Mail, réseaux sociaux : comment contacter spontanément un recruteur ?

Quand on recherche du travail dans certains secteurs, il arrive souvent que les offres d’emploi soient cachées, uniquement accessibles via un réseau de professionnels voire par le bouche à oreille. Alors, pour mettre fin à cette opacité, pourquoi ne pas tenter de contacter spontanément le recruteur sur les réseaux sociaux, par mail voire sms ? Une technique qui peut s’avérer efficace pour décrocher le job dont vous rêvez !

Cherchez la bonne cible

À qui adresser sa candidature quand on ne répond pas à une offre publiée en ligne ? Eh bien, il va falloir jouer les détectives pour trouver le bon interlocuteur qui vous aidera à appuyer votre candidature. Et, il n’est parfois pas si difficile à dénicher, même si on ne doute pas de vos talents de Sherlock Holmes. Premièrement, vous pouvez rechercher les coordonnées des managers de l’entreprise qui vous intéresse, sur les réseaux sociaux professionnels, ou bien vous faire aider par votre propre réseau. Cela peut être d’anciens collègues qui connaissent cette entreprise ou d’anciens élèves de votre école. N’hésitez pas à vous appuyer sur ces contacts personnels pour obtenir les coordonnées d’un recruteur ou d’un manager en interne.

Trouvez la bonne façon de le contacter

Une fois la bonne cible identifiée, un manager, un Rh ou un salarié, vous devez réfléchir au mode de communication qui vous paraît le plus adéquat pour rentrer en contact. Est-ce via une messagerie de réseau social, un mail ou même un SMS (si vous avez réussi à obtenir le 06 de cette personne) ? Tout dépend des pratiques de votre milieu professionnel. Certains secteurs comme le milieu du spectacle ou du journalisme fonctionne beaucoup avec des approches SMS. Dans le doute, privilégiez toujours le canal de communication qui vous rend le plus à l’aise.

Rédigez une phrase d’approche percutante

En fonction du canal de communication choisi, adaptez votre texte de présentation. S’il s’agit d’un mail, vous pouvez rester dans une forme assez classique, mais si vous utilisez un réseau social, adoptez un ton plus direct, et évitez les formules de politesse trop ampoulées.

Phrase d’accroche pour mail : Bonjour Valérie, Je suis (métier) et je me permets de vous contacter car j’ai appris que votre entreprise recrutait actuellement sur le poste que je recherche. J’ai occupé/ J’occupe actuellement le poste de (intitulé de poste) et j’ai eu l’opportunité de développer (indiquez vos missions). Vous trouverez ci-joint mon CV. Je vous laisse revenir vers moi si vous souhaitez échanger de vive voix. Bien cordialement, bonne journée. Votre signature.

Phrase d’accroche sur un réseau social : Bonjour Valérie. Merci d’avoir accepté ma demande. Je suis actuellement à la recherche d’un poste de (intitulé), j’ai vu récemment que vous souhaitiez augmenter votre offre sur le digital et c’est pourquoi je voulais voir avec vous si vous étiez à la recherche d’un profil comme le mien actuellement.

Relancez si besoin (sans insister)

Aaah la relance …Un art délicat en matière de recherche d’emploi ! Après une première prise de contact spontanée avec un recruteur, le mieux c’est souvent d’attendre quelques jours, maximum trois ou quatre avant de relancer. Dans ce second message, pour ne pas paraître trop insistant, vous pouvez ajouter de nouvelles informations. Par exemple, « J’ai oublié de vous mentionner que… » et là, vous rajoutez un descriptif de l’une de vos missions qui vous paraît pertinente pour le poste que vous recherchez dans l’entreprise, ou indiquez vos disponibilités si vous ne les aviez pas précisées. Il se peut que le recruteur soit très occupé, et se souvienne de vous uniquement grâce à cette relance.

En revanche, passée cette deuxième relance, si vos messages restent sans réponse, on vous conseille d’envisager une autre piste. Restez quand même positif, tout n’est pas perdu et votre démarche n’était pas vaine, car le recruteur peut très bien avoir noté votre intérêt mais oublié de vous répondre et vous rappeler quand une offre se présente concrètement. On croise les doigts !

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