Grève des transports : quels sont vos droits en cas de retard ?
Les grèves des transports impactent de nombreux cadres devant se rendre au travail. Quels sont vos droits si vous ne parvenez pas à vous y rendre faute de train ou de métro ? Votre employeur peut-il vous pénaliser en cas de retard ? Cadreo vous informe.
Ai-je le droit de ne pas aller au travail ?
Non, vous devez faire en sorte de vous y rendre. Ne constituant pas un danger grave et imminent pour votre santé, il n’est pas possible de faire jouer son droit de retrait (refuser d’aller s’installer à son poste de travail) y compris lors de mouvements de grèves.
Toutefois, selon le Code du travail, une absence ou un retard ne peut pas entraîner de sanction disciplinaire à condition de les justifier. Plusieurs moyens existent comme un communiqué de la SNCF ou de la RATP, des articles de presse prévenants de mouvements de grève sur votre ligne, ou encore des captures d’écran du trafic routier bloqué.
Les employeurs se montrent généralement compréhensifs, notamment si vous faites preuve de bonne foi. En cas d’absence ou de retard, n’oubliez pas de l’avertir rapidement (SMS, mail, appel).
Bon à savoir : les jours de grève ne constituent pas un motif suffisant pour refuser un déplacement professionnel. Là encore, votre employeur peut faire preuve d’indulgence selon l’ampleur des difficultés.
Que peut faire votre employeur ?
Si l’incapacité à se rendre sur son lieu de travail est justifiée, l’entreprise ne peut pas vous sanctionner. En revanche, elle n’a pas non plus l’obligation de vous rémunérer.
Lors d’un retard ou d’une absence, elle peut ainsi décider de procéder à une retenue sur salaire strictement proportionnelle à vos heures d’absence, sauf si un accord collectif existe. Pour ne pas subir de perte de rémunération, vous pouvez proposer à votre employeur de :
rattraper les heures perdues une fois ;
requalifier l’absence en congé payé ou RTT.
Les cadres soumis au forfait jour ne sont toutefois pas concernés. Dans leur cas, le retard n’a pas d’incidence sur le salaire… Mais ils devront toutefois s’organiser de leur mieux pour réaliser leurs missions malgré tout.
Quelles solutions alternatives aux trains et métros ?
Si le mouvement de grève se poursuit, plusieurs moyens s’offrent à vous comme :
le vélo ;
la trottinette (électrique ou non) ;
le covoiturage : il peut s’organiser avec ou plusieurs collaborateurs ;
un taxi ou un Uber : il est parfois possible de faire passer le prix de vos courses en notes de frais.
Depuis le début de la crise sanitaire, le télétravail est mieux perçu par les employeurs. Si certains se montrent encore réfractaires, d’autres accordent plus facilement des journées en remote… notamment quand les grèves puisent de l’énergie et provoquent stress, inquiétude et irritabilité aux salariés.
Si l’employeur se montre arrangeant, il peut être également intéressant de demander des horaires plus flexibles, de travailler dans un espace de coworking ou de se rendre dans un local de l’entreprise plus proche de votre logement.
Crédit photo : sculpies - stock.adobe.com
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