« La finalité de mon travail chez Arjo, c’est un patient qui a besoin de ce qu’on propose ! »

Le premier est arrivé en tant qu’intérimaire avant de gravir les échelons jusqu’à devenir directeur régional des opérations, dix-sept ans plus tard. La seconde a commencé, il y a quelques mois, en tant que responsable commerciale après douze ans dans une société concurrente. Tous deux travaillent chez Arjo, une entreprise spécialisée dans les produits médicaux et les solutions à destination de patients ou de résidents. Ils se confient sur leurs trajectoires et leurs métiers.

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Une volonté : répondre aux besoins des patients

Arjo est une entreprise suédoise, fondée en 1957 et qui compte plus de 6 000 collaborateurs à travers le monde. Son activité ? Fournir des services et des produits médicaux aux patients et aux professionnels de santé. « Par exemple, nous aidons au transfert de personnes : en installant des rails au plafond d’une chambre d’hôpital ou d’EHPAD pour permettre au patient d’aller du lit à la salle de bain, détaille Dorian Loddo, directeur régional des opérations. Cela évite les chutes et lui apporte plus de confort. Quant au soignant, cela empêche les TMS (troubles musculosquelettiques). »

Ce type de dispositif n’est qu’une solution parmi toutes celles apportées par Arjo. Une autre partie de son activité concerne la location de surface thérapeutique, c’est-à-dire de matelas à air. « Les patients qui ont besoin de ces matelas ont de gros risques de formation d’escarres voire en ont déjà. Il y a donc une urgence absolue de répondre à la demande dans un délai record », insiste Gwénaëlle Joly, responsable commerciale chez Arjo.

Permettre aux salariés de gravir les échelons

La location de matelas à air est une activité que connaît bien Dorian Loddo. C’est là que tout a commencé pour lui, en 2006 et en tant qu’intérimaire. « Je suis rentré un peu par hasard chez Arjo, via mon club de rugby, sourit-il. Pendant dix mois, j’ai lavé les matelas le matin avant de les amener chez les clients l’après-midi. C’était l’école de la vie ! Puis j’ai été embauché. » Il devient alors agent technique de prestation (ATP) et livre, installe et reprend le matériel afin qu’il soit lavé et désinfecté. Après cinq ans, on lui propose de devenir technicien itinérant : désormais, c’est lui qui répare les matelas et s’occupe de la maintenance chez les clients. Puis vient le temps de l’encadrement, deux petites années plus tard : « Je passe alors coordinateur opérationnel de la prestation : c’est-à-dire que je gère les équipes d’ATP et la Prestation de la région. » Une évolution interne, strate après strate, qui lui offre une connaissance complète de l’organisation de cette activité et assure à ses équipes qu’il « sait exactement de quoi [il] parle ».

Jusqu’à devenir, en juillet 2022, directeur régional des opérations. Comme lui, 25 collaborateurs d’Arjo ont connu une mobilité interne cette année-là. « En prenant des responsabilités, j’ai pris de la hauteur sur le terrain. Mais je n’oublie pas d’où je viens. Aller sur le terrain, c’est ce que j’aime », lâche-t-il tout sourire. Il y a six mois, il conduisait encore le camion de livraison pour remplacer un collaborateur absent. Désormais, il se concentre surtout sur le management. « Aucune journée ne se ressemble ! Manager, ça permet de continuer à se développer personnellement et de ne jamais ressentir de lassitude ! »

« Quand j’ai intégré Arjo, tous mes anciens clients m’ont félicité »

Aucune lassitude non plus pour Gwénaëlle Joly, 48 ans, fraîchement arrivée chez Arjo. « Mon intégration en août a coïncidé avec la semaine de séminaire : autant dire que ma mise en route a été baignée de rencontres humaines. J’ai tout de suite senti une belle ambiance et des équipes soudées. » Sa première semaine de formation a été dédiée à la découverte interne et la rencontre avec les chefs de service en poste au siège. Puis une deuxième semaine tournée vers la découverte des produits par le biais d’une académie de l’entreprise. « Du jamais vu », pour Gwénaëlle Joly, malgré son passage par plusieurs sociétés.

La dernière en date, une concurrente, lui a permis d’acquérir de l’expérience dans le domaine des produits à destination du monde hospitalier. « J’ai eu la deuxième révélation de ma vie : le monde de l’hôpital me passionne. La première, c’était que j’étais faite pour le commerce et le contact client ! » Désormais responsable commerciale au sein de l’entreprise fondée en 1957, elle a retrouvé certains de ses anciens clients, avec qui elle avait tissé des liens. « Ils m’ont tous spontanément félicitée d’avoir intégré Arjo, explique-t-elle. Et ce n’est pas uniquement car l’entreprise propose des produits haut de gamme. Il y a également cet état d’esprit, mélange de bienveillance et de solidarité, qui se ressent en interne mais également à l’extérieur. »

Pour preuve, Gwénaëlle Joly cite l’espace repas, où tout le monde se retrouve et mange ensemble, ainsi que les nombreux moments de convivialité organisés. Des d’éléments indispensables, d’autant plus lorsqu’on est commercial. « Dans notre métier, on se prend des portes, comme on dit. Essuyer des refus n’est jamais simple mais il faut toujours garder l’envie et la motivation. Chez Arjo, je ressens un vrai esprit d’équipe et de l’entraide plutôt que de la concurrence : c’est exactement ce qu’il faut », confie-t-elle.

Penser demain

Et maintenant ? La récente prise de poste des deux collaborateurs les pousse à ne pas -encore- voir plus loin dans leur évolution personnelle. En revanche, Gwénaëlle Joly se félicite de la volonté de son entreprise de réfléchir à demain. « La direction a cette volonté d’avancer que je trouve extrêmement rassurante : ils sont dans l’anticipation de l’évolution du monde de la santé, l’évolution des produits, le travail en recherche et développement. Pour cela, ils n’hésitent pas à se rapprocher des personnes de terrain. J’ai déjà été sollicitée pour donner ma vision et je trouve ça formidable », abonde la responsable commerciale. Quant à Dorian Loddo, il souligne la constante remise en question, nécessaire à son poste : « C’est un métier dans lequel je m’investis énormément et Arjo fait partie de mon ADN. Je n’oublie jamais qu’au bout de mon travail, il y a un patient qui a besoin de ce qu’on propose. Et ce patient, ça pourrait être notre mère, notre grand-père. Il conclut : on a la capacité d’améliorer le quotidien des gens, et ça, c’est porteur de sens. »

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Crédit photo : Arjo.