Entretien : ces 7 attitudes sont détestées par les recruteurs

En entretien, certains profils de candidats reviennent comme des personnages de série. Les recruteurs, eux, les reconnaissent dès les premières répliques : le muet, qui ne décroche pas un mot, le touriste, qui débarque en short, ou encore l'arrogant, persuadé qu’il a déjà tout prouvé avant même d’avoir commencé. Leur point commun ? Le talent d'énerver chaque recruteur qu'ils croisent.

1. Le touriste

Bermuda, chemise à fleurs, claquettes… Voici un candidat (un peu trop) décontracté. Pourquoi faire dans la demi-mesure ? En entretien, que ce soit en présentiel ou en visio, votre tenue vestimentaire est l'un des premiers éléments de communication non verbale. Le recruteur cherchera à savoir si vous avez compris les codes de l'entreprise. Avec une tenue pareille, c'est plutôt mal parti ! Mais nous le savons aussi, choisir sa tenue pour un entretien d'embauche est un véritable casse-tête. Même si elle ne sera sûrement pas rédhibitoire, elle peut influencer la décision finale du recruteur.

Le touriste n'a évidemment rien préparé non plus. L'improvisation est son meilleur allié. Problème : les connaissances sur l'entreprise et le poste, ça ne s'invente pas. Vous devez prendre le temps de préparer votre entretien pour témoigner de votre motivation et de votre curiosité. Faites des recherches sur l'entreprise : sa culture, son secteur d'activité, ses concurrents…

À proscrire également : l'attitude qui accompagne un peu trop bien la tenue décontractée. Être avachi dans sa chaise, croiser les bras… Ce sont autant de gestuelles qui peuvent renvoyer une image négative de vous. Tenez-vous droit, regardez votre interlocuteur dans les yeux et montrez-vous dynamique (en prenant des notes ou en posant des questions par exemple).

2. Le retardataire

Si vous arrivez en retard à un entretien, sans même prévenir, vous risquez d'énerver le recruteur, au point que l'entretien n'ait même pas lieu. Organisez-vous pour arriver en avance et prévoyez une marge d’un quart d’heure avant l’entretien. Si votre retard est inévitable, prévenez votre recruteur au téléphone et n’oubliez pas de vous excuser dès votre arrivée. En réalité, un léger retard, accompagné d'excuses, n'aura peut-être pas d'impact négatif sur le reste de votre entretien.

3. Le gourmand

Aborder la rémunération en entretien n'est jamais simple, mais il y a du mieux depuis que la transparence salariale occupe le devant de la scène ! Désormais vous connaissez souvent le salaire proposé avant de rencontrer le recruteur. Si l’offre mentionne une fourchette, ce n’est pas pour rien : vous pouvez envisager de la dépasser uniquement si vous avez de très solides arguments. Prenez-le temps en amont de déterminer vos prétentions salariales, en lien avec votre CV et les rémunérations du marché.

Panorama des salaires d'Hellowork

4. L'arrogant ou l'égocentrique

L'arrogance et l'ambition sont deux concepts bien distincts. Si vous devez vous montrer confiant pour convaincre que vous avez les compétences et l'expérience nécessaires pour le poste, attention à ne pas paraître prétentieux. Faire preuve d'humilité est une soft skill appréciée par les recruteurs. À vous aussi de trouver le juste équilibre entre le « je » pour parler de vos réalisations personnelles et du « nous » pour valoriser le travail d'équipe. L'égocentrisme pourrait, lui, agacer fortement votre interlocuteur.

5. Le déserteur

Rien de pire pour un recruteur qu'un candidat qui signe une promesse d'embauche pour se désister au dernier moment… L'offre ne vous intéresse plus ? Vous avez une proposition plus intéressante ailleurs ? Soyez honnête et annoncez, au moment de la signature, que vous souhaitez aller au bout des autres processus de recrutement sur lesquels vous êtes retenus. Le recruteur appréciera votre transparence et votre respect.

6. Le rancunier

Votre dernière expérience s'est mal terminée ? Ne critiquez pas trop ouvertement votre ancien employeur ! Quelles que soient vos raisons, cela peut faire penser à votre recruteur que vous manquez de maturité, de flexibilité ou de capacité d’adaptation. Comment être sûr que vous n'allez pas reproduire cela à votre nouveau poste ? Vous devez être constructif et faire preuve d'auto-critique : chaque partie a sûrement ses torts et ses raisons. Focalisez-vous plutôt sur l'avenir et le poste à pourvoir.

7. Le muet

L'entretien est un échange avec le recruteur où vous devez être proactif. Si vous répondez seulement par oui ou par non, sans poser de question, vous risquez d'agacer le recruteur. C'est le moment de se montrer curieux, de s'intéresser et de se projeter dans l'entreprise. « Avez-vous des questions ? » En fin d'entretien, le recruteur vous tend la perche pour réaffirmer votre intérêt pour le poste et l’entreprise, mais aussi pour vérifier si certains aspects du métier vous conviennent vraiment. Si vous ne posez pas de questions, vous provoquerez l'effet inverse et les chances d'obtenir le poste s'éloigneront.