Femmes managers : « Notre parole a autant de valeur que celle d’un homme »

Etre une femme chez GRENKE, ce n’est pas oublier ses envies de carrière ni même de maternité. Amélie Labbé, responsable du service Fin de contrat et Emmanuelle Martos, responsable du service Marketing et Communication partagent leurs beaux parcours avec HelloWork.

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Devenir manager sans sacrifier sa vie personnelle, c’est possible quand on est bien accompagné par son entreprise. Les missions et carrières d’Amélie et Emmanuelle sont très différentes. Elles ont cependant un point commun : elles représentent des parcours exemplaires au féminin. Pour Amélie, tout a débuté par un BTS assistante de gestion PME PMI. « J’ai commencé dans une entreprise qui faisait du négoce en éclairage public et mobilier urbain. J’y ai travaillé pendant huit ans comme assistante commerciale avec, au fil du temps, des responsabilités supplémentaires sur des sujets administratifs et comptables », raconte-t-elle.

Il y a huit ans, Amélie intègre GRENKE Location à Rouen (Seine-Maritime), toujours en tant qu’assistante commerciale. « A l’époque, c’était une création d’agence. On est arrivés à deux, avec mon responsable. Désormais nous sommes six et, depuis le 1^er avril, je suis manager d’un nouveau service créé pour gérer toutes les fins de contrat. Je suis restée à Rouen mais mon équipe est à Strasbourg », précise-t-elle.

« On m’a fait confiance »

Après un DUT information – communication des entreprises et publicité, Emmanuelle passe des concours passerelle pour intégrer une école de commerce. « J’ai rejoint l’EM Strasbourg pendant trois ans dont une année à l’étranger, en Autriche. A la fin de mes études, j’ai effectué deux stages. Le premier en RH, et ça ne m’a pas plu. J’en ai fait un second en marketing et communication et là, j’étais sûre de mon choix ! Ensuite, j’ai commencé à chercher du travail », retrace-t-elle.

Emmanuelle trouve un premier poste de responsable communication dans une SSII : « Je suis restée trois ans, c’était très formateur ! Quand j’ai décidé de partir, j’ai rejoint GRENKE, aussi pour une création de poste. Au départ, mes missions étaient très portées sur le marketing puis les choses ont évolué. J’ai construit toute l’offre marketing et communication, je fête mes dix ans d’entreprise cette année », précise-t-elle. Jusqu’en 2019, la responsable de service est seule à son poste. Elle recrute une première personne dans le cadre d’un congé maternité, puis une seconde. « Aujourd’hui on est trois, plus un alternant. C’est vraiment une chouette expérience, autant humainement que sur l’aspect professionnel ! On m’a fait confiance, donc j’ai pu mettre en place les choses comme je le voulais », ajoute-t-elle.

« On est traitées sur un pied d’égalité »

En retraçant leur parcours, les deux collègues s’accordent sur un point : être une femme n’a jamais été un frein à leur évolution interne. Elles ont même été particulièrement soutenues par les collaborateurs masculins. « On est traitées sur un pied d’égalité ! Je n’ai jamais eu de remarques particulières », affirme Amélie, pour qui les rares difficultés sont venues de l’externe. « Au départ, j’étais en contact régulier avec des partenaires extérieurs, continue-t-elle. C’est arrivé quelques fois que j’ai des remarques par lesquelles on me faisait comprendre que j’étais une femme, une assistante, et que ma parole n’avait pas trop de valeur. Ce qui était bien, et c’est toujours le cas d’ailleurs, c’est que ma hiérarchie était toujours là pour prendre la relève. » Une vraie solidarité, en particulier avec Ludovic, son responsable pendant huit ans. « Il m’a dit plusieurs fois, s’ils t’embêtent, tu me le dis ! Moi j’y vais, je te défends ! C’est agréable et réconfortant de savoir qu’on est soutenue et que notre parole a autant de valeur que celle d’un homme », appuie Amélie.

Une entraide et une cohésion également observées par Emmanuelle. « Il n’y a pas de différence de traitement, au contraire. Je pense qu’en tant que femme, surtout dans un poste à responsabilité, c’est une chance d’être chez GRENKE. Je n’ai, par exemple, pas du tout été stressée de partir en congé maternité. Il n’y a pas cette menace de se dire : « Si je m’absente, qu’est-ce qui va se passer à mon retour ? » C’est un environnement bienveillant et la hiérarchie connaît nos impératifs personnels », insiste-t-elle.

L’annonce d’une grossesse, une appréhension qu’elle partageaient toutes les deux avant leur arrivée dans l’entreprise. « Quand je suis tombée enceinte, on était une toute petite équipe à l’époque, trois personnes. J’avais peur d’annoncer ma grossesse car je pensais : « Cela va déstabiliser toute l’équipe, ce sera inconfortable pour tout le monde » etc. Je suis allée voir mon responsable à tâtons qui m’a regardé et m’a dit « Mais c’est génial ! C’est une bonne nouvelle ! » se souvient Amélie. Même son de cloche du côté d’Emmanuelle : « J’ai eu deux enfants de manière très rapprochée et quand je suis revenue de mon premier congé, j’étais enceinte. Je ne me sentais pas à l’aise et j’appréhendais l’annonce. Je me disais : « Comment est-ce que je vais l’annoncer, comment est-ce que cela va être pris ? » Passé l’effet de surprise, finalement, cela s’est très bien passé ! » illustre-t-elle.

« La personne est considérée dans son ensemble »

Un caractère humain de l’entreprise qui se retrouve dès l’intégration des nouveaux collaborateurs expliquent-elles. « J’ai été très bien accueillie et très bien accompagnée, confirme Amélie. C’était une création d’agence et je devais me former à Paris. Le service RH m’a tout de suite demandé comment je voulais m’organiser durant les semaines de formation et si je préférais rentrer chez moi ou loger sur place. Au départ, j’avais demandé à dormir à Paris puis j’ai été contrainte, pour raisons personnelles, de demander à rentrer tous les jours. Cela s’est fait sans difficulté et j’ai trouvé que c’était rassurant d’arriver dans une société et qu’on réfléchisse, dès le départ, à ce qui était le plus confortable pour ma vie personnelle. » Un constat appuyé par Emmanuelle : « On n’est pas juste un collaborateur qui vient travailler et qu’on paye à la fin du mois ! La personne est considérée dans son ensemble. Mon évolution s’est ainsi faite naturellement ! Il a fallu recruter, car la charge de travail est devenue trop importante. » 

Au fil du temps, Amélie a évolué d’assistante commerciale à responsable. « Au bout de six ans, on m’a proposé de devenir commerciale sédentaire puis, il y a eu une réorganisation des services dans l’entreprise, avec, entre autres, la création d’un nouveau service pour centraliser la gestion des fins de contrats dans toute la France. Le poste était ouvert à tous les collaborateurs de GRENKE, rattachés au siège ou non. C’était une nouveauté de proposer un poste détaché. J’ai tenté ma chance et ça a fonctionné pour moi ! » relate-t-elle. 

« Chez GRENKE, on a vraiment la possibilité d’être soi-même. Il n’y a pas besoin de jouer tel ou tel rôle ! La personne est prise en compte à la fois pour son travail et pour sa personnalité. Un collaborateur sérieux et humain a toutes ses chances ! » conclut Emmanuelle.

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Crédit photos : HelloWork/GRENKE