Comment survivre au bureau quand on n’aime pas le café ?

Il n’y a rien à faire, vous avez eu beau essayer, vous n’avez jamais réussi à aimer ce fameux breuvage si essentiel à la vie sociale en entreprise ! Pourtant, vos collègues en raffolent et les pauses-café sont pour eux, une institution ? C’est le moment de préparer votre kit de survie pour participer aux discussions à la machine à café sans être caféiné. Vous vous reconnaitrez forcément dans une de ces quatre techniques imparables !

Le camouflage

Vous n’êtes pas encore prêt à assumer votre aversion pour le café parce que vous venez d’arriver dans une équipe ? Votre crainte : que personne ne vous propose plus de pause-café, car ils ont découvert le pot aux roses, et que vous soyez exclu de ces instants conviviaux ! Dans ce cas, vous devez avancer masqué. Munissez-vous d’un objet de ruse qui vous rendra insoupçonnable : votre plus beau mug ! Et feignez d’hésiter entre le cappuccino, l’expresso ou l’allongé devant la machine. L'astuce pour éviter d’être découvert ? Commentez le breuvage pour intégrer le club très fermé des amateurs de caoua. « Il pique un peu le café ce matin, vous ne trouvez pas ? » Une fois ce moment de grande duperie passé, vous pourrez évidemment prendre soin de vider votre tasse dans un évier, en vous assurant que votre manège est resté secret.

Le militantisme

Vous avez choisi votre camp et vous revendiquez votre désamour pour la caféine ! Vous vantez les mérites des infusions à tous vos collègues et vous laissez traîner des boîtes de thé partout en signe de protestation. Avouez-le-vous adorez voir la mine déconfite de vos interlocuteurs professionnels quand vous refusez poliment leur invitation à boire une tasse. Vous prenez même un malin plaisir à les voir chercher une alternative : « Un verre d’eau sinon ça ira ? » Quand vos collègues vous proposent une pause-café, vous répondez systématiquement « Pause-thé pour moi ! » Votre combat ne s’arrête pas là. Vous faites même pression auprès du comité d’entreprise pour demander l’installation d’une tisanerie dans l’espace de pause. Parce que les inégalités commencent là et qu’il n’y a pas de raison que les buveurs de thé soient lésés !

La diplomatie

Respectueux de toutes les coutumes, vous voulez juste profiter de vos pauses en savourant un thé, un verre d’eau ou même un jus de fruit sans être jugé ! Vous partagez même le désarroi de vos collègues quand la machine à café tombe en panne. Bref, pour vous, il ne devrait pas y avoir d’animosités entre les amateurs de café et les autres. D’ailleurs, vous appréciez aller à la machine à café car elle sert aussi du chocolat chaud. Et, quand il y a un nouvel arrivant dans l’équipe, vous lui proposez systématiquement une alternative lors de son pot d’accueil. Vous avez d’ailleurs toujours une boîte de thé dans votre tiroir de bureau et vous avez organisé une collecte pour acheter une bouilloire partagée car beaucoup de collègues se plaignaient qu’il n’y en avait toujours que pour les amoureux du café. Votre doctrine : il en faut pour tous les goûts !

La conversion

« Mais tu as déjà essayé de goûter pour voir ? » « Je ne sais pas comment tu fais pour ne pas aimer ça, moi ça me donne vraiment de l’énergie pour toute la journée ! » Toutes ces réflexions de vos collègues ont fini par avoir raison de vous ! Vous avez peut-être déjà adopté les techniques précédentes et puis de guerre lasse, vous avez fini par tester le café. Au départ, du bout des lèvres mais vous y avez pris goût ! Vous êtes même maintenant le premier à proposer une pause-café dès votre arrivée ! (En revanche, là, on vous a un peu perdu). Non, sans forcément être devenu le plus fervent adepte, vous ne refusez plus la proposition d’un café lors d’un rendez-vous client par exemple. Mais, vous regardez toujours avec tendresse ceux qui ont su résister à l’appel du shot caféiné. Et vous avez signé en douce, la pétition de votre collègue qui demandait l’installation d’une bouilloire et des sachets en libre accès ! Eh oui, on est parfois un peu nostalgique de ses idéaux de jeunesse !

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