Chez Domaliance et Azaé, « le handicap n’est pas un frein à la pratique du métier d’auxiliaire de vie »
[Focus Handicap] Le groupe A2micile porte un intérêt particulier à l’insertion des personnes en situation de handicap dans ses effectifs. En témoigne l’expérience de Guylaine Goupil.

Le métier d’auxiliaire de vie est un travail prenant et assez physique. Lorsqu’un handicap s’ajoute à l’équation, la tâche se complexifie. Mais dans le groupe A2micile et ses marques Domaliance et Azaé, spécialisés dans les services à domicile, ce n’est pas un frein à l’embauche. Bien au contraire : le groupe porte un intérêt particulier à l’insertion des personnes en situation de handicap, quelles que soient leurs pathologies.
« Un handicap à vie »
Guylaine Goupil est bien placée pour en témoigner. Assistante de vie aux familles dans l’agence Domaliance Auch, elle a été embauchée en 2022, malgré son handicap invisible. « J’ai travaillé six ans dans la restauration, et un jour, j’ai appris qu’une de mes voisines cherchait une aide à domicile pour l’accompagner dans la préparation de ses repas. C’est comme ça que j’ai mis un pied dans le milieu », raconte-t-elle. Guylaine a appris le métier d’auxiliaire de vie « sur le tas », en exerçant au sein de plusieurs sociétés. Mais en 2021, à force de porter ses patients, « de les lever et de les coucher, j’ai commencé à avoir très mal au dos », se souvient-elle.

Le verdict est alors tombé : « pincement du nerf sciatique ». Au niveau du bas de sa colonne vertébrale, ses dernières vertèbres écrasent son nerf, ce qui paralyse sa jambe gauche. « C’est un handicap à vie. J’aurais pu tenter une opération, mais elle dure des heures avec seulement 20 % de chance de réussite. » Guylaine avait alors demandé à son ancien employeur d’arrêter certains actes pour limiter ses douleurs, en vain. Le calvaire était tel que Guylaine a dû être arrêtée huit mois, et a fini par être licenciée pour « inaptitude professionnelle ».
« Je voulais continuer ce métier que j’aime tant »
Huit mois d’arrêt plus tard, « après avoir repris des forces », Guylaine était impatiente de reprendre une vie active. « Je voulais continuer ce métier que j’aime tant. J’ai donc postulé à Domaliance Auch après avoir vu une offre sur les réseaux sociaux. » Dès les premiers échanges, Guylaine a été très claire sur son problème de santé : « Quand j’ai passé l’entretien, j’ai tout de suite mentionné ma RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé). Je leur ai expliqué que je souhaitais évoluer dans ce milieu, mais que certaines tâches n’étaient plus conseillées dans ma situation, comme les levers-couchers. » Au risque d’aggraver sa maladie, mais aussi de mettre en danger les personnes dont elle aurait la charge.
Des horaires et des tâches adaptés
Au sein de l’agence Domaliance Auch – comme c’est le cas dans les 300 agences du réseau A2micile – son handicap a été pris en compte. Son poste a été aménagé pour répondre à ses besoins, notamment avec des missions réduites : « Je ne fais plus les transferts (du lit à la chaise ou de la chaise au fauteuil roulant, NDLR) ou les toilettes, mais je continue l’aide au repas, le ménage, la promenade, et l’accompagnement intellectuel grâce aux jeux de société pour faire travailler la mémoire. » Son rythme et ses horaires aussi ont été adaptés : « Je travaille 70 heures par mois, soit entre 15 et 20 heures par semaine. » Guylaine ne porte plus de charges lourdes, à l’exception des packs d’eau et de lait en revenant des courses, dont le poids se limite à 12 kilos. Quant au ménage, « ça passe sans problème, il faut dire qu’on ne soulève pas les meubles », sourit-elle.
« Leurs sourires en fin de prestation, ça vaut tout l’or du monde »
Si son handicap a complexifié son activité, Guylaine compose avec et ne compte pas s’arrêter pour autant : « J’ai voulu continuer ce métier car j’ai besoin de ce contact avec les gens. Leurs sourires et leurs remerciements en fin de prestation, ça vaut tout l’or du monde », décrit-elle, gratifiée. « Certains sont seuls toute la journée et quand je passe, leur visage s’éclaire, ils sont contents de me voir. »
Ses clients sont satisfaits de son travail, et tout aussi compréhensifs de sa situation : « La plupart du temps, ils sont conciliants. Lorsque mon état de santé ne me permet pas de faire les tâches qui étaient prévues dans la visite, je les reporte. Les clients le comprennent généralement. » D’après elle, la majorité des personnes qu’elle visite porte un regard bienveillant sur son handicap. Ce dernier étant « invisible », il peut arriver que certaines personnes âgées ne comprennent pas que Guylaine ne puisse pas les porter « mais c’est rare », assure-t-elle.
« Si seulement toutes les entreprises pouvaient être aussi inclusives que la mienne »
Du côté de l’agence et du groupe plus généralement, Guylaine s’est « sentie accompagnée dès le départ ». « Si seulement toutes les entreprises pouvaient être aussi inclusives que la mienne. La société porte encore de nombreux jugements sur le handicap et plus particulièrement sur les handicaps invisibles », souligne-t-elle. Fière de son parcours et reconnaissante de l’engagement de son entreprise, Guylaine tient à rassurer tous les candidats détenteurs d’une RQTH qui souhaiteraient postuler : « Le handicap n’est pas un frein à la pratique du métier. Il ne faut pas avoir peur, les portes sont ouvertes à tout le monde. »


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