Être bien au travail

77 % des cadres sont heureux au travail

Par Guirec Gombert • Publié le 26 septembre 2019 à 8h57

Les cadres aiment leur travail mais une part non-négligeable souligne une forte pression et une charge de travail trop importante, selon une étude du cabinet Robert Walters.

Heureux les ~~simples d'esprit~~ les cadres en entreprise ! Quels que soient leur âge et leur entreprise, ils se sentent bien dans leur job : 80 % pour les 30-34 ans et quasiment autant pour les tranches supérieures. C'est aussi valable selon le sexe : 78 % des hommes et 76 % des femmes ont répondu "oui" à la question "Êtes-vous heureux au travail ?"

{"A lire egalement" : {"titre" : "Interview - "Le management repose sur trois idéologies : la peur, l'’infantilisation et la quête du bonheur".", "url" :"https://www.hellowork.com/fr-fr/medias/interview-la-comedie-inhumaine.html"}}

Pression et équilibre vie pro - vie perso

Heureux mais stressés, souligne néanmoins l'étude Robert Walters. Ainsi 46 % des cadres qualifient la pression de "forte" ou "trop forte", un chiffre qui monte à 68 % pour les femmes et à 59 % pour les hommes qui ne sont pas heureux dans leur vie professionnelle.

La charge de travail est aussi un problème pour 40 % des cadres qui estiment travailler trop. Les femmes (47 %) sont plus touchées que les hommes (37 %), comme les cadres de 25 à 29 ans et de 35 à 49 ans (40%) et les cadres ayant entre 30 et 34 ans (60%).

Le management, facteur principal d'épanouissement

Qu'est-ce qui pourrait améliorer encore les conditions de travail des cadres ? Ils répondent unanimement le management (63 %). Bien loin devant l'ambiance, la flexibilité des horaires, les services proposés (cafétéria, salle de sport) ou les locaux.

C'est d'ailleurs en raison d'un mauvais management que les cadres partent. Selon le cabinet, 27 % des cadres qui ont rompu une période d'essai l'ont fait à cause du décalage entre le poste présenté et le management pratiqué dans l'entreprise. Et quel type de management cherchent-ils ? Pour les cadres, c'est la dimension collaborative qui prime, la transmission des savoirs, la flexibilité et l'innovation. Mais aussi qu'ils aient l'occasion d'apprendre "des techniques répondant aux nouvelles attentes des collaborateurs". Finalement, ce qu'ils attendent c'est d'avoir les moyens de bien faire leur boulot.