Passer d’approvisionneuse à responsable d’entrepôt ? Chez Transgourmet, les mobilités sont possibles !

En tant que grossiste de référence pour les professionnels de la restauration, le groupe Transgourmet compte 3300 collaborateurs. Pour fidéliser ses talents, l’entreprise encourage leur évolution de carrière et favorise la mobilité interne.

Isabelle Del Olmo est bien placée pour en témoigner. Arrivée dans le groupe en tant qu’approvisionneuse il y a 35 ans, elle est aujourd’hui responsable d’entrepôt. Retour sur son parcours inspirant.

 « Des missions enrichissantes »

Isabelle rejoint l’entreprise en 1989, après l’obtention de son BTS Action commerciale. « J’ai passé les entretiens chez Borgel (ancien nom de Transgourmet) en pensant ne pas être prise ». Elle est finalement recrutée en tant d’approvisionneuse. « Mon travail consistait à évaluer les quantités de produits à acheter, pour les stocker dans l’entrepôt. J’évaluais les besoins en fonction de l’historique des ventes et des événements futurs. »

Au départ, Isabelle gère la gamme des produits frais, « la famille la plus difficile à approvisionner » . « Au début, j’ai fait quelques erreurs, je me rappelle avoir commandé beaucoup trop de Vache-qui-rit », confie-t-elle en souriant. Elle sait tirer rapidement les enseignements de ses premières erreurs, ce qui lui permet de monter en compétences. Jusqu’à gérer plusieurs gammes de produits : la boulangerie-pâtisserie, le surgelé, le frais, etc.

Son rôle implique alors bien plus de responsabilités que ce que l’intitulé de son poste laisse sous-entendre : « J’avais presque un rôle d’acheteuse. Je choisissais les produits à référencer chez nos fournisseurs locaux. C'était passionnant ! »

Un nouveau challenge : d’acheteuse à… télévendeuse !

Mais au fil des années, le métier change progressivement. « La dimension achat a pris moins d’importance et je ne m’y retrouvais plus », confie Isabelle, qui décide alors de prendre un congé parental pour s’occuper de ses filles. À son retour, l’entreprise lui propose un poste de télévendeuse. « C’était exactement ce qui me convenait, car j’aspirais à des fonctions commerciales. »

Formée par ses collègues, la télévendeuse apprend donc son nouveau métier. Ses missions ? « Un portefeuille m’était attribué avec des clients suivis par plusieurs commerciaux. Je devais prendre les commandes et faire des propositions complémentaires pour augmenter le chiffre d’affaires. »

Selon elle, sa fonction ressemblait un peu à celle d’une assistante pour les commerciaux. « J’appréciais la relation que j’entretenais avec les commerciaux comme avec les clients. »

 « Les défis révèlent notre vrai potentiel »

En 2008, suite à une fusion, l’entreprise lui propose de prendre des responsabilités. « Un poste de responsable service client était à pourvoir à Villeneuve-sur-Lot (47). C’était un gros challenge, car je n’avais jamais managé, mais j’ai postulé. ». Au moment de cette opportunité, cela faisait déjà quelques mois qu’Isabelle souhaitait évoluer, elle avait même effectué un bilan de compétences pour envisager une reconversion.

À l’époque, la polyvalence de son poste et l’apprentissage du management n’ont pas été faciles à gérer. Pour autant, Isabelle reconnaît que cette expérience est « l’une des plus formatrice de sa carrière » : « C’est dans l’adversité que l’on se révèle, poursuit-t-elle. J’ai fait toutes les erreurs qu’un manager débutant peut commettre, je suis sortie de ma zone de confort, je me suis endurcie et j’ai appris énormément sur moi-même ».

Si la jeune manager a gagné en expérience de manière autonome, elle a aussi été accompagnée par une marraine, une responsable service client rencontrée lors d’une formation. « Dès que j’avais des questions, aussi bien techniques que managériales, elle me répondait. Cette collègue a été d’un grand soutien. »

Ses missions ? « Donner le sourire aux clients »

Au bout de deux ans, Isabelle entend parler de l’ouverture d’un poste de responsable opérationnel qualité à Bordeaux. « Je me suis rapprochée du directeur en charge de cette fonction ».  Ce dernier, qui connaissait son potentiel, lui réserve le poste.

Sa fonction consiste alors à garantir la mise en œuvre de la Politique Qualité du groupe sur son site, en assurant la sécurité des denrées alimentaires, pour garantir une satisfaction client optimale. Cette activité lui plaît beaucoup, notamment grâce à sa dimension transverse. « À l’inverse des postes précédents, je travaillais avec tous les services », explique-t-elle.

Lorsqu’elle se plonge dans ses souvenirs, Isabelle se rappelle avoir été « très bien accompagnée » dans sa prise de poste : « L’entreprise m’a épaulée. Les RH m’ont proposé de nombreuses formations aussi bien dédiées à mes missions qu’au management transversal ».

Ce poste, qu’elle qualifie « d’emploi de l’ombre » s’est aussi révélé gratifiant. « Je devais donner le sourire aux clients, sans qu’ils ne se rendent compte de toutes les actions que j’avais mises en place pour y parvenir. »

En 2018, voyant qu’elle avait les compétences nécessaires, le groupe lui propose d’endosser une autre casquette : celle de responsable QHSE* de son site. Une promotion épanouissante bien qu’elle ne l’ait pas sollicitée au départ : « J’appréciais vraiment ce poste », se remémore-t-elle.

« Chez Transgourmet, impossible de s’ennuyer ! »

En 2024, nouvelle opportunité pour Isabelle, avec le poste de responsable d’entrepôt. « J’ai candidaté car j’avais eu l’occasion d’échanger avec des responsables d’entrepôt dans le cadre de ma fonction précédente et cet univers m’attirait », justifie-t-elle.

Son cœur de métier ? « Je coordonne tous les services de l’entrepôt : la réception des marchandises, la gestion des stocks, celui de la préparation des commandes, et celui du contrôle qualité, en gérant les effectifs et les budgets associés. »

Elle apprécie la diversité des sujets qu’elle traite au quotidien ainsi que le dynamisme de son poste, qui implique une forte dimension managériale, étant donné qu’elle dirige une équipe de 85 personnes. « Je veux tirer les équipes vers le haut, en aidant ceux qui s’en donnent les moyens. »

Cette nouvelle activité, exercée depuis sa prise poste en janvier 2025, sera, sans aucun doute, épanouissante. Elle estime « avoir encore énormément de choses à apprendre » avant d’atteindre un rythme de croisière, mais admet : « C’est aussi ça qui me plaît, j’aime apprendre. C’est pour ça que je ne me suis jamais ennuyée chez Transgourmet ! »

« La mobilité interne est encouragée chez Transgourmet »

Après 35 ans de carrière, Isabelle est fière de son parcours, et tout aussi reconnaissante envers son employeur. « La mobilité interne est encouragée et accessible chez Transgourmet », soutient-elle, en mentionnant les progrès de l’entreprise en termes d’accompagnement des collaborateurs dans leurs évolutions.

« Je ne suis pas une exception, reprend-elle. Il y a énormément de salariés aux parcours similaires au mien. » Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 3006 collaborateurs en CDI, 168 ont bénéficié d’une mobilité, fonctionnelle, géographique ou les deux, en 2024.

*Qualité, hygiène, sécurité, environnement