Selon une étude, 3 salariés sur 4 ont déjà vécu une histoire avec un collègue

Réalisé auprès de 1 100 personnes en ligne aux Etats-Unis, ce sondage de LiveCareer nous en apprend plus sur les relations amoureuses au travail et leur perception.

75% des salariés auraient déjà vécu une histoire au travail

Selon le coach Brandon Smith du site The WorkplaceTherapist, interrogé par CNBC, cette proportion n’a rien d’étonnant et les histoires romantiques au travail sont compréhensibles : « En admettant que les gens aient du mal à trouver d'autres personnes ayant des intérêts similaires, le travail est un endroit où ils peuvent facilement trouver ce qu’ils recherchent. »

Pour autant, si Brandon Smith admet que « c’est rarement une bonne idée », ce n’est pas vraiment le cas des sondés. Les trois quarts d’entre eux ne voient en effet aucun problème dans le fait de sortir avec un ou une collègue et 71% ne voient rien de mal au fait d’avoir une histoire avec son manager. Une tolérance générale qui donne un sacré coup de vieux à la règle du « no zob in job ».

Et force est de constater que la bagatelle entre collègues est plus répandue qu’on ne pourrait le croire selon cette étude : 70% des répondants ont déjà flirté avec un collègue, 59% ont déjà eu une relation sexuelle avec un collègue et 67% ont déjà connu un collègue qui trompait son conjoint au travail. Une tolérance qui s’explique aussi en partie par une forme d’optimisme : 73% des sondés ont déjà connu quelqu’un qui a rencontré son futur conjoint au travail.

Des romances qui ne sont pas sans conséquence

Si les salariés interrogés sont tolérants, ils n’en sont pas moins lucides sur les conséquences d’une romance entre collègues. Pour près des trois quarts d’entre eux, ce n’est pas un comportement professionnel (73%), cela amène à une baisse de la productivité (74%) et conduit à du favoritisme (75%).

Mais l’amour triomphe toujours ! Près de 8 sondés sur 10 estiment que l’on peut trouver son âme sœur sur son lieu de travail. En revanche, une proportion similaire estime également qu’ils quitteraient probablement leur emploi s’ils entamaient une relation romantique avec un collègue de travail. Love or job, il faudrait donc choisir…

Et en France ? Dans un sondage Ifop de 2018, les Français n’étaient que 35% à avouer avoir eu des relations sexuelles avec un collègue mais 41% à avoir déjà fantasmé sur un collègue de travail. Serions-nous plus rêveurs que loveurs ? Pas si sûr puisque 53% affirmaient avoir déjà entretenu une relation avec un collègue à l’insu des autres salariés de l’entreprise (33% assuraient d’ailleurs s’être déjà livrés à des ébats sexuels sur le lieu de travail). En revanche, 12% seulement expliquaient avoir rencontré leurs conjoints au travail. Sacrés Français.

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