« Je préfère qu’on me vanne, c’est le meilleur moyen de dédramatiser le handicap ! »
La différence de Louis ne l’a jamais empêché d’atteindre ses objectifs. Chez Sopra Steria comme dans la vie !

Lorsque Louis Petit prend la parole, on est tout de suite frappé par sa force de caractère. « Le handicap n’est pas tabou pour moi. Je n’hésite pas à en parler et même à en rire. Il m’est aussi arrivé d’en tirer parti. Il n’y a pas de mal à se servir des points positifs ! »
« Je ne veux pas être trop assisté au quotidien »
Louis a postulé au service IT de Sopra Steria il y a un an tout pile. Lors de l’entretien d’embauche, il évoque son statut très rapidement. « Je ne peux de toute façon pas camoufler mon handicap. Étant atteint d’une amyotrophie spinale*, je me déplace en fauteuil. »
Attentif à ses besoins, le recruteur lui demande s’il faut prévoir des aménagements spécifiques. Ils seront plutôt minimes : « Je télétravaille trois jours au lieu de deux et bénéficie d’un transport entre mon domicile et mon lieu de travail. »

Il faut dire que Louis n’a pas l’habitude de se reposer sur les autres. « Je ne veux pas être trop assisté au quotidien. Je m’adapte facilement et cherche toujours des solutions pour vivre le plus normalement possible. » Une capacité qu’il a dû développer très jeune pour évoluer dans un monde pensé par et pour les personnes valides. « J’ai fait mes études sans aide particulière, même si l’école était assez ouverte quand j’avais une demande. Mon handicap n’a absolument pas influencé mon processus de recrutement, ni positivement, ni négativement. Le sujet a été plus anecdotique qu’autre chose ! » tient-il à souligner.
« Du moment que ma tête fonctionne, tout va bien ! »
Louis a tout de même apprécié d’être mis en relation avec la mission handicap de Sopra Steria. « J’ai eu un point juste après mon embauche. Mes interlocuteurs ont été à l’écoute, ils m’ont incité à leur faire part du moindre de mes besoins. » Louis a saisi la perche pour remonter « quelques détails insignifiants pour [lui] mais qui peuvent être un frein pour d’autres personnes ». Il prend l’exemple des box de réunion pour deux personnes, non accessibles en fauteuil. « Il ne faut pas se prendre la tête. Même si je suis seul, je n’hésite pas à réserver une salle pour cinq personnes ! »
Quant au poste en lui-même, la prise en main s’est déroulée sans accroc. « J’ai été recruté comme chef de projet PMO (Product management officer). Mon rôle est de piloter des projets liés à la cybersécurité pour différents clients. C’est un métier basé sur l’intellect : je n’ai besoin que de mes mains pour travailler sur ordinateur. Du moment que ma tête fonctionne, tout va bien ! »
« Mes collègues sont toujours là pour m’aider, je suis très entouré »
Pour le reste, « je n’ai pas de contrainte particulière, mis à part l’autonomie au quotidien ». « Mais mes collègues sont toujours là pour m’aider, je suis très entouré. » Louis a su les mettre à l’aise à son arrivée : « Personnellement, je n’ai pas envie que mon entourage soit formé au handicap « générique ». Je préfère expliquer le mien et quel comportement adopter avec moi. » Louis ne cherche pas de bienveillance à outrance, loin de là. « Je préfère qu’on me vanne car c’est le meilleur moyen de dédramatiser le handicap ! »
Pour autant, Louis ne fait pas de son cas une généralité : « Je sais que certaines personnes sont plus sensibles et peuvent avoir besoin d’être davantage accompagnées et rassurées. Ce n’est simplement pas ma façon de voir les choses. Mon handicap fait partie de moi. Si ça te plaît, tant mieux, si ça ne te plaît pas, tant pis ! »
« Le handicap ne définit pas une personne »
Vous l’aurez compris, Louis ne se laisse pas facilement abattre. « Je ne comprends pas qu’un handicap puisse empêcher quelqu’un de postuler. Au pire, on n’est pas rappelé, au mieux on est considéré comme un candidat lambda. Notre statut peut même interloquer le recruteur. C’est l’occasion de dédramatiser la situation, de se démarquer avec des anecdotes originales qu’il n’a sans doute jamais entendues. C’est une chance pour l’entreprise car on est très peu à faire de grandes études en France ! »
Et quand on s’est pris des murs par le passé ? « Cela ne m’est jamais arrivé mais mon meilleur ami y a été confronté. Il craignait de postuler à nouveau. Je lui ai dit « il faut que tu travailles, donc qu’est-ce que tu attends ? ». A trop réfléchir, on finit par se perdre. Et puis le handicap ne définit pas une personne. Si la compétence et la motivation sont là, il faut foncer ! »
* Les amyotrophies spinales sont des maladies neuromusculaires rares caractérisées par une atrophie des muscles et une dégénérescence progressive des neurones moteurs.


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