Être bien au travail

L’Île-de-France, 3e métropole mondiale du coworking

Par Guirec Gombert • Mis à jour le 22 janvier 2018 à 18h30, publié en mars 2016

Plus de la moitié des tiers-lieux sont implantés à Paris notamment dans le Nord-Est de la capitale, où les loyers sont moins élevés, selon une étude du Centre d’observation économique régional de la CCI Paris-Ile-de-France (Crocis).

L’Île-de-France, 3e métropole mondiale du coworking

Quel modèle pour les espaces de coworking ? Selon une étude menée par le Centre d’observation économique régional de la CCI Paris-Ile-de-France (Crocis), économiquement c’est encore flou, d’autant que la mode liée au coworking a incité de nombreux entrepreneurs à se lancer sur ce marché. Mais tous ne sont pas capables de remplir ces espaces et à les pérenniser. D’autant que la location de courte durée et sans engagement ne permet pas de connaître par avance le chiffre d’affaires à venir. Néanmoins note le Crocis, l’Ile-de-France est un territoire qui se prête bien au coworking. Le secteur tertiaire y est fortement représenté et sa population de cadres, d’ingénieurs et de professions intellectuelles sont les plus à même de télétravailler. De même, la saturation des transports en commun justifie de plus en plus le recours au travail à distance.

77 tiers-lieux à Paris

Sur les 138 tiers-lieux que compte l’Ile-de-France, 77 sont regroupés à Paris, dont une majorité dans le Nord-Est de la capitale pour bénéficier de loyers moins élevés. Mais aussi un espace où se concentre davantage d’indépendants et de freelance. Une nouvelle forme de partage de bureaux apparaît mettant en relation les entreprises qui ont des bureaux vacants et des actifs à la recherche de postes flexibles.

Majoritairement, ce sont les indépendants (62%) qui utilisent les espaces de coworking puis 38% de salariés travaillant pour des TPE et PME.

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