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Les transports en commun bientôt gratuits à Paris ?

Par Adélaïde Haslé • Mis à jour le 20 mars 2018 à 15h00, publié à 9h32

Elle y réfléchit. Anne Hidalgo, maire de Paris souhaite rendre les transports en commun parisien gratuits comme c'est le cas à Tallinn en Estonie. Mais des questions restent en suspens, notamment concernant le coût de cette opération et la saturation possible sur des lignes déjà asphyxiées.

Les transports en commun bientôt gratuits à Paris ?

Anne Hidalgo a déclaré la guerre aux véhicules polluants. Après les journées sans voitures dans Paris, la circulation alternée ou les primes à l'achat d'un vélo électrique, elle veut désormais rendre les transports en commun gratuits dans la capitale d'ici 2020. Elle compte présenter son projet au Conseil de Paris ce soir. "La question de la gratuité des transports est une des clefs de la mobilité urbaine dans laquelle la place de la voiture polluante n'est plus centrale", a-t-elle confié aux Echos. Une trentaine de villes ont déjà fait ce choix comme Compiègne, Niort ou Tallinn en Estonie.

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Gratuité pour les plus de 65 ans

Le Conseil de Paris s'apprête d'ores et déjà à voter la gratuité des transports en commun pour les plus de 65 ans sous conditions de ressources (jusqu'à 2 200 de revenus pour une personne seule).

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Des transports déjà trop saturées

Une étude sur la gratuité des transports va donc être lancée. En effet, la première des difficultés va être de trouver un modèle économique viable pour rendre ce projet réalisable. En effet, les usagers contribue à hauteur de 3,8 milliards au budget des transports en Ile-de-France sur un budget total de 10 milliards. Il va donc falloir compléter le manque à gagner. La deuxième difficulté aura trait au succès certain des transports en commun gratuits quand la moitié des lignes franciliennes sont déjà complètement saturées. Autant de questions auxquelles l'étude devra répondre. Anne Hidalgo a d'ailleurs bien précisé que "rien ne dit aujourd'hui que c'est possible". Si Bruxelles et Berlin étudient aussi cette possibilité, Seattle aux Etats-Unis a abandonné cette mesure.

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