Grande Démission : les Français moins tentés de changer d'emploi que leurs voisins
Un salarié sur six en France envisage de démissionner au cours des douze prochains mois contre un sur cinq au niveau mondial.

C’est l’une des conclusions de l'étude internationale du cabinet de conseil PwC : si la Grande Démission se propage partout dans le monde, elle touche moins l’Europe et la France que les autres continents.
La France préservée de la Grande Démission ?
D’après l’enquête Global Workforce Hopes and Fears de PwC (52 195 salariés actifs interrogés à travers 44 pays, dont 2 138 personnes en France), la Grande Démission ne devrait toucher que modérément le continent européen cette année.
Seuls les Irlandais (21%), Luxembourgeois (25%) et Danois (22%) sont au-dessus de la moyenne mondiale (20%) des intentions de démission. Les salariés de République Tchèque (12%), de Belgique (13%), de France et des Pays-Bas (15%) sont quant à eux moins enclins à démissionner que dans le reste du monde.
Si les Etats-Unis sont dans la moyenne, après l’impressionnante vague de démissions qui a frappé le pays l’année dernière (au moins 38 millions de démissions en 2021), d’autres nations risquent d’être touchées de plein fouet courant 2022. C’est le cas de l’Inde et de l’Afrique du Sud (34%), de l’Arabie Saoudite (33%) ou encore des Emirats arabes unis (32%). La Chine apparaît en revanche nettement en retrait de cette tendance de fond (13%).
Malgré ces prévisions qui tendent à relativiser l’importance du phénomène dans l'Hexagone, 469 000 salariés en CDI ont démissionné depuis le début de l’année selon la Dares. Et plus d’un tiers des salariés qui ne peuvent pas télétravailler, les fameux travailleurs de première ligne, envisageraient de démissionner dans les six prochains mois selon une étude du cabinet BCG.
Le salaire comme critère numéro 1
En France comme ailleurs, la question du salaire est au cœur des préoccupations. Sept salariés sur dix dans le monde et 58% en France l’évoquent comme la principale raison les poussant à changer d'emploi, suivis de près par l’épanouissement professionnel (55% en France contre 69% au niveau mondial) et la possibilité d’être soi-même au travail (51% en France contre 66% au niveau mondial).
Ainsi, 35% des salariés à travers le monde envisagent de demander une augmentation de salaire au cours des douze prochains mois, avec de fortes disparités selon les secteurs : les employés de la Tech, secteur en tension, sont par exemple 44% à vouloir solliciter une hausse de salaire contre seulement 25% dans le secteur public. En France, les cadres devraient connaître une année record en termes de revalorisation salariale.
Enfin, l’étude met en évidence le fossé générationnel. Les jeunes travailleurs de la Gen Z (18/24 ans) ou les milléniaux (26/41ans) sont respectivement 27% et 23% à vouloir changer d’emploi dans les douze mois à venir. A l’inverse, la génération X (42/57) ou les Baby-boomers (plus de 58 ans) ne sont que 15% et 9% à envisager la démission.
Crédits photo : Vadym/stock.adobe.com
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