Au travail, êtes-vous un "preneur" ou un "donneur" ?
L'appartenance à l'une ou l'autre de ces catégories peut fortement influencer votre carrière...

"Ma joie de donner est morte à force de donner". Comme Nietzsche, de nombreux salariés finissent par en avoir assez de s'impliquer sans jamais rien recevoir. C'est un fait, en entreprise, coexistent les "donneurs" et les "preneurs", selon la catégorisation du psychologue américain Adam Grant, sans oublier les "échangeurs", ceux qui cherchent l'équilibre entre donner et prendre. Pour eux, c'est "donnant-donnant".
En entreprise, les plus bénéfiques sont les "donneurs". Ils améliorent l'organisation, les profits et la satisfaction client. Désintéressés, les "donneurs" ont pour unique objectif de répondre aux besoins des autres. A l'inverse, les "preneurs" reçoivent plus que ce qu'ils donnent et font passer leur intérêt personnel en premier, quitter à exploiter les autres et profiter des moindres occasions. Spontanément, on aurait tendance à penser que les "preneurs" sont ceux qui réussissent le mieux en entreprise.
Mais si, aujourd'hui, "le don était la première source de réussite ?", s'interroge Adam Grant. Dans son ouvrage Donnant, donnant, quand générosité et entreprise font bon ménage, il souhaite prendre "le contre pied d'une vision quasi belliqueuse de la vie en entreprise favorable à l'opportunisme et au chacun pour soi comme gages de réussite et d'ascension". Il est vrai que la science managériale mise de plus en plus sur des traits de caractère comme l'empathie, l'ouverture aux autres, la capacité à sourire et faire rire plutôt que les comportements autoritaires, impulsifs et agressifs. Qui s'en plaindra ?
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Trop bon, trop c.. ?
Si les leaders reconnaissent l'importance de comportements généreux en entreprise et appellent à recruter davantage ce type de profils, les donneurs ne se sentent pas toujours récompensés. Par exemple, lors des promotions, une personne est promue laissant le reste de l'équipe en retrait, le partage des bonus annuels se répartit rarement égalitairement, etc. Des situations qui conduisent à davantage de défiance et de compétition que de coopération entre collègues. Le preneur "n’est ni cruel ni impitoyable, mais simplement prudent et auto-protecteur", selon Adam Grant.
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Mais contrairement aux préjugés, ceux qui possèdent le plus de clés pour réussir en entreprise sont les plus altruistes, explique Adam Grant. Malheureusement, leurs efforts ne sont pas toujours couronnés de succès. Et faute de s'exprimer, les donneurs peuvent finir par se désengager. L'auteur les invite d'ailleurs à faire la part des choses entre générosité et trois autres attributs : la timidité, la disponibilité et l'empathie qui peuvent les pénaliser dans leur carrière.
Le profil le plus adapté en entreprise s'apparente donc aux "échangeurs" : tournés vers les autres, ils ne se laissent pas pour autant marcher sur les pieds. Et l'auteur de citer Bill Gates : "La nature humaines est faite de deux grandes forces : l'intérêt de soi et le souci des autres". Un management qui aspire à les conjuguer se révélera particulièrement payant. Bref, davantage de générosité facilite la coopération, libère la parole des plus timides et modère les plus impétueux...
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Photo Crédits :Jirsak
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