Vous n’êtes pas financier ? Découvrez l’univers de la finance pour votre organisation avec emlyon business school

Les chefs de projet et managers, au croisement des différents services de l’entreprise, sont amenés à dialoguer avec les équipes de la direction financière et/ou l’expert-comptable de la société en question. Cependant, comment échanger avec de tels interlocuteurs quand on ne parle pas leur langage ? Le certificat Finance pour non financier (FNF) d’emlyon business school, entend vous former à ce jargon si particulier !

« On vient chercher ce dont on a besoin, à savoir : monter en compétence sur les thématiques du chiffre, explique Sandrine Vivian, directrice académique de l’Executive Master, composé de plusieurs modules dont la formation FNF. La finance est à la croisée des chemins dans l’entreprise ainsi que dans les associations, les ONG etc. Elle est un vocabulaire que tout manager, dirigeant, chef de projet et entrepreneur doit posséder. » L’idée du certificat ? Couvrir ces notions en six jours via une méthode « chirurgicale ».

Comprendre les mécanismes de la finance

Afin d’explorer toutes ces connaissances de manière efficace, la formation d’emlyon a été pensée en deux temps par l’équipe pédagogique, précise Sandrine Vivian. « Les trois premiers jours, on va se concentrer sur ce qu’est la finance, et comprendre un bilan ou un compte de résultats », poursuit-elle. Cette première phase permet, en fait, de comprendre les mécanismes de la finance et tenter de s’approprier le vocabulaire des chiffres.

Pour ce faire, les participants devront acquérir les compétences suivantes : évaluer la performance financière et le risque économique de leur unité (le diagnostic financier) ainsi que la contribution de leur unité à générer de la trésorerie, car « le chiffre d’affaires est la vanité, la marge est la nécessité et la trésorerie est la réalité », souligne la directrice académique. Enfin, ils apprendront à évaluer de manière globale un projet et sa contribution à la création de valeur (rentabilité, outils d’aide à la création d’investissement). Selon Sandrine Vivian, « tout le monde est intéressé par cette partie. Un directeur d’usine comme un chef de produit marketing peut avoir des investissements à réaliser. Il doit avoir la capacité de dire si le projet va être rentable. »

Une pédagogie par l’action

Les trois jours suivants portent sur la fonction et le métier de contrôleur de gestion. « La plupart des gens ne le savent pas, mais ils ont déjà tous fait du contrôle de gestion ! soutient Sandrine Vivian. Ces trois jours sont divisés en trois temps. Les méthodes de calcul de coût d’abord. Il y a pléthore de méthodes donc l’idée est de savoir laquelle est la plus appropriée en fonction des besoins de l’entreprise. » La seconde partie porte sur l’établissement des budgets et la dernière, sur les tableaux de bord de pilotage. « Cette troisième partie a été conçue avec un business game, précise Sandrine Vivian. Nos participants pratiquent le contrôle de gestion : ils sont lancés dans une entreprise virtuelle au sein de laquelle ils vont devoir vendre, fabriquer et gérer la rentabilité et la trésorerie. »

Car le certificat FNF d’emlyon est avant tout une formation pratique, composée d’un groupe réduit à l’objectif commun : « Acquérir des compétences dans des disciplines redoutées par beaucoup et pourtant essentielles. C’est une pédagogie par l’action ! appuie Sandrine Vivian. Il y a des concepts à intégrer, c’est indéniable, mais c’est avant tout un apprentissage pratico-pratique. Ces thématiques de la finance ne relèvent pas de l’intuition. Certains concepts vont nécessiter de la répétition pour être bien compris et, à la fin de la formation, nos participants doivent continuer à pratiquer afin que la théorie devienne un réflexe. C’est une formation intensive mais participative. »

« La thématique du chiffre est incontournable »

Cette montée en compétence par la pratique peut combler différents besoins, ajoute la directrice pédagogique. « La personne peut vouloir monter dans la ligne hiérarchique et, dans ce cas, la thématique du chiffre est incontournable. Nous avons aussi des personnes issues de fonctions comptables qui voient que leur métier est en train de s’éteindre. On estime d’ailleurs que la saisie comptable aura disparue dans trois ans, indique Sandrine Vivian. Cela permet aux comptables de préparer le coup d’après ! »

Une troisième population complète le tableau : celle des entrepreneurs. « Les créateurs d’entreprise vont se faire aider d’un expert-comptable, cependant ils veulent être un peu autonomes et avoir la capacité de raisonner seuls face à un bilan, un compte de résultat. La finance, c’est un juge de paix. Elle vient valider des décisions marketing, commerciales et stratégiques », développe Sandrine Vivian.

Le partage de ce vocabulaire commun pendant la formation n’était pas chose acquise il y a encore quelques années, concède Sandrine Vivian. « Pendant très longtemps, jusqu’à il y cinq ou dix ans, les financiers avaient une sorte de « pouvoir » parce qu’ils avaient la connaissance et l’information sur le sujet. Aujourd’hui, nous sommes dans un monde de l’information où on peut tout partager. Les financiers aussi sont en train de se reconsidérer parce que les gens ont envie de comprendre les données et notamment les managers », continue-t-elle. Un monde de la finance qui évolue tellement, que le secteur est lui aussi bousculé par les enjeux de développement durable : des notions étudiées pendant le module. Prêt à vous plonger dans l’univers de la finance ?

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