Adjoint responsable de production : « Chez Elis, on nous donne des responsabilités dès la sortie d’école »

A Nancy et à Blois, Déborah Gimonnet et Rémi Guepratte ont tous les deux la même responsabilité sur leur site Elis respectif : adjoint responsable de production. Leur mission ? Assurer la production du site, anticiper son amélioration et manager l’équipe. Ils ont rejoint le groupe Elis, pionnier des services circulaires grâce à un modèle de location entretien. Dans 29 pays, l'entreprise répond aux besoins de ses clients en matière de protection, d’hygiène et de bien-être, tout en les accompagnant dans l’atteinte de leurs objectifs environnementaux. Leader en France et en Europe, elle compte plus de 54 000 collaborateurs et 450 centres de production dans le monde.

Déborah commence par une école d’ingénieur en chimie spécialité textile, à Lyon. « A la suite de cela, j’ai réalisé un stage de fin d’études dans une entreprise de prêt-porter de luxe dans le sud de la France. J’y suis restée pendant quatre ans puis j’ai voulu me rapprocher de ma famille, dans la région Centre », raconte-t-elle. En décembre 2022, elle rejoint le site de Blois à son poste actuel. Pour l’ingénieure, son domaine est une « vocation ». « J’aime le fait que le textile soit présent dans beaucoup de secteurs. On va avoir le prêt-à-porter bien sûr mais on peut le retrouver dans le composite, avec des textiles techniques très spécialisés etc. », explique-t-elle.

Ce qui intéresse surtout Rémi ? « Le métier en lui-même et son côté touche à tout. Chez Elis, comme dans d’autres secteurs, on travaille en « juste à temps » (JAT), car on doit livrer le client en 24h », précise-t-il. Pour en arriver là, Rémi a obtenu un DUT Génie mécanique et productique ainsi qu’un bac+5 en alternance au CESI puis à l’Inema, dans une usine de tricotage de chaussettes. « J’ai rejoint Elis en novembre 2022 à Nancy, d’abord en tant qu’adjoint côté linge plat puis, depuis un peu plus de six mois, côté vêtements de travail », continue-t-il.

« Aucune journée n’est la même ! »

Sur le terrain, les adjoints responsables de production ont une vision globale du site. Ils mêlent des projets d’amélioration continue et de la gestion d’équipe. Exemple avec Déborah : « Je travaille sur la partie finition linge plat et suis responsable de deux équipes de 30 à 35 personnes, composées de quatre chefs d’équipe, indique-t-elle. L’idée est de les encadrer et les faire monter en compétences, suivre le débit des machines, les efficiences et s’assurer qu’on livre le bon linge au bon moment au client. » A leur poste, Déborah et Rémi réalisent également des missions administratives : « faire les plannings, s’occuper des congés, des entretiens individuels etc. » Côté amélioration continue, les ingénieurs cherchent à « analyser tous les problèmes potentiels et améliorer l’atelier, que ce soit au niveau des conditions de travail comme de la performance de l’usine, la sécurité et la qualité », indique Rémi.

Un poste enrichissant car très diversifié, selon les deux collègues : « Aucune journée n’est la même ! appuie Déborah. On ne sait pas forcément ce qu’on va faire le matin en arrivant. On est soumis aux impératifs de production et aux différentes problématiques qu’on peut connaître. Si on a une panne à un endroit, il faut savoir réagir vite. C’est un métier qui demande d’être proactif et réactif. »

« On sait exactement à quoi s’attendre »

Lors du parcours d’intégration sur leur métier, les adjoints et responsables de différents sites ont l’occasion d’échanger sur leur quotidien et sont, parfois, amenés à communiquer autour d’une problématique. Chez Elis, ces interactions se créent dès l’arrivée des ingénieurs nouvellement embauchés. « C’est un vrai point fort ! L’intégration se déroule non pas dans notre usine mais dans plusieurs autres en France. Cela permet de se créer un réseau et d’observer comment tout fonctionne, avant d’arriver sur notre propre site », souligne Rémi.

De ce parcours, ils ressortent opérationnels, complète Déborah : « L’intégration dure deux ou trois semaines lors desquelles on commence en tant qu’opérateur sur toutes les machines. Après cela, on passe en doublon avec un chef d’équipe puis, dans un dernier temps, avec un adjoint. De cette manière, on sait exactement à quoi s’attendre. »

« On a le droit à l’erreur »

La suite logique pour un adjoint ? Un poste de responsable de production voire de directeur de site. Pour les profils ingénieurs, la transversalité et la mobilité sont par ailleurs encouragées chez Elis. « Le champ des possibles est très large, soutient Déborah. On peut effectivement évoluer sur ces postes mais, de la même manière, on peut passer à la maintenance si on a une appétence pour ce domaine. De même, on peut continuer vers un poste d’ingénieur méthodes au siège, par exemple. On n’est pas bloqué d’un point de vue géographique ni pour évoluer dans notre carrière. » 

Il n’est pas non plus nécessaire de posséder de nombreuses années d’ancienneté dans l’entreprise pour bénéficier de ces évolutions. « Ce poste, c’est un tremplin pour une évolution rapide car dès la sortie d’école, on nous donne des responsabilités, illustre Rémi. Vu qu’on est multi-casquettes, on a une vision globale sur l’ensemble des process. Si on veut en changer, on voit vite le résultat, qu’il soit bon ou pas. » Une liberté d’action dans un environnement sécurisant. « Il faut oser poser des questions, ne pas avoir peur de tenter des choses ! On a une grosse responsabilité mais on est accompagnés. On a le droit à l’erreur ! » conclut Déborah.