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Les cadres intermédiaires sont plus stressés que les autres

Par Fabrice Mazoir • Mis à jour le , publié en novembre 2015

Selon une étude américaine, le middle management serait plus soumis à la pression que les dirigeants ou leurs subordonnés.

Les cadres intermédiaires sont plus stressés que les autres

Les managers intermédiaires auraient-ils la position la plus délicate dans la hiérarchie des entreprises ? C’est ce que montre une étude de l’Université de Columbia, aux Etats-Unis, basée sur l’analyse des témoignages de 22.000 salariés.

Plus de symptômes dépressifs chez les cadres intermédiaires

En séparant les personnes en groupe distincts : les PDG et dirigeants gagnant plus de 71500 dollars par an, les managers ayant un rôle décisionnel, les superviseurs (sans formation supérieure) et les travailleurs / ouvriers, le docteur Seth J. Prin est arrivé à la conclusion que la place des cadres intermédiaires est la moins enviable. Les managers et superviseurs seraient en effet beaucoup plus exposés au stress et présenteraient les taux de dépression les plus élevés. 19% des superviseurs et 14% des managers ont des symptômes dépressifs contre 12% chez les PDG et les ouvriers.

L’explication viendrait de leur position dans la hiérarchie : les cadres intermédiaires font face à des demandes qui viennent à la fois d’en haut et d’en bas. Le fait d’être « tiraillés » entre les exigences de leur direction et les revendications de leurs collaborateurs, sans avoir un pouvoir de décision totale, générerait un stress plus important.

Le middle management seul face à l’échec professionnel

Autre hypothèse du chercheur pour expliquer le niveau de stress élevé chez les middle-managers, ils souffriraient d’une certaine solitude qui les poussent à s’attribuer la responsabilité des échecs professionnels. Alors que d’autres catégories de salariés ont tendance à reporter la responsabilité des erreurs sur leurs managers ou leurs subordonnés. L’échec vécu comme une faillite personnelle aurait alors des répercussions psychologiques directes. Pour le chercheur, il vaudrait mieux travailler en complète autonomie ou alors sans autonomie du tout plutôt que de se retrouver pris entre deux feux sans avoir les moyens d’y faire face.

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