Technicien de maintenance chez DEF : « Je suis quelqu’un qui a besoin de bouger, de rencontrer du monde »

L’orientation de toute une vie professionnelle ne tient parfois qu’à un fil. Pour Patrick Pierre, c’est une recommandation de la Mission locale. « J’avais 23 ans, je souhaitais devenir steward. Mais la formation ne commençait qu’un an plus tard et comme je ne comptais pas rester chez moi à ne rien faire, j’ai été orienté vers la détection incendie pour trouver une activité. C’est vraiment le hasard qui m’a fait tomber sur ce métier car techniquement j’étais zéro ! », rit-il. Patrick rejoint alors l’entreprise DEF et ce qui ne devait durer qu’un temps finit par le passionner. « Je suis arrivé par hasard mais je suis resté pour beaucoup de raisons : l’esprit de famille que j’ai trouvé chez DEF, la façon dont les gens se sont investis pour me former et surtout le métier qui me correspondait totalement. »

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Un jour au musée, le lendemain dans un building ou un site secret-défense

DEF est une entreprise spécialisée dans les systèmes de sécurité incendie, de leur mise en service à leur maintenance. Différents postes de techniciens existent : certains installent et vérifient le fonctionnement de systèmes dans des bâtiments neufs, d’autres font du dépannage, des petits travaux ou de la maintenance préventive. Tous ont deux points communs : les relations humaines et la mobilité. « C’est ce que j’aime dans le métier. Je suis quelqu’un qui a besoin de bouger, rencontrer du monde et ne pas rester toujours au même endroit. En travaillant chez DEF, je suis intervenu sur des sites très variés : des musées, des hôpitaux, des maisons de retraite, des usines mais aussi des immeubles de grande hauteur à La Défense ou même des sites secret-défense, s’enthousiasme Patrick Pierre. Si on est curieux, on apprend bien au-delà de la sécurité incendie : ma première intervention était dans une usine de moteur d’avion : j’ai appris comment tout ça fonctionnait ! »

Technicien chez DEF : un métier ouvert à de nombreux profils

Pour apprendre son métier, Patrick s’est formé via une alternance : après un mois à apprendre les normes incendie, un élément primordial dans le métier, il a passé un an sur le rythme de deux semaines à l’AFPA (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) et deux semaines chez DEF. Puis il a été embauché en CDI. Un parcours qui n’a rien de l’exception chez DEF.

« Avoir un BEP ou un CAP électro-technique, électricité ou électronique permet d’être facilement embauché. Mais nous privilégions aussi le savoir-être chez les candidats car c’est quelque chose qui ne s’apprend pas, au contraire de toutes les connaissances techniques, appuie Solenn Le Bris, Human Resources Business Partner au sein du Réseau DEF. À ce jour, nous avons 96 recrutements ouverts sur des postes techniques chez DEF. Sans compter toutes les offres chez les entreprises de notre réseau. »

La force d’un réseau

DEF, entreprise de 900 collaborateurs fondée il y a 60 ans, fait en effet partie d’un réseau d’une soixantaine d’entreprises aux quatre coins de la France et à l’international et compte près de 2500 salariés. Toutes évoluent dans le domaine de la sécurité incendie : chacune apporte son expertise et met ainsi à disposition des clients tout un éventail de solutions : de la détection incendie au désenfumage en passant par le contrôle d’accès et la gestion des issues de secours.

« Pour un technicien de maintenance chez DEF cela signifie qu’il pourra, s’il le souhaite, changer d’activité en allant dans une autre entreprise du Réseau. Il bénéficiera d’un accompagnement et d’une formation car, s’il a déjà des bases techniques qu’il pourra réexploiter, il exercera un métier différent. Au sein du Réseau DEF, nous encourageons cette mobilité interne car nous voulons conserver nos talents ! », explique Solenn Le Bris.

« Chez DEF, le responsable ne dit pas seulement quoi faire : il montre comment »

Outre cette mobilité interne, DEF propose à ses collaborateurs des opportunités pour évoluer. Après trois années comme technicien, ce fut le cas de Patrick Pierre : « Mon responsable et formateur, qui était le chargé de travaux, a eu la possibilité d’évoluer. Lorsqu’on lui a demandé à qui il pensait pour le remplacer, il m’a cité ! Et je suis donc devenu chargé de travaux : c’était un poste différent, avec plus de management, de relation client et de la visibilité sur la commande de matériel, la facturation. » S’il gagne en responsabilités, pas question pour autant de rester dans un bureau. « De la même manière que mon responsable avait souhaité me faire gagner en compétence, j’ai accompagné mes techniciens. Chez DEF, le responsable ne dit pas seulement quoi faire : il montre comment », assure Patrick Pierre.

Bien-être et rémunération : deux éléments primordiaux chez DEF

Après sept ans comme chargé de travaux, Patrick Pierre est devenu responsable de l’activité maintenance. Désormais, il s’investit aux côtés des RH pour le recrutement de techniciens et explique : « DEF porte une attention particulière au bien-être, notamment à travers la sectorisation des interventions pour permettre aux techniciens de travailler le plus près de chez eux. » De son côté, Solenn Le Bris ajoute : « Nous sommes également compétitifs sur la rémunération avec des salaires d’entrée compris entre 2000 et 2200 euros brut par mois pour un technicien débutant en Île-de-France. Le tout avec un treizième mois, une prime d’intéressement sur les résultats de l’entreprise et une prime de fin d’année (jusqu’à 1850€) pour rétribuer les techniciens qui se sont démarqués par leur engagement. »

À force de rencontrer des jeunes candidats, sur les salons d’emploi ou lors d’entretiens, Patrick Pierre en a tiré une conclusion : « J’ai remarqué que la jeune génération avait un besoin de sens, de comprendre à quoi servait son travail. Chez nous, il y en a : on assure la sécurité des biens et des personnes ! On fait un métier qui a du sens. »

Crédits photo : DEF