Crédit Mutuel Arkéa ouvre 150 postes dans l’IT : « On utilise tous les langages, notre terrain de jeu est hyper vaste ! »

Connu à travers ses réseaux Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et sa trentaine de filiales, le groupe Crédit Mutuel Arkéa compte près de 11 000 collaborateurs au niveau national. En vue d’accélérer sa transformation digitale, le groupe de bancassurance prévoit d’ouvrir 150 recrutements, principalement à Brest et à Bordeaux, sur des postes de développeurs web, responsables d’application, ingénieurs logiciels, leaders techniques…

Entrez dans les coulisses du Groupe grâce aux témoignages sans langue de bois de Matthieu Le Bris et Yassine Ben Tkhayatt-Stirling, tous deux responsables d’application chez Arkéa :

Matthieu, peux-tu te présenter et résumer ton parcours pro ?

J’ai 27 ans, je suis marié et père d’un petit garçon de 4 mois. En école d’ingénieur, j’ai effectué mon alternance dans une banque concurrente avant de rejoindre le Crédit Mutuel Arkéa en 2018. J’ai intégré le service Max en tant que responsable d’application, afin de développer des features pour « Aumax pour moi », la néo banque du groupe. J’ai depuis évolué vers un poste de scrum master : 60% de mon temps est désormais consacré au suivi de projet et à la gestion d’équipe, pour 40% de développement informatique.

Et toi, Yassine ?

Marié, deux enfants, j’ai 37 ans et je suis franco-tunisien. Spécialisé en management de la chaîne logistique, j’ai débuté ma carrière au sein de secteurs variés : aussi bien en entrepôt que dans les tours de la Défense ! Suite à une reconversion via une école d’ingénieur à Brest, j’ai rejoint le Crédit Mutuel Arkéa en 2019 comme responsable d’application. Mon poste s’est ensuite étoffé avec de la gestion de projet informatique, aussi nommée MOE (maîtrise d’œuvre).

Quelle est la raison n°1 pour laquelle vous avez rejoint le Crédit Mutuel Arkéa ?

Matthieu : Il y en a plusieurs ! Outre le souhait de rester en Bretagne et si possible à Brest (dont je suis originaire), le milieu bancaire m’attire depuis tout petit ! Je ne suis pas fasciné par le métier de banquier, mais par l’envers du décor, les mécanismes sous-jacents. Je voulais aussi continuer à travailler sur les technos mobiles. Au sein du service Max, on touche à une technologie récente et en perpétuelle mutation, avec une expérience client poussée. Je m’éclate pas mal au quotidien !

Yassine : Comme Matthieu, j’avais envie de rester dans la région. Après ma reconversion, j’aspirais aussi à une certaine stabilité (dans tous les sens du terme) et le Crédit Mutuel Arkéa est plus sécurisant qu’une petite structure. La stimulation intellectuelle est bien présente ici, ce dont j’ai besoin au quotidien et le terrain de jeu est hyper vaste ! On peut envisager d’y travailler pendant des années sans s’ennuyer. Le jour où on tourne en rond dans son poste, on peut passer sur un autre périmètre et si on veut sortir de l’informatique, c’est tout à fait envisageable !

En deux mots, comment décririez-vous votre fonction ?

Matthieu : Passionnante, car on ne peut pas, selon moi, écrire des lignes de codes toute la journée sans passion. Le socle technique est aussi est constante mutation de par la numérisation de toute notre société. En ce sens, le deuxième mot-clé qui me vient est stimulante, car ce métier nécessite de se remettre en question tout le temps et d’être sans cesse en veille.

Yassine : Notre boulot n’est pas de concevoir et de maintenir des outils, mais avant tout d’apporter des solutions. Parfois un cahier et un crayon valent mieux qu’un logiciel ! Autre mot-clé : coordination, car je représente la direction informatique auprès des utilisateurs. Mon job est de traduire dans un langage technique un besoin formulé en langage profane… et inversement !

Quel a été le dernier défi technique que vous ayez eu à relever ?

Yassine : Mon défi actuel : intégrer une solution de modélisation des processus métiers. Le but du BPM (business process management) est de schématiser des procédures, quelles qu’elles soient. Dans l’univers de la banque, certains process sont très complexes et impliquent de nombreuses personnes. Tout doit être très carré ! La deuxième étape est d’automatiser au maximum les routines utilisateurs par du RPA (robotic process automation). La réussite de mes projets repose en grande partie sur ma capacité à me coordonner avec mes collègues. Au Crédit Mutuel Arkéa, on résout les problématiques grâce au talent et aux idées de chacun, mais surtout par un travail d’équipe. Le sens du collectif est essentiel !

Matthieu : Je travaille pour ma part sur une solution de reconnaissance faciale, développée par l’un de nos partenaires externes et intégrée dans notre appli « Aumax pour moi ». La solution est régulièrement mise à jour pour s’adapter aux changements d’usages des fraudeurs et aux évolutions réglementaires. Depuis un an, notre service cherche à implémenter la nouvelle mouture dans notre appli, avec le soutien de plusieurs autres départements. Mon rôle est de prendre le recul nécessaire pour guider les équipes et de leur faciliter la tâche en m’assurant qu’elles disposent d’assez de contenu pour avancer.

Qu'est-ce qui vous fait vous lever le matin ?

Matthieu : Mon enfant ! Blague à part, l’ambiance et la cohésion sont les gros points forts du Crédit Mutuel Arkéa. Sans une bonne entente et un dialogue permanent, l’avancée de nos projets serait largement ralentie. Quand les gens sont contents d’aller au travail et de voir leurs collègues, devenus parfois des amis, ça marche beaucoup mieux !

Yassine : Une journée sans réflexion est une journée perdue pour moi. Ça ne veut pas dire que tout est drôle tout le temps, mais c’est définitivement ce qui me donne envie de me lever le matin !

Sur 10, quelle note donneriez-vous à l'accueil au Crédit Mutuel Arkéa ?

Matthieu : 8/10 ! Le premier jour, ma « promo », constituée d’une dizaine de nouveaux aux profils très différents, s’est réunie durant toute une matinée lors d’un Welcome café. J’ai trouvé ça cool d’échanger avec des personnes d’horizons divers avant de rejoindre nos services respectifs ! Dans mon équipe, nous avons également mis en place un système de parrainage pour faire rapidement monter en compétence les nouvelles recrues. Il existe aussi dans le Groupe des guildes qui regroupent chaque typologie de métier. On peut ainsi échanger avec ses pairs plus facilement, ce qui fait partie de l’état d’esprit « agile » dont je suis l’ambassadeur en tant que scrum master.

Yassine : 9/10 ! Mon expérience est différente car je suis rentré via un programme de recrutement expérimental, l’IT graduate program. Durant six mois, je suis passé par plusieurs services de la direction informatique. Le parcours d’intégration a alterné des modules de formation et des cycles de rencontres avec l’équipe managériale. Il m’a permis de m’imprégner « tranquillement » de la culture, des codes du groupe, etc. Ce n’est pas courant de pouvoir parler stratégie avec le grand patron dès son arrivée dans une entreprise ! De manière générale, les gens sont plutôt sympas et prêts à aider.

Pourquoi rejoindre le secteur bancaire quand on évolue dans les métiers de l’IT ?

Yassine : Tous les métiers de l’informatique sont représentés, les possibilités sont multiples quelle que soit la profession ! Comme beaucoup de grands groupes, l’entreprise met en avant des valeurs liées à l’innovation et à l’agilité, ce qui peut sonner creux aux oreilles des candidats. Au Crédit Mutuel Arkéa, tu peux vraiment entendre : « Tu portes une solution qui va coûter de l’argent mais on te laisse la tester et si ça marche tant mieux » ! Nous nous appuyons notamment sur des algorithmes pointus d’IA et de machine learning pour détecter les fraudes.

Matthieu : Comme le rappelait Yacine, tous les langages de programmation sont utilisés dans le Groupe (Java, Mainframe, Gitlab, Gitlab CI/CD…), le champ est très large ! Nous développons par exemple sur la partie Front avec du React Native, qui nous permet de développer en même temps pour Android et IOS. Le socle technique bouge tout le temps et nous contribuons à l’évolution de l’outil en faisant des remontées aux équipes de Facebook, qui sponsorise cette techno. C’est très enrichissant !

Tenté par l’aventure ?

Oui, je postule !

Crédit image : Crédit Mutuel Arkéa