Le Calvados, un département attractif ? Elodie en est tombée amoureuse !

Avec ses 120 kilomètres de plage, ses villages pittoresques et ses stations balnéaires célèbres, le Calvados est un département plein de charme. Situé à seulement deux heures de Paris en train, il offre un cadre de vie reposant, tout en conservant une forte attractivité. L’immobilier y est abordable et l’économie locale dynamique. C’est ce qui pousse de nombreux citadins, en famille, en couple ou seul, à rejoindre la région.

Et depuis la pandémie, ils sont de plus en plus nombreux ! Dans le Calvados, comme ailleurs, les néoruraux viennent chercher la paisibilité des campagnes. Elodie Enaud en fait partie. Depuis août 2024, elle vit à Épron, dans la banlieue de Caen.

Elodie Enaud

Néo-Calvadosienne

Une lassitude de la vie parisienne

Avant de faire ce saut vers l’inconnu, Elodie vivait à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne. Originaire du Gard, elle était montée sur Paris pour faire ses études. « À l’origine, je suis assistante vétérinaire, mais j’ai travaillé dans différents établissements en tant que secrétaire, le dernier étant l’École des Chiens Guides d’Aveugles. C’était une manière d’allier mon intérêt pour le milieu de la santé et ma passion pour les animaux. » Mais cette vie parisienne à mille à l’heure ne correspondait plus à ses attentes. « J’aspirais à plus de calme et de sérénité. Je n’en pouvais plus de la densité urbaine, du stress et de cette effervescence permanente », raconte-t-elle.

Un « coup de cœur » pour le Calvados

C’est en 2021, lors d’un séjour personnel qu’Elodie a découvert le Calvados. « Je ne connaissais pas la Normandie, je n’avais aucune famille, aucune attache sur place. J’ai eu un réel coup de cœur pour Caen, ses alentours et le littoral normand, plus particulièrement pour le Triangle d’or ». Pour ceux qui ne seraient pas familiers de l’expression, le Triangle d’or regroupe les paysages magnifiques de l’agglomération caennaise, de Biéville à Ouistreham en passant par Courseulles-sur-Mer.

Tombée amoureuse de la région, Elodie y est revenue à plusieurs reprises, jusqu’à entamer les premières démarches pour s’y installer la même année. Malheureusement, au lendemain de la pandémie, le contexte n’était pas favorable. Son projet est donc mis entre parenthèses. « J’ai continué ma vie parisienne, jusqu’à ce fameux déclic au printemps 2024 », révèle la néo-calvadosienne.

Un déménagement sans encombre

Puis, « les étapes se sont vite enchaînées. J’ai quitté mon travail en mars et j’ai déménagé en août, après avoir trouvé un poste d'assistante médicale au centre François-Baclesse (centre de lutte contre le cancer basé à Caen). »  Seul challenge : « Trouver un logement ! Car Caen est une ville étudiante, et je n’avais pas de point de chute, je ne connaissais encore personne », avoue-t-elle. Pour le reste, cette transition d’une région à l’autre s’est faite rapidement et sans encombre. Elodie a notamment été épaulée par Calvados Attractivité pour trouver une société de déménagement. « Pour les démarches, j’ai géré seule, mais ils ont été d’un grand soutien moral », explique-t-elle.

 « Tous les commerces et loisirs d’une grande ville sans les inconvénients »

A présent bien installée, Elodie se plaît à merveille dans sa nouvelle vie de Calvadosienne. « Ici, le cadre de vie est particulièrement agréable. La ville de Caen est à taille humaine et attractive professionnellement. On y trouve tous les commerces et loisirs d’une grande ville sans les inconvénients. »  Elle apprécie aussi « la diversité des paysages » qui composent la région. « Dans un seul département, vous passez de campagnes forestières, aux plages immenses de la Manche, et aux falaises d’Arromanches. Et tous ces lieux sont chargés d’histoire », détaille-t-elle.

Le seul point en commun (ou presque) avec sa vie parisienne ? Elle prend les transports en communs, le tramway pour se rendre au travail : « C’est beaucoup plus rapide, j’ai l’impression de prendre le petit train touristique, tellement c’est agréable. Rien à voir avec les transports parisiens qui sont toujours bondés. »

Le week-end, elle savoure l’air marin, en se rendant sur la côte. « Je suis à 15 minutes en voiture du bord de mer, donc j’en profite pleinement ». Arrivée il y a un mois, la néo-Normande n’a pas encore eu le temps de visiter tous les sites naturels et touristiques des environs, mais adore déjà Arromanches. Elle découvrira bientôt les collines de la Suisse normande, le bocage Virois, ainsi que la faune et la flore caractéristiques de Bessin et du Pays d’Auge.

« Ici, on voit le soleil au moins une fois par jour »

Si les paysages l’ont conquises en premier, la météo et l’hospitalité sont venus confirmer son attachement pour ce territoire. « Ici, on voit le soleil au moins une fois par jour, contrairement à Paris où il peut pleuvoir pendant une semaine. Avec la proximité de la mer, le ciel peut vite se dégager et laisser place aux éclaircies ». Quant à l’accueil, « j’ai été très bien reçue par les Normands, que ce soit les déménageurs, mes collègues ou les interlocuteurs d’Accueil Install’ Calvados », énonce-t-elle.

« Oser passer le cap »

Heureuse de sa nouvelle vie, Elodie reconnaît, tout de même, qu’une mobilité géographique n’est pas un long fleuve tranquille. « Il faut avoir de l’énergie pour entreprendre un tel changement de vie », exprime-t-elle. « On est parfois tenté d’abandonner dans des moments de doute, mais il faut garder sa volonté et sa détermination. C’est dans ces moments-là que l’entourage entre en jeu.  Le soutien et les encouragements des proches sont très importants dans ce type de projets. »

Si ce choix était à refaire, Elodie n’hésiterait pas une seconde : « Je le referais ! », lance-t-elle haut et fort.  « Venir vivre en Normandie était un choix de vie mûrement réfléchi, qui implique une grande préparation en amont. Mais si c’est ce que l’on souhaite, je pense qu’il faut oser passer le cap, ça vaut le coup quand on voit le résultat. »