Réforme du marché du travail, congé naissance... Que retenir des annonces d'Emmanuel Macron sur l'emploi ?
Découvrez les mesures annoncées par Emmanuel Macron.

Le chef de l'Etat s'est exprimé ce mardi 16 janvier depuis le palais de l'Elysée, devant 250 journalistes et en présence des ministres du nouveau gouvernement Attal. A cette occasion, Emmanuel Macron a a dessiné les grands axes à venir de sa politique en matière d'éducation, de santé, mais aussi d'emploi !
Un acte II de la réforme du marché du travail
Le président de la République a annoncé le lancement, dès le printemps prochain, d’une nouvelle réforme du marché du travail. Un « acte II » de la première réforme initiée en 2017, dans la foulée de la première élection d’Emmanuel Macron. Le but ? Inciter à « la création et la reprise d’un emploi », avec toujours en tête l’objectif d’atteindre le plein emploi (5% de chômage) en 2027.
Sans qu’on connaisse encore tous les contours de la nouvelle loi, un nouveau tour de vis sur les chômeurs et les règles d’indemnisation sont à prévoir, d’après les premiers éléments indiqués par Emmanuel Macron : « Il y aura des règles plus sévères quand des offres d’emploi sont refusées et un meilleur accompagnement de nos chômeurs par la formation, mais aussi à l’emploi sur des choses très concrètes comme le logement ou les transports. »
Une réforme du marché du travail qui sera donc portée par la nouvelle ministre du Travail Catherine Vautrin, quelques mois à peine après le vote de la loi pour le plein emploi le 18 décembre dernier, qui a notamment conduit à la création de France Travail ce 1er janvier 2024.
L’instauration d’un congé naissance
Autre annonce forte d’Emmanuel Macron : la création d’un nouveau « congé de naissance » afin de relancer la natalité française. Ce nouveau congé doit venir remplacer l’actuel congé parental, une mesure déjà évoquée précédemment par Aurore Bergé. Concrètement, ce nouveau congé de six mois sera accordé de droit aux deux parents dès la naissance de l’enfant et sera en principe mieux rémunéré.
A l’heure actuelle, le congé parental peut atteindre une durée totale de trois ans et le parent qui en bénéficie, dont le salaire est suspendu, se voit verser une aide de 428,71 euros. Comme le rappelle France Info, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques, 14% mères utiliserait l’actuel congé parental contre 0,8% des pères. Selon Emmanuel Macron, le congé parental éloignerait ainsi « beaucoup de femmes du marché du travail », sa faible rémunération conduisant à des « situations impossibles ».
⚡️ "Notre France sera aussi plus forte par la relance de sa natalité".@EmmanuelMacron évoque la mise en place d'un nouveau congé de naissance qui viendrait remplacer le congé parental actuel, et qui serait de six mois. pic.twitter.com/4lQ8KPMcBJ
— franceinfo (@franceinfo) January 16, 2024
Pour en savoir plus : Comment fonctionnera le congé de naissance annoncé par Emmanuel Macron ?
Vers un coup de pouce sur les bas salaires ?
« Dès cette année, le gouvernement aura à tout faire pour que le travail paie mieux » a annoncé Emmanuel Macron, évoquant notamment les nombreuses augmentations du Smic depuis 2017, en particulier depuis le retour de l’inflation.
Or, les bas salaires de nombreuses branches d’activité n’ont toujours pas rattrapé le Smic à la suite de ces hausses rapides. Des secteurs qui ont par ailleurs du mal à recruter, à l’instar du BTP ou de la restauration. Le chef de l’Etat souhaite donc réactiver les négociations de branches sur les salaires – environ 37 d’entre elles ne seraient pas en conformité à l’heure actuelle.
Sans plus de précisions, Emmanuel Macron s’est en revanche dit opposé à toute mesure contraignante pour ne pas nuire à la compétitivité des entreprises mais a promis « des mesures de court terme que le Premier ministre aura à annoncer sur la rémunération du travail ».
Une rémunération des fonctionnaires au mérite
Evoquant la réforme de la fonction publique à venir, Emmanuel Macron a expliqué vouloir mettre la notion de mérite au cœur de la rémunération des fonctionnaires : « Le principal critère d’avancement et de la rémunération des fonctionnaires devra être, à côté de l’ancienneté, le mérite. En tout cas davantage qu’aujourd’hui. »
« L’effort et le mérite ne sont pas suffisamment reconnus en France » selon le président de la République.
Un nouveau choc de simplification à venir ?
Souhaitant renouer avec l’esprit de 2017, Emmanuel Macron a évoqué les freins et la complexité du système français. Afin de « libérer l’économie », il a annoncé que le gouvernement allait s’atteler à une future loi pour la croissance et la compétitivité :
« Il y a encore trop de complexité qui décourage les entrepreneurs, les industriels, les commerçants, les agriculteurs, les artisans, les maires, ceux qui font ces complexités bien souvent, protègent des rentes, des statuts, des situations établies. Et nous ne pouvons plus nous le permettre. »
Crédits photo : Yann Vernerie/stock.adobe.com
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