Chef d'entreprise à Paris, elle vit en Normandie

Laetitia Berché, parisienne, a créé l'agence de relations presse Cymbioz il y a 10 ans. Durant ces dix années, elle a vécu et travaillé au coeur de Paris.

Joindre sa passion de l'équitation à son quotidien

Son temps se partageait entre son travail, ses amis et son cheval à qui elle rendait régulièrement visite dans un centre équestre de la région parisienne. Quand celui-ci s'est fait plus vieux, il a fallu trouver une solution : "Je tenais à le voir plus souvent et je voulais joindre ma passion de l'équitation à mon quotidien. C'est à ce moment-là que j'ai réfléchi à l'idée de m'installer à la campagne tout en gardant un pied à Paris", raconte-t-elle.

Après avoir longtemps cherché son coin de paradis c'est finalement dans le Perche près d'Alençon, "le pays des amoureux des chevaux", qu'elle a trouvé la maison idéale.

Mais son entreprise, elle, est restée dans le 1er arrondissement : " Il n'était pas question de déménager mon agence. Nos clients, nos évènements ont lieu à Paris et la plupart des journalistes avec lesquels nous travaillons sont aussi sur place. J'ai deux salariés, je ne me voyais pas non plus leur demander de partir. Moi je ne me voyais plus rester ". Pour elle, la solution est toute trouvée : elle fera des allers-retours entre Alençon et Paris.

Une vie à Paris la moitié de la semaine

Depuis un an, cette chef d'entreprise fait la navette. Elle gère ses dossiers professionnels depuis sa maison deux à trois jours par semaine. Le reste du temps elle remonte à Paris et loge chez des amis ou à l'hôtel.

Ce n'est pas toujours facile, il faut parfois " jongler entre les appartements ", mais après un an d'aller-retours, Laetitia ne regrette rien : " C'était un saut dans l'inconnu d'autant que je ne connaissais personne ici. Mais je me sens plus épanouie, moins fatiguée. Ici j'ai le calme et la simplicité. Et je suis toujours très contente de revenir à Paris et d'avoir une vie parisienne la moitié de la semaine ".

De nouvelles façons de travailler

Pour se rendre dans la capitale chaque semaine, elle utilise aussi bien la voiture que le train (deux heures dans les deux cas) avec, tout de même, une préférence pour le train car elle peut y travailler. Le fait de ne pas être sur place en début de semaine ne pose aucun problème d'organisation :  " Grâce au télétravail nous avons trouvé une nouvelle façon de travailler à l'agence et la répartition des tâches s'organise plutôt bien. Il nous a fallu adopter de nouveaux réflexes : Skype, le téléphone ou le partage de documents... Je dirais même qu'on travaille mieux car nous avons pu éliminer toutes sortes de tâches inutiles. Mes salariés ont également gagné en autonomie et en confiance ", explique-t-elle.

Une vie entre deux villes qui ne lui offre visiblement que des avantages.