Congés : comment ne pas se retrouver dans le rouge et mieux économiser ?

Ayant profité toute l’année, vous vous retrouvez toujours fort dépourvu, le mois de mai venu… Plutôt cigale, vos congés fondent comme neige au soleil et vous enviez tous les collègues qui arrivent avec un solde de congés rayonnant au printemps, alors que le vôtre est dans le rouge depuis bien longtemps…On vous donne quelques techniques pour essayer de mieux les optimiser.

Tenez compte du calendrier des jours fériés

Vous avez forcément repéré des articles au mois de janvier qui vous annonçaient les meilleures façons de poser vos congés en optimisant vos jours grâce aux jours fériés ! Regardez-les attentivement pour l’an prochain, car même s’ils font parfois des promesses exagérées, « Posez 5 jours, partez un mois ! », difficilement transposables dans la réalité de votre travail, ils peuvent malgré tout vous donner quelques indications sur des ponts intéressants à envisager pour bien vous reposer.

Ménagez-vous des pauses tout au long de l’année

Chaque 1^er juin, une fois votre solde abondé, réfléchissez à vos périodes de congés à venir. En la matière, chacun a son profil : il y a ceux qui aiment prendre de longues plages de déconnexion (trois semaines minimums en août) et ceux qui préfèrent alterner les jours par ci, par là et les week-ends prolongés tout au long de l’année. À vous de voir la formule que vous préférez.

Si vous vous reconnaissez plutôt dans le premier cas de figure, bloquez donc vos trois semaines sur un mois dans l’année, en principe, il vous reste environ 10 jours à vous répartir sur l’ensemble de l’année. Bonne nouvelle, les périodes de Noël et de Pâques offrent des jours fériés qui permettent de poser seulement 4 jours pour avoir la semaine entière.

Si vous êtes plutôt dans le deuxième cas, prévoyez malgré tout des pauses régulières tout au long de l’année pour recharger vos batteries : des week-ends de trois ou quatre jours tous les mois et demi par exemple, ou des après-midis off si votre entreprise le permet. Inutile de vouloir tout conserver jusqu’au début mai pour tout poser d’un coup, vous auriez plus l’impression d’une épreuve d’endurance à tenir, « allez plus que quelques semaines et c’est bon ! », voyant vos vacances comme une récompense ultime à ce défi fatigant que vous vous étiez imposé sans raisons !

Essayez de garder 3 ou 4 jours pour les imprévus

Les congés servent parfois aussi à se dégager du temps pour des problèmes d’organisation personnelle : un rendez-vous à la banque ou chez le garagiste, ou tout simplement, du temps pour vous parce que vous avez besoin de souffler après des semaines particulièrement éreintantes et chargées. Pensez donc à laisser quelques congés ou RTT (si vous en avez) pour ces moments particuliers.

Tentez la technique des congés fractionnés

Vous avez entendu parler de cette méthode qui permet d’obtenir des jours de congés supplémentaires ? Certains collègues la pratique régulièrement mais cela vous semble compliqué à mettre en œuvre ? En réalité, c’est assez simple à comprendre. Il faut que vous posiez minimum 12 jours de congés consécutifs pendant la période du 1^er mai au 31 octobre et que vous gardiez un reliquat de trois jours de congés non pris. Si vous respectez ces conditions, des jours supplémentaires vous seront attribués à partir du 31 octobre. En général, vous obtiendrez un jour de congé supplémentaire s’il vous reste 3 à 5 jours à prendre ou deux jours s’il vous reste six jours à prendre à compter du 31 octobre. Vous n’avez toujours pas bien compris ? Notre article vous donne quelques exemples pour adopter cette technique !