes, European Business School à Paris ou l'université de technologie de Belfort-Montbéliard. Une plateforme recensera bientôt toutes les offres possibles en VTE.

Les collectivités locales seront, elles, sollicitées pour faciliter l'accueil des volontaires. Des passes (sport, transport ou culture) pourraient également leur être proposés, ainsi que des subventions pour accompagner les jeunes dans leur mobilité.

Les concepteurs du VTE espèrent que 2 000 personnes tenteront l'aventure chaque année, et misent déjà sur une centaine de projets à l'automne prochain.