30 % des Français gonflent leurs notes de frais

Les Français sont-ils les champions des notes de frais ?, interroge dans une étude dévoilée lundi 10 septembre, Wity, société d'expertise comptable. Selon ses résultats, 85 % des femmes et 91 % des hommes en font régulièrement pour un montant allant de moins de 50 euros (26 %) à plus de 400 euros mensuels (24 %).

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Quels sont les frais les plus gonflés ? 

Majoritairement, les Français n'exagèrent pas le montant de leurs notes de frais. 70 % déclarent ne pas chercher à tricher avec l'administration. Toutefois, pour les 30% restants, plus de 60% gonflent leurs frais de déplacement, 50% de repas et 43% d'hébergement.

Les hommes sont les plus adeptes des notes de frais (91 % contre 88 % des femmes) mais l'étude ne précise pas si c'est parce qu'ils font passer plus de choses que les femmes auprès de leur employeur. Ce qui est certain c'est que les salariés estiment que leurs collègues essaient de tricher (66 %), les femmes encore plus que les hommes (77 % d'entre elles partagent ce sentiment contre 53 % de leurs homologues masculins).

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Méconnaissance des frais remboursables

Les salariés ne maîtrisent pas totalement les notes de frais. Même s'ils en font régulièrement, ils pensent pouvoir se faire rembourser davantage de choses que ce que la loi autorise. Seuls 7 % d'entre eux connaissent parfaitement les frais remboursables, à savoir : les frais de déplacement, d'hébergement, de repas, de télétravail, de matériels d'équipements ainsi que des frais divers. Certains pensent toutefois qu'ils peuvent se faire rembourser des frais d'habillement (7 %), de notaires (2 %) et même de santé (12 %).

Frais réels ou forfaits ?

Du côté des employeurs, on privilégie le remboursement des frais réellement engagés (94 %), loin devant les forfaits (5 %) ou encore les déductions supplémentaires. Dans 83 % des cas, les employeurs acceptent les notes de frais de leurs salariés. Et s'ils ont parfois l'impression que les salariés essaient de tricher, l'étude révèle que les salariés perdent souvent leurs justificatifs de notes de frais, notamment les femmes (71 % d'entre elles contre 43 % des hommes). "Un fait qui conforte que la gestion des notes de frais est un sujet problématique pour 65% des femmes mais seulement pour 33% des hommes", conclut l'étude.

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