Congé parental : le montant de l’indemnité dévoilé

Annoncé par le gouvernement depuis l’été dernier, le congé naissance « mieux rémunéré et plus court » que l’actuel congé parental devrait voir le jour d’ici l’an prochain. Reste à savoir la rémunération exacte de ce dernier. Début mars, Matignon a confirmé quelques pistes concernant le montant de l’indemnité qui sera versée aux parents qui souhaitent en bénéficier.

Une rémunération à hauteur de 50% du salaire

Comment mieux rémunérer les salariés qui veulent prendre du temps avec leur nouveau-né, avec une indemnisation plus généreuse que le congé parental ? Tel est le questionnement du gouvernement à l’heure actuelle. Pour l’instant, le dispositif existant du congé parental prévoit une indemnisation à hauteur de 428,71 euros par mois, ce qui le rend peu attractif pour de nombreux parents salariés.

Concernant le nouveau congé parental, une indemnité correspondant à 50% du salaire du bénéficiaire serait envisagée. « La piste tient la route », selon Matignon et les informations révélées par le magazine Capital.

Au niveau de sa durée, le congé naissance devrait environ durer six mois pour chaque parent qui souhaite en bénéficier. Il serait donc plus court que l’actuel congé parental qui peut durer jusqu’aux 3 ans de l’enfant mais toutes les modalités ne sont pas encore établies.

Vers un plafond à 1800 euros par mois ?

Lors d’une conférence de presse organisée début mars, le Premier ministre Gabriel Attal a confirmé que Matignon souhaitait « sortir de la logique de prestation familiale » pour « entrer dans une logique d’indemnités journalières, indexées sur le salaire. »

L’exécutif serait donc dans une logique d’indemnité basée sur la moitié du salaire, cette dernière ne pourrait cependant pas dépasser les 1 800 euros mensuels. Le gouvernement laisserait ensuite les employeurs compléter s’ils le souhaitent cette rémunération pour qu’elle atteigne 100% du salaire.

Ce futur congé naissance devrait être discuté lors du vote du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l’automne prochain. Il pourrait voir le jour dès l’an prochain.

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