Un cadre sur trois bénéficie d'un dispositif d'intéressement

52 % des cadres ont un fixe et un variable

La moitié des cadres ont "une rémunération constituée à la fois d'un fixe et d'une part variable individuelle ou collective (bonus, primes sur objectifs, commissions basées sur le chiffre d’affaires, etc.)", selon le baromètre 2019 de la rémunération des cadres réalisé par l'Apec. Cette part variable est fortement liée à la taille de l'entreprise. Ainsi, 61 % des cadres des grandes entreprises (1 000 salariés et plus) déclarent avoir une part variable, contre 47 % dans les PME (moins de 250 salariés ). "Plus l’entreprise est grande, plus elle a recours aux primes sur objectifs. Les commissions calculées sur le chiffre d’affaires global de l’entreprise sont davantage utilisées dans les petites entités".

Une rémunération composée d'un variable indirecte

Les cadres perçoivent une part de leur rémunération sous forme de variable indirecte, ou salaire différé. 46 % d'entre eux touchent des éléments complémentaires, dont 34 % via une prime d'intéressement. La participation, distribuant une partie des bénéfices de l'entreprise, concerne 29 % des cadres.

20 % des cadres perçoivent une rémunération différée sous forme de souscription à un plan d'épargne entreprise (PEE). Autres variables : le plan d'épargne d'épargne retraite collectif Perco concerne 13 % des cadres et l'achat de stock-option semble bien marginal avec 2 % qui ont accès à ces achats d'actions à prix préférentiel. "Généralement, plus la taille de l’entreprise augmente, plus les éléments de rémunération indirects sont fréquents".

Des salaires en hausse de 4 % en un an

Au total, la rémunération brute annuelle médiane des cadres (fixe + variable) s'élève en 2018 à 50 000 euros, en progression de 4 % par rapport à 2017. Une médiane qui ne doit pas faire oublier que 10 % des cadres gagnent moins de 36 000 euros brut, 80 % entre 36K€ et 83k€ et seulement 10 %, plus de 83€.

(Getty images /HJBC)