On peut aussi faire un burn-out quand on est en recherche d’emploi !

Chercher un travail c’est un vrai travail avec ses coups de stress et ses contrariétés. Entre réponses aux offres, rédaction de CV, de lettre de motivation, envoi de candidatures et entretiens : on peut facilement se laisser submerger par des émotions négatives, surtout si votre recherche dure depuis plusieurs mois et qu’elle reste infructueuse.

Et si vous optiez pour une candidature spontanée ?

Une période stressante et une réelle fatigue émotionnelle

Même quand on n’a pas de travail, on peut se sentir stressé. C’est ce que révèle un récent article de la BBC, témoignages de demandeurs d’emplois à l’appui. Leur période de recherche de travail s’est révélée plus difficile à vivre qu’ils ne le pensaient, avec l’impression de perdre du temps dans des processus de recrutement très chronophages ne menant qu’à un refus sec ou impersonnel de l’employeur. Et, certains disent éprouver un sentiment de pression permanente.

En tant que demandeur d’emploi, la première pression s’avère financière. Les indemnités chômage sont souvent bien inférieures au salaire que l’on touchait en étant salarié et on peut craindre de ne pas réussir à réguler ses dépenses. Mais les demandeurs d’emploi ressentent aussi beaucoup de pression sociale. Qui n’a jamais dû faire face à l’inquiétude d’un parent ou au jugement d’un ami parce qu’il ne trouvait pas de travail ?

Quand la recherche s’éternise, on peut donc vite avoir une baisse de confiance en soi et le moral en berne : « Je postulais à 5 offres par semaine, mais au fur et à mesure des mois, en l’absence de retours positifs, je me sentais contrariée et peu optimiste quant à la suite de ma carrière », confie une jeune diplômée de 26 ans. Sa pire expérience ? « Une entreprise qui m’a soumise à une série de six entretiens pour finalement m’adresser un message automatique m’informant que je n’avais pas eu le poste. Là je me suis sentie vraiment perdue et j’étais très déprimée. »

Comment l’éviter ?

Le problème de la recherche d’emploi c’est souvent quand elle commence à durer… et qu’elle finit par vous obséder. Aussi, essayez de ne pas passer vos journées à actualiser les pages des sites de recherche d’emploi.

Déterminez par exemple une plage horaire consacrée à votre recherche d’emploi, idéalement le matin par exemple. Ensuite, faites une activité l’après-midi qui vous permettra de vous aérer l’esprit : sport, promenade, visite de lieux culturels. Profitez de votre temps libre et ne culpabilisez pas d’avoir un rythme différent de vos proches. D’ailleurs, ne vous coupez pas de vos amis, sous prétexte qu’ils travaillent et pas vous. Proposez-leur de les retrouver le soir ou sur leur heure de pause déjeuner. Certains d’entre eux sont sûrement passés par des périodes de recherche d’emploi et pourront vous comprendre et vous soutenir.

En cas de refus de candidature par un recruteur, évacuez les pensées négatives du type « pourquoi je n’y arrive pas ? », en vous rappelant vos précédentes réussites dans la vie professionnelle. Vous avez été apprécié dans votre précédent emploi ? On vous a souvent complimenté ? Alors, il n’y a aucune raison qu’un employeur ne vous sélectionne pas à nouveau. Tentez toujours de demander des retours au recruteur, même quand celui-ci ne vous a jamais répondu après votre envoi de candidature. Parfois, les échanges sont constructifs et vous permettent de progresser par la suite.

Enfin, si vous avez vraiment l’impression de tourner en rond chez vous, n’hésitez pas à postuler à des jobs éloignés de votre recherche principale. Pourquoi pas un mi-temps dans cette boutique que vous appréciez ou un poste au sein d’une association qui vous tient à cœur ? Vous reprendrez ainsi un rythme de vie professionnelle et gagnerez de l’argent, tout en continuant de postuler à côté. Cette expérience vous permettra de rencontrer de nouvelles personnes, d’augmenter votre champ de compétences et de reprendre confiance en vous !

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