Industrie du futur vs. industrie classique : quelles différences ?

Hassan FARSI rejoint NORMANDISE Pet Food en janvier 2022 après dix ans d’expérience en blanchisserie. Lorsque le technicien de maintenance franchit les portes de l’usine pour la première fois, il découvre un site hyper automatisé : « Les chariots élévateurs déplacent les palettes automatiquement d’un point A à un point B et les lignes de production sont équipées de bras robotisés. Je ne savais même pas que ça existait ! »

Ce type d’équipement est, en effet, loin d’être la norme dans le paysage industriel français. Le fabricant d’aliments humides pour chiens et chats, implanté à Vire (14), a même obtenu le label Vitrine Industrie du Futur. Un titre qui distingue les réalisations industrielles les plus innovantes au niveau national. Hassan vous explique ce que ça change dans son quotidien !

Un plus haut niveau d’expertise

« Dans mon job précédent, je dépannais des machines standards, au fonctionnement assez simple. » Mais ce n’était pas son unique mission : « Je faisais tout, ou presque ! Le matin, je démarrais la chaudière et les machines, je m’occupais de l’inventaire des produits chimiques, je gérais les sous-traitants... Chez NORMANDISE Pet Food, au contraire, on se concentre sur notre cœur de métier. »

Une spécialisation nécessaire pour être en mesure d’entretenir et de réparer les machines ultra sophistiquées de l’usine : « A mon arrivée, je me suis beaucoup appuyé sur la documentation et les modes opératoires formalisés en interne. Aujourd’hui, je les connais presque par cœur ! »

La nécessité de se former en continu

Ce qui ne l’empêche pas de continuer à apprendre tous les jours, bien au contraire même. « Il y a toujours des nouveautés à découvrir, il faut se tenir à la page. L’entreprise a, par exemple, récemment installé une nouvelle ligne de production. J’ai suivi une formation en Allemagne pour me familiariser avec ce nouvel équipement. C’était très intéressant ! »

Des missions ultra stimulantes au quotidien

« Je travaille le week-end sur des horaires de nuit, explique Hassan. La plupart de mes interventions sont correctives. Quand la ligne s’arrête, je gère seul la situation donc il faut être autonome et prendre des initiatives. Dans le cas d’un bras robot défectueux, je dois le remplacer rapidement pour ne pas pénaliser la production. Je m’occupe ensuite de le réparer, à l’aide d’outils connectés aux installations, avant de le remettre en stock. Ce type de dépannage dure huit heures ! »

Et pour cause : chez NORMANDISE Pet Food, les interventions de maintenance mobilisent souvent un large panel de compétences. Ce qui n’est pas pour déplaire à Hassan : « J’adore mon métier, j’ai vraiment plaisir à réparer les machines du site. Automatisme, pneumatique, mécanique… On touche vraiment à tout ! »

La sécurité avant tout

« Quand je travaillais en blanchisserie, les protocoles de sécurité n’étaient pas toujours respectés alors qu’on était en contact avec des produits chimiques. Personne ne me disait de mettre des gants ou un masque. Ici, les procédures sont respectées à la lettre ! »

Une vraie reconnaissance en interne

L’implication d’Hassan a déjà porté ses fruits : « Je suis passé de l’échelon 2 à 4 en seulement un an. Dans d’autres entreprises, certains techniciens y parviennent au bout de 20 ans ! Ça me pousse à m’investir encore plus. » Les postes de management ne le font pas rêver pour autant. « Si demain on me propose de devenir responsable, je refuserai ! J’aime ce que je fais, c’est un métier très intéressant et il y a toujours des choses à découvrir. »

S’il est aussi épanoui à son poste, c’est aussi parce qu’il bénéficie du soutien sans faille de sa direction. « Je me sens écouté et mes responsables me font une totale confiance. Quand j’ai besoin de quelque chose, de nouveaux outils par exemple, je les ai sans difficulté ! »

Le témoignage d’Hassan vous a donné envie de le rejoindre ?

Oui, je postule !

Crédit photo : NORMANDISE Pet Food/HelloWork