Cette profession méconnue est débordée à cause des récentes intempéries

Les orages qui ont frappé la France en début de semaine dernière ont endommagé de nombreux véhicules. De quoi faire déborder les plannings des professionnels du débosselage.

Un professionnel de la réparation

Des grêlons de la taille de balles de golf se sont abattus sur de nombreux départements français le 21 juin dernier, du sud-ouest au nord-ouest du pays. Un phénomène exceptionnel qui a frappé les exploitations agricoles, les toitures des habitations ainsi que les véhicules de nombreux particuliers. Résultat, les files d’attentes s’allongent chez les garagistes et les carrossiers.

Orage de grêle violent.#grêle #orages #médoc pic.twitter.com/RRPMsr4RKw

— dj vinz (@djvinzatwork) June 20, 2022

Des violentes intempéries qui auront au moins eu le mérite de mettre en lumière un métier méconnu, celui du carrossier spécialité débosselage, aussi appelé débosseleur. Ce dernier redresse la tôle des voitures à l’aide d’outils spécifiques pour éviter de changer la carrosserie ou de devoir la repeindre.

Une tâche minutieuse qui consiste à masser le métal à l’aide d’une tige courbée pour qu’il reprenne sa forme d’origine. Si un petit impact peut nécessiter quelques secondes de travail, les plus gros prennent 15 à 20 minutes de « massage ». Sur une voiture très bosselée, l’opération peut ainsi durer de plusieurs heures à une journée entière.

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Des plannings qui courent jusqu’en 2023

Plus rapide qu’un carrossier classique, le coût de la main d’œuvre d’un débosseleur est aussi moindre, puisqu’il ne facture généralement pas au taux horaire mais en fonction du nombre d’impact. Une opération de débosselage coûte ainsi deux à trois fois moins cher qu’un changement de carrosserie et les débosseleurs sont particulièrement sollicités par les assureurs ces derniers jours.

Leurs plannings se sont donc considérablement rallongés dans les régions touchées par les orages, comme en témoigne Jérôme Chevenat au 13h de France 2. Avec 150 à 200 voitures à prendre en charge, il confesse que ses prochains rendez-vous sont désormais pour janvier 2023. Si certains débosseleurs contactent de la main d’œuvre étrangère pour leur venir en renfort, un grand nombre de véhicules ne sera pour autant pas réparé avant l’année prochaine.

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