Entretien d'embauche : 5 erreurs à éviter pour réussir les premières minutes

Une phrase, un geste, un détail vestimentaire… Le recruteur scrute vos faits et gestes dès les premiers instants où vous franchissez la porte. Selon une étude de Robert Half, un tiers des recruteurs se font leur avis en moins de 10 minutes. Les premières minutes d'un entretien d'embauche sont donc déterminantes : en un clin d'œil, votre candidature peut basculer, sauf si vous êtes correctement préparé ! Ne laissez pas ces 5 erreurs ruiner vos premières minutes d'entretien.

1. Négliger sa préparation

Être en retard à cause d’une hésitation sur la ligne de bus n'est pas la meilleure manière pour réussir ses premières minutes. Organisez-vous en avance pour ne pas être en retard ! Repérez le lieu du rendez-vous pour ne pas être démuni au dernier moment et ajouter une dose de stress supplémentaire. Prévoyez cinq ou dix minutes d'avance, si possible. Prenez votre CV et votre carnet de notes, enfilez une tenue correcte, puis préparez-vous mentalement dès l'instant où vous quitterez votre domicile.

2. Adopter une posture d'étudiant

Laissez de côté votre posture d'étudiant, trop souvent utilisée par les candidats. Un entretien n'est pas un examen : c'est une discussion de professionnel à professionnel, où vous devez être proactif, critique et constructif. Être professionnel, c’est aussi savoir écouter et réagir avec pertinence, sans paraître robotisé. L'étudiant aura plutôt tendance à être passif, à ne pas prendre de risque et à avoir une communication formelle. Vous êtes déjà professionnel ou vous êtes en passe de le devenir, alors soyez sûr de vous, et regardez droit dans les yeux votre interlocuteur. Sans oublier le sourire !

3. Sous-estimer l'impact de son langage corporel

Un geste maladroit ou une posture inappropriée peuvent faire basculer l'avis du recruteur. Au contraire, si vous maîtrisez votre langage corporel, vous pourriez bien gagner des points. Entrez dans la pièce avec un sourire sincère, un regard direct, une posture droite, et marquez le début de l’entretien par une poignée de main ferme. Ne soyez pas avachi sur votre chaise, ne baissez pas la tête, et ne négligez pas vos premiers mots : un bonjour dynamique aura toujours plus d'impact qu'un bonjour timide ! Professionnel ne veut pas dire fermé : restez accessible et chaleureux. Une personne souriante et dynamique ferait davantage impression qu'un candidat froid et fermé. La discussion sera plus agréable pour tout le monde, et vous montrerez au recruteur que vous êtes motivé, à l'aise et heureux de passer l'entretien d'embauche.

4. Parler à toute vitesse et se précipiter

L'échange commence enfin. Le recruteur vous demandera sûrement de vous présenter. Essayez de garder votre calme, de prendre une voix posée et un débit de parole convenable. Ce n'est pas évident pour beaucoup de candidats, alors prenez le temps de respirer et n'hésitez pas à faire des pauses si nécessaire. Se précipiter n'est jamais très bon. Si vous êtes mal à l'aise avec l'exercice, entraînez-vous en amont avec un proche pour avoir un avis extérieur. Et soyez conscient que l'on parle toujours plus vite avec le stress !

5. Ne pas structurer son discours

Un débit de parole élevé accompagné d'un discours décousu, c'est le pire combo pour le recruteur. L'objectif de l'entretien est de maintenir votre interlocuteur attentif pour le convaincre, il ne faut surtout pas le perdre. D'où l'importance de rester clair et synthétique : qui êtes-vous ? Quel est votre parcours professionnel ? Quelles sont vos motivations pour ce poste ? Cet exercice se prépare évidemment en avance. Votre introduction, fluide et pertinente, doit prouver que vous avez travaillé cet entretien d'embauche et que vous êtes confiant pour décrocher ce poste.

Ouf ! Les dix premières minutes sont passées, et sans mauvaise note. Vous avez su éviter les faux pas les plus fréquents que l'on fait au début d'un entretien. Restez tout de même vigilant : ne relâchez pas vos efforts, il n'est pas encore terminé !