Destination réussite avec Caen Normandie : « À Paris tout est bouché, ici le cadre est idéal pour entreprendre ! »

Si vous pensez que la capitale a toujours le monopole du dynamisme économique, les témoignages que nous avons récoltés vont sans doute ébranler vos convictions… Qu’ils soient entrepreneurs ou cadres salariés, normands pur souche ou anciens franciliens, tous nos interlocuteurs ont en commun d’avoir réalisé leurs ambitions professionnelles à Caen !

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Lucile Derly, co-fondatrice et dirigeante d’Arterya : « Quand j’ai découvert le contenu du dispositif d’accompagnement, j’ai eu du mal à y croire ! »

Originaire du Sud Manche, Lucile Derly a effectué une prépa Math Sup Maths Spé à Caen avant de poursuivre des études d’ingénierie et de marketing à Paris.

Durant sa dernière année d’alternance chez Sanofi, un ami d’enfance, alors étudiant en médecine, lui fait part des difficultés qu’il rencontre pour réaliser les gaz du sang. « Cette analyse est réalisée toutes les deux secondes en France, or 30% des gaz du sang sont mal faits ! » Forte de sa formation d’ingénieure, Lucile l’aide à développer une pince qui se clipse sur le poignet pour pointer l’artère à piquer, invisible à l’œil nu, à l’aide d’un laser. Une innovation qui leur vaut la première place d’un concours organisé par Sanofi pour aider les alternants à se lancer !

« J’ai appris qu’on avait gagné depuis la Nouvelle-Zélande, où je vivais une année de césure après mes études. Si le contexte n’était alors pas idéal pour passer la vitesse supérieure, l’émergence du Covid a rebattu les cartes ! »

« J’ai été rapatriée dans ma famille en Normandie. Comme j’avais fait mes études à Caen, j’ai voulu y lancer mon activité malgré quelques a priori (vite balayés) sur le dynamisme économique de la ville. Quand mes interlocuteurs de Normandie Incubation m’ont expliqué que je pouvais bénéficier de locaux gratuits, de conseils personnalisés et de deux bourses de financement pour lancer mon activité (l’une d’elles s’élevait à 20 000 €), j’ai eu du mal à y croire ! »

Après deux ans d’existence, Arterya a déménagé dans de nouveaux locaux en périphérie caennaise et emploie actuellement neuf collaborateurs.  « Caen est une ville qui reste à taille humaine, avec un écosystème dynamique et des acteurs qui s’entraident en permanence. À Paris tout est bouché et il est plus difficile d’obtenir des aides et des contacts. »

Si la concurrence est plus forte dans la capitale, cela ne signifie pas pour autant que les projets sont de moins bonne qualité en régions, précise Lucile. « L’incubateur écrème les projets et Caen Normandie dispose d’importants pôles d’innovation : Epopea, MOHO, Le Dôme... »

Plus qu’épanouie dans sa nouvelle vie de cheffe d’entreprise, Lucile a acheté un logement sur place et se rend tous les jours au travail à vélo. « A Caen, il y a plein de bars, de restaurants et de boutiques sympas dans le centre historique. La programmation culturelle est très intéressante, avec des spectacles de théâtres et de stand-ups de qualité. Avec les collègues, on organise aussi souvent des piques niques et des beach volley sur la plage, située à 20 minutes en voiture. »

Fabrice Clerc, C.E.O. de 6cure : « L’esprit de conquête est bien présent à Caen ! »

Fabrice Clerc est arrivé à Caen il y a une trentaine d’années pour travailler chez un opérateur de télécommunication comme ingénieur de recherche, puis responsable d’une unité R&D dans le domaine de la cybersécurité. « En 2010, j’ai décidé de créer 6cure avec un collègue dans le cadre d’un essaimage technologique. »

Issu d’une famille d’entrepreneurs, Fabrice avait envie de tenter une expérience différente, au sein d’une structure plus petite que celle où il avait l’habitude d’évoluer. « Avec mon équipe, nous avions surtout imaginé des produits prometteurs qui ne pouvaient être développés chez l’opérateur. »

Editeur de solutions de détection et de protection contre de nouveaux types d’attaques informatiques pour tous types d’organisations, 6cure a notamment été accompagné, encouragé et soutenu par Normandie Incubation, l’Agence de Développement Economique de Normandie et la région. « Le fait d’évoluer dans un écosystème favorable a aussi permis d’accélérer notre montée en puissance. Le partage d’expériences avec d’autres créateurs a par exemple été très précieux pour nous. »

Le territoire s’illustre en effet depuis longtemps dans des domaines technologiques d’excellence tels que la sécurisation des paiements (monétique), la cryptographie ou la biométrie. « En plus du CLUSIR Normandie, la région projette de créer une antenne locale du Campus Cyber créé sous le haut-patronage du Président de la République. » Des initiatives qui favorisent le partage d’expériences ainsi que le rayonnement des entreprises au niveau local et national.

Pas d’embouteillages, la nature à proximité, une région chargée d’histoire, riche en patrimoine et en balades : Caen a plus d’un atout à faire valoir, selon lui. « Les gens sont plus zen ici, je le constate au niveau personnel et chez mes collaborateurs. »

Pour celles et ceux qui hésitent à venir s’installer sur place, Fabrice conseille de contacter l’agence de développement économique Caen Normandie Développement. « La région a la volonté de développer les activités professionnelles au sens large. Il y a de vrais encouragements à l’entreprenariat et plus de place qu’ailleurs pour établir son siège social dans de bonnes conditions. L’esprit de Guillaume Le Conquérant est toujours bien présent à Caen ! »

Vincent Lecoq, ancien francilien : « Caen était l’une des rares villes qui cochait toutes nos cases ! »

Vous vivez dans une grande métropole et l’entrepreneuriat ne vous tente pas particulièrement ? Le retour d’expériences de Vincent Lecoq, directeur du pôle contenu d’Image in France, a de grandes chances de vous convaincre de venir vous installer dans la ville aux cent clochers !

Issu de St-Quentin-en-Yvelines (78), Vincent Lecoq a travaillé plusieurs années à Paris et en Ile-de-France dans le secteur de la communication. « J’avais jusqu’à 1h30 de trajet aller-retour par jour, ce qui est long mais dans la moyenne quand on habite en banlieue. Aujourd’hui je mets un quart d’heure pour rentrer chez moi ! »

A la naissance de leur premier enfant, Vincent et sa femme ont commencé à se sentir à l’étroit à St-Quentin-en-Yvelines. « Nous voulions vivre dans une ville d’environ 100 000 habitants, située à 10/15 minutes de la mer et à 2/3 heures maximum de l’Ile de France. Caen était l’une des rares villes qui cochait toutes nos cases et mon meilleur ami avait déjà déménagé sur place. Pour autant, nous ne connaissions pas bien la ville à notre arrivée, on a découvert un centre vivant avec un port de plaisance très agréable. »

Après la création d’une auto-entreprise et un premier CDD au sein de la ville de Caen, Vincent a intégré l’agence de communication Image In France à un poste de direction. « Je supervise une équipe de quatre journalistes dans le cadre de la rédaction de magazines et de divers contenus pour et sur les collectivités. »

Vincent ne regrette pas d’avoir posé ses valises en Normandie : « J’ai un poste qui m’apporte beaucoup et c’est aussi le cas pour ma femme ! Caen est une ville où il y a de belles opportunités professionnelles à saisir, notamment pour les cadres. Et puis, quand on gagne une heure de trajet quotidien, on récupère du temps de vie pour vivre ses passions et passer du temps avec ses proches. La promesse de la ville moyenne de province est tenue à Caen ! »

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Crédit photo : agence d'attractivité Caen Normandie