Temps de travail : 63% des français ont des horaires atypiques

En 2014, le travail le samedi concernait 39% de la population des travailleurs, suivi du travail le soir (25%) et du travail le dimanche (21%). Par ailleurs, l'étude montre que cette évolution des horaires n’impacte pas les catégories socioprofessionnelles de la même manière.

A chacun son horaire atypique

Le travail le samedi et le dimanche concerne principalement les agriculteurs (88%), les artisans- commerçants (72%) et les chefs d’entreprise, suivis par les employés (44%). Le travail le weekend est généralement couplé à des horaires tardifs ou variables d’une semaine à l’autre.

Les 21% d’actifs travaillant le dimanche viennent principalement des secteurs de la sécurité, du médical et du social. Les cadres, eux, ont une forte propension à travailler à domicile (36%) quand la moyenne des travailleurs exerçant de chez eux est de 15%. Chez les employés, presque la moitié travaille le samedi (44%), quand le travail le dimanche ne représente qu’un quart de cette catégorie socioprofessionnelle.

Chez les ouvriers, une forte proportion est concernée par des horaires de nuit ou du soir, ainsi que le samedi. Sont concernées principalement les professions du tertiaire comme la fonction publique (infirmières, policiers, militaires, etc) ainsi que les ouvriers qualifiés des industries.

Le temps partiel : un « non-choix » pour les femmes 

Un peu à part, le temps partiel concerne presque 19% de la population des actifs occupés et tend à croître d’année en année, situant ainsi la France dans la moyenne de l’UE (20%). Et à l’instar des pays européens, le temps partiel en France concerne principalement les femmes (30,8% contre 7.8% pour les hommes). Ces dernières affirment à 43% « subir » cette organisation de travail en temps partiel. Parmi les actifs concernés par le temps partiel, on trouve également les jeunes, les seniors et les salariés peu qualifiés et peu diplômés.

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