Les habitudes du vendredi au bureau dévoilées dans une nouvelle étude

Le rapport d'étude « Les salarié(e)s et le vendredi au travail : c’est déjà le week-end ? » réalisé par FLASHS pour Hostinger en ce mois de septembre explore les comportements des salariés et des dirigeants concernant le travail le vendredi dans le secteur des services. L'enquête a été réalisée entre le 23 et le 29 août 2024, auprès de 1 000 salariés et 1 000 dirigeants d'entreprises du secteur tertiaire. Voici les principaux points à retenir :

Des profils plus assidus que d’autres

À la veille de partir en week-end, vous aurez plus de chances de croiser vos collègues féminins que masculins : 55 % des femmes se rendent systématiquement au bureau le vendredi, contre 46 % des hommes. Il n'est pas certain, en revanche, que vous y verrez votre boss : 42% des dirigeants d’entreprise se rendent systématiquement au bureau ce jour-là, contre 51% des salariés.

Un absentéisme qui n’est pas dû qu’au télétravail : près de la moitié des dirigeants constatent une hausse des arrêts maladie le cinquième jour de la semaine. D’ailleurs, 18 % des salariés ont déjà pris un arrêt maladie un vendredi sans être réellement malades !

Une tendance qu'avait déjà pointée Challenges en février dernier, en relevant les chiffres de la RATP : la fréquentation des métros et RER a chuté de 15% le vendredi depuis le Covid, contre 10% les autres jours.

Une atmosphère plus détendue… et moins productive

La moitié des salariés (50 %) perçoivent le vendredi comme une journée plus détendue que le reste de la semaine. Cette perception est plus marquée chez les jeunes (moins de 35 ans) et chez les dirigeants (61 %).

28 % des salariés admettent travailler moins le vendredi, et près d'un tiers des dirigeants estiment que leurs employés sont moins efficaces ce jour-là. 67 % des salariés reportent au lundi des tâches qui auraient pu être réalisées le vendredi. Ce phénomène est encore plus marqué chez les dirigeants (81 %). 

Rendre le vendredi plus attractif ?

Parmi les initiatives proposées pour rendre le vendredi plus agréable, partir plus tôt est la plus plébiscitée par les salariés (37%), suivie par les petits déjeuners ou déjeuners d'équipe (26%) et les activités de cohésion d’équipe (18%).

Et si on supprimait tout simplement le vendredi travaillé ? Si la semaine de 4 jours était mise en place, l’étude d’Hostinger montre en tout cas qu’une grande partie des salariés (46%) préféreraient ne pas travailler le vendredi.